Publié le 11 Mars 2013

ciel-11-mars.jpg

 

Je n'avais absolument pas l'intention de publier quoique ce soit aujourd'hui pour la communauté Petit Coin de Ciel de Mary, D'ailleurs, je l'avais même écrit cet après-midi à Françoise Andersen, .

 

Pas le temps. Encore un week-end et un lundi de repos pas de repos. J'ai fait mille choses et quand au final j'ai eu enfin 5 minutes pour souffler, je les ai employées à me jeter sur mon polar en cours de lecture. Trop captivant, trop envie de savoir le fin mot de l'histoire, quasiment dévoré samedi et dimanche entre deux séances de repassage, de préparation de repas et de paperasse, plus que quelques dizaines de pages... et je vous raconte tout (ou presque).

 

Pas envie. Pas très motivée pour écrire quoique ce soit actuellement. D'ailleurs, à part des petits coins de ciel, il n'y a pas grand chose dans ce blog ces jours-ci. Mon travail, ma maison, ma petite famille et bien d'autres choses encore prennent la majorité de mon temps, de mes pensées et de mon énergie en ce moment. Quand donc trouverais-je quelques instants pour me poser et livrer ici quelques réflexions viviesques ? Et on en revient à ce que je disais dans le paragraphe précédent.

 

Pas envie (bis). Après de belles journées la semaine dernière et ce week-end, des températures +++ pour la saison et un ciel potable ce matin, ce dernier s'est rapidement chargé vers midi de gros nuages amenant une fois de plus la pluie, le vent, la grisaille. J'ai assez publié d'abominations ces derniers lundis. Une de plus aurait été une de trop.

 

Et puis, ce soir, en rentrant de l'auto-école (avec Fiston 3 je précise, qui passe bientôt son code), cette trouée bleue au milieu du gris m'a plu. Alors, j'ai pris ça comme un signe que, finalement, ce ciel méritait bien malgré tout qu'on s'y attarde un peu aujourd'hui et que j'aurais bien tort de l'ignorer.

 

Dont acte :o)

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 10 Mars 2013

 

Il y avait les Colissimo, les Colis Eco, les Paquets Prio de La Poste...

 

Il y a maintenant les Blabla-Colis, un nouveau service proposé par Le Blogosth pour :

 

blablas colis

 

• Les envois de marchandises de et vers la France Métropolitaine

 

• Des acheminements de préférence d'est en ouest (mais ça marche aussi dans tous les autres sens)

 

• Une livraison en boîte aux lettres (uniquement si la taille du colis le permet alors attention à ne pas être trop gourmand) à J+2 sauf... intempéries, grêle, inondations, neige, grève fortuite, catastrophe naturelle, météorite, apocalypse, cataclysme, super-fin-du-monde (déjà vu mais ça peut revenir), autrechosedeterrible

 

• Contenu autorisé : qu'importe pourvu que ça se mange ou se boive, de préférence des spécialités de sa région d'origine

 

• Preuve de dépôt : oui

 

• Suivi : oui (du dépôt à la livraison)

 

• Indemnisation en cas de perte ou d'avarie : non ce qui est perdu ne le sera sans doute pas pour tout le monde mais y'a pas de raison pour que ça arrive

 

• Tarif : le juste prix, une boîte de sablés de la dune par exemple

 

• Contrôle : assuré par la Police Des Blogs, avec eux on peut dormir sur nos deux oreilles

 

• Valeur déclarée : sentimentale ou gustative seulement la plupart du temps

 

Comme vous le verrez ci-dessous, j'ai bénéficié récemment de ce nouveau service unique en son genre sur le world wide web et ne saurais que trop vous le conseiller.

 

pain d'épices 

Vous n'omettrez pas de relever une spécificité dont Le Blogosth a l'exclusivité mondiale : incroyable mais vrai, le colis inclut un tube de dentifrice (oui, oui) ce qui peut de prime abord sembler ne pas être approprié mais qui s'avère rapidement indispensable ensuite pour s'assurer une hygiène buccale optimale après la dévoration frénétique et incontrôlée du contenu du Blabla-Colis (eh oui, le pain d'épices, ch'est bon mais cha colle aux dents).

