Publié le 24 Février 2014

fevrier 8170 

Amispetitcoindecielophiles, bonjour !

 

C'est qu'il y avait un sacré raffut dans mon Petit coin de ciel ce matin. Une joyeuse cacophonie, un tapage de tous les diables et des grous-grous à tour de bras. 

 

L'aviez-vous remarqué ? Depuis plusieurs jours, les grues remontent d'Afrique du Nord et du Sud de l'Espagne. Elles suivent invariablement paraît-il toujours la même route sur une bande d’une centaine de kilomètres de largeur seulement.

 

Leur vol migratoire est caractéristique, en forme de Y ou de V, mais ce matin, au-dessus de chez moi, elles n'étaient pas en formation ordonnée et sage. Elles tournoyaient anarchiquement dans tous les sens, on aurait dit qu'elles attendaient des retardataires, qu'elles se regroupaient, que c'était la récré ou alors qu'elles faisaient une halte. Est-ce comme chez les humains qui voyagent chez qui, toutes les deux heures, la pause s'impose ?

 

J'ai lu quelque part que, quand elles sont là-haut, les grues crient environ toutes les 10 à 15 secondes et que leur cri sonore s'entend jusqu'à 4 kilomètres. Ceci explique donc cela !

 

En tout cas, qu'elles se déplacent dans un sens ou dans l'autre, elles marquent dans le cœur de tous un tournant dans la saison... Il paraît que l'hiver revient rarement après leur passage. Il ne reste plus qu'à y croire... 

 

Et vous ? Les avez vous vues les grues annonciatrices du printemps ?

 

Et sont-elles passées au-dessus de chez Mary, Claudine/Canelle et Sherry en Bretagne, Marylou en Alsace, Andrée/Erato et Françoise Andersen en Rhône-Alpes, MéméYoyo et Mamylou dans les Pays-de-la-Loire, Marianne68 et Sylvie en PACA, Val1603 en région parisienne et Cigalette et Arlette en Belgique ? Un clic et vous saurez...  

 

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 23 Février 2014

rose colored glasses

 

Lundi 17 février

 

J'adore quand Fiston 2 revisite les dictons qu'affectionne tant ma mère et dit : "Là c'est vraiment l'hôpital qui se moque de la charrue avant les boeufs". Moi, ça me fait rire !

 

Mardi 18 février

 

J'adore quand Fifille m'appelle au milieu de l'après-midi au boulot pour me demander si elle peut faire une mousse au chocolat pour le dessert du soir. Hiiiii.

 

Mercredi 19 février

 

J'adore quand j'arrive à motiver les ados pour aller jusqu'au bord du Bassin d'Arcachon et manger avec eux une gaufre au bout de la jetée.  

 

Jeudi 20 février

 

J'adore parler des prochaines vacances et faire des projets à 6... ou 7 (avec la chérie de Fiston 1, qu'est-ce que vous vous imaginiez d'autre ?).

 

Vendredi 21 février

 

J'adore quand je rentre épuisée du boulot et que Fiston 2 me demande si je veux qu'il me fasse un petit thé pour me réconforter. Bah, moi ce serait plutôt un petit apéro dont j'aurais besoin pour me requinquer mais va pour le petit thé !

 

Samedi 22 février

 

J'adore, une fois n'est pas coutume, faire de la pub pour le blog (et le livre) Alors voilà que m'a fait découvrir Cousine Rose, journal de soignés/soignants réconciliés. À lire absolument sans modération.

 

Dimanche 23 février

 

J'adore tout le programme du jour : grasse mat', popotte, repas/tajine à 6, café au soleil avec le nouveau bouquin que je viens de commencer et que m'ont offert Fiston 1 et sa chérie pour Noël (voir ci-contre), ciné en famille (même si le film était un navet, private joke inside les cousines) !

 

Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon dimanche.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #mes kifs de l'année

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Publié le 22 Février 2014

ALORS VOILA

« Alors voilà », c'est l'histoire d'un blog qui est devenu un livre. Il y a à peine un an, Baptiste Beaulieu, 27 ans, interne aux urgences de l'hôpital d'Auch (Gers), se met à chroniquer chaque jour une histoire vécue par lui ou l'un de ses collègues. L'incroyable quotidien « de la vie de ceux qui sont couchés et de ceux qui les relèvent » y est si bien raconté que le blog obtient une belle audience et décroche, en janvier, le premier prix Alexandre Varney lors du Congrès national des internes de médecine générale [...].

Le Monde - 14.11.2013

Les posts sont courts, plein d’autodérision, souvent titrés avec malice. Chacun commence par « Alors voilà », gimmick existentiel d’où le blog (et le livre) tire son nom et comporte un « VRAIMENT » quelque part. S’y mêlent à l’occasion [...] des paroles de chanson ou citations intempestives. Ça brasse large : de Sénèque à Dylan, de Nana Mouskouri à Air Wick.