 

dentifrice

 

Si c'est pas la grande classe ça !

 

Alors, avouez sans retenue que vous trouverez difficilement mieux ailleurs et non non inutile de me remercier pour le tuyau

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #alsace-gironde

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Publié le 4 Mars 2013

Il y avait de nombreux ciels. Un ciel était envahi par de grands nuages blancs, plats dessous mais ronds et joufflus dessus. Un ciel était absolument dégagé, d'un bleu vraiment explosif pour les sens. Un ciel était une couverture lourde, suffocante, de nuages gris, mais sans annoncer de pluie. Un ciel était légèrement couvert. Un ciel était tacheté de petits nuages floconneux qui ressemblaient à des boules d'ouate étirées. Un ciel était un monotone brouillard laiteux. Un ciel était une masse d'obscurs nuages de bourrasques de pluie qui passaient sans livrer de pluie. Un ciel était retouché de quelques nuages plats qui ressemblaient à des bancs de sable. Un ciel se faisait simple bloc pour permettre un effet visuel à l'horizon : la lumière du soleil inondait l'océan, les barres verticales parfaitement distinctes séparaient l'ombre de la lumière. Un ciel était un lointain rideau noir de pluie qui tombe. Un ciel était plusieurs étages de nuages divers, parfois épais et opaques, d'autres comme des fumerolles. Un ciel était noir et crachait de la pluie sur mon visage souriant. Un ciel n'était qu'eau qui tombe, un déluge sans fin qui faisait plisser et gonfler ma peau et me gelait raide.

Extrait de L'Histoire de Pi de Yann Martel, chapitre 78

N'est-ce pas comme ça chez nous aussi chaque semaine dans la communauté Petit coin de ciel de Mary ?

ciel 4 mars

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 26 Février 2013

Le 20 novembre 1980, le lac Peigneur, petit lac d'eau douce bien tranquille d'environ 3 km de longueur du nord au sud sur un peu moins de large d'est en ouest et de 3 m de profondeur en moyenne, situé au sud de la Louisiane (paroisse de New Iberia) fut le théâtre de l'une des catastrophes industrielles les plus spectaculaires de l'histoire.

 
lac peigneur-copie-4
photo empruntée ici  
 
A cette époque, la Diamond Crystal Salt Company exploitait une mine de sel qui se trouvait sous le lac, tandis que la compagnie pétrolière Texaco forait depuis la surface à la recherche de pétrole.
 
Suite à une erreur de calcul, une foreuse perça dans le dôme de sel créant une brèche de 36 (petits) cm de diamètre seulement au fond du lac.
lac peigneur schéma
schéma emprunté ici 
 
Il est difficile de déterminer exactement ce qui se passa ensuite, mais le phénomène qui s'en suivit fut exactement le même que lorsque vous retirez la bonde de votre baignoire. L'eau s'engouffra si rapidement dans les cavités souterraines résultant de l'exploitation de la mine qu'elle engendra un gigantesque tourbillon.
 
Celui-ci dissout littéralement tout le sel sur son passage et noya l'ensemble des galeries au fur et à mesure que le trou s'agrandissait. Ce vortex de plusieurs centaines de mètres de large aspira en son centre la plate-forme pétrolière, les tours de forage de 47 m de haut, 11 barges, des bateaux de pêcheurs amarrés sur les berges, un remorqueur et aussi plus de 25 ha de terre ferme, une partie des jardins botaniques de Jefferson Island, des arbres centenaires de plus de 50 m de haut et une très belle et grande maison toute neuve avec terrasses et piscine dont il ne reste aujourd'hui que cette cheminée que j'ai vue de mes propres yeux ébahis et déconcertés. 
 
chimney2.jpg
photo empruntée ici
 
Les eaux du lac furent entièrement drainées à travers le trou et, quatre heures plus tard, il n'y avait plus aucune trace du lac.
 
Le phénomène fut si puissant que le cours d'un canal relié au lac, le canal Delcambre (au sud du la photo aérienne ci-dessus) fut inversé et aspiré à son tour. A cause de la différence de niveau, de l'eau salée en provenance du golfe du Mexique emprunta ensuite le canal (ou ce qu'il en restait) pour remplir à nouveau le bassin du lac, donnant naissance à un plan d'eau beaucoup plus profond.
 
Ceci eut pour effet de créer, pendant plusieurs jours, une cascade haute de 50 m à l'endroit où l'eau se déversait dans le trou, la plus haute jamais vue en Louisiane (voir photo ci-dessous) !
 
peigneur2
photo empruntée ici 
 
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la catastrophe ne fit aucune victime humaine, ni même aucun blessé. Les hommes de Texaco purent évacuer leurs installations juste à temps, de même que les 55 mineurs qui travaillaient à ce moment-là à plusieurs centaines de mètres sous terre. Leonce Viator, un pêcheur local, fut lui aussi en mesure de conduire sa barque sur la rive et se sortir de là. On déplora toutefois la mort de 3 chiens.
 
Ces événements transformèrent en quelques jours un petit lac d'eau douce profond d'à peine 3 m en un lac salé de dimensions bien supérieures atteignant 60 m de profondeur, ce qui affecta bien entendu irréversiblement son écosystème.  
 
Texaco versa 32 millions de $ de préjudices à la Diamond Crystal Salt Company et la mine de sel, évidemment, fut fermée en 1986.
 
vidéo empruntée ici en anglais seulement mais à voir... rien que pour les images.... 

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Rédigé par vivi

Publié dans #la Louisiane

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Publié le 25 Février 2013

ciel-25-fevrier.jpg

 

On peut vraiment dire que les semaines se suivent et blablabla et blablabla.

 

Après huit jours de soleil et de temps sec, mais de froid et de vent glacial, ma photo du lundi pour la communauté Petit coin de Ciel de Mary est de nouveau toute grisouille. Il y a même eu de la neige ou plutôt nan mais faut quand même pas exagérer des flocons samedi. La preuve :

 

neige.jpg  

Et rebelote ce matin. Quelques flocons, ou plutôt un crachin de neige qui a blanchi les toits, et un peu le sol, mais pas plus.

 

C'était prévu mais, pour une fois, il n'y a pas eu trop de panique anticipatoire sur la Gironde. Incroyable mais pourtant vrai, les bus scolaires ont même circulé tout à fait normalement ce qui valait mieux pour Fiston 3 et donc pour moi car il est en bac blanc toute la semaine...

 

Fifille a encore traîné les pieds pour se rendre au collège, et ne voulait pas y aller sous prétexte que pour une fois dans l'année qu'il neige elle n'allait quand même pas rater ça enfermée dans une salle de cours. Ben... comment te dire ma chérie que... si.

 

Fiston 1 et sa grippe et Fiston 2 sont respectivement repartis hier chez lui eux et à l'internat. Je pense que de toutes façons ils se fichent pas mal de la météo du dehors du moment que dedans il y a du chauffage, des copains, un ordi, une connection et à manger.

 

Et dire que Jules est parti faire une semaine de vélo intensif dans le Var. Quand je lui ai dit il y a quelques mois que... février... c'était peut-être un peu tôt et risqué pour prévoir des randonnées, surtout dans l'arrière-pays, il m'a répondu que je voyais le mal partout et que de toutes façons, sur la Côte d'Azur, il faisait toujours beau....

 

Après... c'est comme d'hab : moi j'dis ça, j'dis rien...

 

Parce que si on se met à prendre les blablas de Vivi au sérieux maintenant, où va-t-on, hein, franchement ?

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 24 Février 2013

Rédigé par vivi

Publié dans #enfants

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Publié le 23 Février 2013

 
 
       
Il s'agit du premier long métrage officiel produit par l'Arabie Saoudite, pays où il n'existe pas actuellement de salles de cinéma.
 
Il s'agit aussi du premier film réalisé par une femme saoudienne Haïfaa al-Mansour.
 
Ici, pas d'effets spéciaux ou de bande-son tonitruante. Juste une tranche de vie et des images qui s'écoulent en temps réel, au rythme de la vraie vie.   
 
Une banlieue de Riyad, de nos jours.
 
Wadjda a une douzaine d'année et arrive à l'âge où les petites filles ne peuvent plus marcher tête nue dans la rue. Les hommes ici ont tous les droits et aucun compte à rendre mais, pour les femmes, ce n'est pas la même chose, d'ailleurs elles n'ont pas leur place dans les arbres généalogiques où elles ne figurent pas. La très jolie maman de Wadjda (prononcer ouadjda) est prof dans un collège non-mixte mais elle n'a pas le droit de conduire ni de protester quand son mari lui annonce qu'il va prendre une deuxième femme car elle ne peut pas lui donner de fils. Pourtant, il l'aime c'est évident et elle l'aime c'est évident.
 
Malgré le rigorisme ambiant, on s'aperçoit toutefois très vite que les femmes ne sont pas si soumises que ça et ne se privent pas de contourner joyeusement les interdits. Et derrière l'hypocrisie des traditions percent une vitalité et une sensualité étonnantes.
 
Dans ce pays où on interdit aux femmes de chanter et de parler trop fort, de rire ou de se tenir la main, de se mettre du rouge à lèvres ou du vernis à ongles, parce que cela pourrait réveiller la bête qui sommeille en chaque homme, Wadjda se moque pas mal des convenances : indisciplinée et bondissante, chaussée de baskets impies, vêtue de jeans et fan de rock, elle rêve du beau vélo vert exposé à la vente dans une boutique sur le chemin de l'école. Un vélo qui lui permettrait à coup sûr de battre à la course le jeune Abdullah, un charmant garçon subjugué par sa voisine... Mais une fille à vélo, vous n'y pensez pas ! En Arabie Saoudite, il est pêché d'enfourcher cet engin du diable qui met gravement en danger la virginité des filles...
 
Mais Wadjda est têtue. Sa mère ne veut pas lui avancer l'argent nécessaire alors, pour gagner le prix qui lui permettrait d'acheter le vélo, elle met en place tout un tas de combines et ira même jusqu'à s'inscrire au concours de récitation coranique de son école. Et pourtant... c'est loin d'être son truc...
 
Ce film a été co-produit par le prince A-Walid Ben Tahal, dirigeant du puissant groupe de communication Rotana. Présent au festival de Venise, où le film a été acclamé à tout rompre, il a juré qu'il programmerait le film sur ses chaînes payantes et qu'il serait distribué en DVD.
 
Le vieux monde craque de tous les côtés, ici comme ailleurs, et bien prétentieux celui qui peut dire ce que cette époque épique nous réserve.
 
Deux bonnes raisons donc de voir Wadjda : d'abord le plaisir de découvrir un film formidable et ensuite participer à un triomphe, même modeste, qui donnerait raison à son producteur de l'avoir soutenu
 
Avis aux amateurs...
   

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 20 Février 2013

Rédigé par vivi

Publié dans #bons mots

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Publié le 18 Février 2013

 

ciel-18-fevrier.jpg

 

Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiisss !!

 

Trois jours que le soleil brille ! Et qu'en plus les températures sont toptoptop. Même les petites gelées du matin sont agréables parce que le ciel est clair et qu'on sait que le froid ne va pas durer.

 

Si ce week-end, entre mes nuits de presque 12 h, les invités de samedi soir, le cinoche entre filles de dimanche soir, les ados au complet et les corvées habituelles, je n'ai pas trop eu pris le temps de mettre le nez dehors, on ne pourra pas dire que je n'en ai pas profité aujourd'hui. Car, après les 2 h de gym habituelles du lundi matin pasmarrantesmaisnécessaires, je suis allée faire une balade de 20 km à vélo. Et comme quand je suis rentrée je n'en avais pas encore assez, je suis re-partie pour une promenade à pied de 6 kms. Oui, je sais, je suis folle un peu excessive parfois.

 

Mais là je crois que j'étais vraiment en manque de soleil, de grand air, de chaleur, d'un peu d'exercice physique tout en douceur qui permet malgré tout de bien se vider la tête. Il me fallait bien ça pour me remettre de la grippe et pour attaquer ma grande semaine de 4 jours (bah oui, ma petite semaine ne fait que 3 jours alors, forcément, 4 jours c'est une grande semaine).

 

Le hic c'est qu'à 500 m de chez moi, au retour, je suis tombée sur une copine qui sortait de chez elle pour relever son courrier. J'aime bien cette fille, et on ne se croise jamais nulle part, même pas à la boulangerie, même pas au supermarché, même pas en ville, on avait donc plein de blablas à se raconter choses à se dire. Au bout d'une demi-heure sur le trottoir, on a migré et on s'est installées devant un café sur sa terrasse en plein soleil, c'était trop trop bon. Et ça a été reparti pour une heure...

 

Et donc, le revers de la médaille c'est que du coup je n'ai pas respecté le timing. Pas pu. Surtout que Fifille est rentrée du collège avec une heure d'avance pour cause d'absence de prof d'anglais, qu'elle aussi avait plein de blablas à me raconter choses à me dire et un besoin urgent mais tout relatif d'une manucure. Alors pas eu le temps de faire la paperasse, pas eu le temps de faire les courses, même pas eu le temps d'aller jusqu'aux garages pour voir des modèles de voitures pré-sélectionnés par Jules comme je le lui avais promis car ça fait quand même un bail qu'on a décidé de changer notre vieille familiale de 15 ans qui rappelez-vous a bien failli tous nous envoyer à l'hôpital l'année dernière.

 

C'est bête, hein ?

 

Mais c'est comme ça, c'est comme ça, on va quand même pas non plus en faire tout un fromage.

 

En contrepartie, avec toutes ces heures passées dehors, je n'ai eu que l'embarras du choix pour photographier mon ciel pour la communauté de Mary.

 

Et ça, c'est quand même ce qui m'est arrivé de mieux aujourd'hui.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 13 Février 2013

 
populaire-ongles-copie-1.jpg
 
Que se passe-t-il quand :
 
une fille qui a appris la dactylographie à 15 ans sur une machine mécanique grâce à la vieille méthode Deslogis (eh oui, c'était un cours obligatoire pour tous, garçons compris, de mon temps pour les élèves de seconde qui se destinaient à un bac littéraire ou économique), qui a décidé d'en faire son métier et même sa reconversion des années plus tard
 
et un gars qui collectionne les machines à écrire (un mécascriptophile que ça s'appelle), qui s'amuse à les desosser, les démonter en tous petits bouts, les dépoussiérer, les retaper, les remonter pièce à pièce et ressort à ressort et les stocker dans le grenier
 
décident d'aller au cinéma ?
 
Ils ne peuvent évidemment rien aller voir d'autre que Populaire, le premier long métrage de Régis Roinsard avec Romain Duris, Déborah François, Bérénice Béjo, Shaun Benson, Mélanie Bernier Nicolas Bedos, Miou-Miou, Eddy Mitchell et même Marius Colucchi.
 
Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…
 
Amateurs des années 50, vous allez adorer : voitures, robes, coiffures, décors, musique, papiers peints, tout y est, rien ne manque.
 
C'est drôle, c'est gai, c'est frais, c'est léger, c'est pétillant, c'est acidulé, c'est kitsch, c'est nostalgique sans être gnan-gnan.
 
Et si vous vous demandez comment, à l'heure d'Internet et des smartphones, on peut faire un film de 1 h 51 rien que sur l'histoire d'une championne de vitesse en dactylographie qui tape à la machine plus vite que son ombre et qui tombe amoureuse d'un assureur macho et follement ringard, une seule solution : aller voir le film... et vous ne regarderez plus jamais votre clavier (ni vos dix doigts) de la même façon.
 
En attendant, régalez-vous avec la bande-annonce :
 
 

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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