Le Nouvel Obs Rue 89 - 17.11.2013

Alors voilà le récit au quotidien d’un apprenti médecin qui joue des claquettes entre les différents services des Urgences avec ses co-internes. Là, pendant sept jours, il décrit à une patiente en stade terminal ce qui se passe sous les blouses et dans les couloirs. Pour la garder en vie le temps que son fils, bloqué dans un aéroport, puisse la rejoindre. Se nourrissant de situations bien réelles, vécues par lui ou par ses collègues, chirurgiens ou aides-soignants, Baptiste Beaulieu passe l’hôpital au scanner. Il peint avec légèreté et humour les chefs autoritaires, les infirmières au grand cœur, les internes gaffeurs, les consultations qui s’enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients... Par ses histoires d’une sensibilité folle, à la fois touchantes et drôles, il restitue tout le petit théâtre de la comédie humaine. Un bloc d’humanité.

Chez Fayard - 9.11.2013

Son blog attire entre 13 000 et 17 000 visiteurs par jour. Patients et médecins mélangés.

L'Express - 28.2.2013

Quelques posts pris au hasard pour vous donner envie de lire tout le blog (ou tout le livre) d'un coup : Des histoires de vieux, Vol au-dessus d'un nid de coucou, Les noms de ceux qui attendent, Paranormal Nephrology, Le jour où j'ai été nul entre 19h30 et 20h00, Bobo la Foufounette ? 

Merci Cousine Rose de m'avoir fait découvrir ce blog... À lire de toute urgence.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #livres-auteurs

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Publié le 21 Février 2014

ysl.jpg 

Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.

Ça, c'est le pitch. Je m'attendais donc à de la haute-couture, des défilés, des couleurs, de la mode, de l'élégance, du génie, du luxe, du rêve...

Il y en a eu... mais pas que... pour moi en tout cas pas assez.

Assez loin de l'univers professionnel d'Yves Henri Donat Mathieu-Saint-Laurent (son vrai nom où Mathieu n'est pas un prénom mais une partie du nom de famille) et de son image costumée et polissée, le film dépeint surtout la relation amoureuse entre le couturier et Pierre Bergé, leur passion chaotique, leurs infidélités réciproques, la complexité de leurs sentiments et le côté obscur du créateur, ses démons, sa timidité maladive, ses névroses, son comportement psycho-maniaque, ses consommations massives d'alcool et de drogues diverses, ses dépressions, sa personnalité borderline... 

Rien à dire sur le jeu des deux acteurs principaux (Pierre Niney -même pas 25 ans- et Guillaume Gallienne) et de Victoire (Charlotte Le Bon), ils sont vraiment bien. Mais les autres (Laura Smet, Marie de Villepin, Nikolai Kinski en Karl Lagerfeld,...) sonnent faux, je n'ai pas aimé. Trop surfaits, trop de tout, trop de trop.

J'ai adoré le début avec des moments de la jeunesse d'YSL à Oran, son entrée fulgurante dans le monde de la mode à la mort de Christian Dior, sa rencontre/coup de foudre avec Pierre Bergé, le tout sur fond de décors de la fin des années 50. Mais rapidement le film ne raconte plus grand chose, c'est une succession de scènes décousues dans lesquelles on a bien du mal à trouver un fil conducteur, si ce n'est l'amour homosexuel d'YSL, sa décadence/déchéance programmée et sa cour joyeusement cocaïnée.

Le réalisateur en rendrait presque YSL banal, loin du génie qui a révolutionné le monde de la mode et sur lequel on aurait aimé en savoir un peu plus.

Et moi, pendant ce temps, je n'ai pas arrêté de regarder ma montre... J'ai trouvé le film looong, somnolent et pourtant cette fois c'est moi qui avais choisi. En sortant, Jules et moi on a eu la même pensée : heureusement que les ados avaient préféré ce soir-là rester à la maison pour revoir une énième fois Harry Potter au lieu que de nous accompagner sinon on n'était pas prêts de les ressortir au ciné avec nous de sitôt.

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 19 Février 2014

Rédigé par vivi

Publié dans #vacances-week-ends

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Publié le 17 Février 2014

ciel 17 février

 

Amis petitcoindecielophiles, bonjour.

 

Ouf, les vacances scolaires sont là. Même s'il n'y a eu que 6 semaines de cours pour les enfants depuis les derniers congés, elles sont plus que bienvenues. Fiston 1 les attendait avec impatience (même s'il s'est trouvé un job étudiant pour un mois), Fiston 2 était au bout du rouleau, Fiston 3 accusait des signes de fatigue et Fifille ne parlait plus que de ça. Ni Jules ni moi n'avons prévu de nous arrêter mais quand le rythme des enfants change, celui des parents suit le même chemin. C'est donc tout bénéf' pour nous aussi.

 

Ouf, côté festivités, une période plus calme s'annonce. Après des anniversaires, des sorties, des réunions, des obligations et même un mariage, c'est relâche.

 

Ouf, il semblerait que Fiston 3 ait trouvé un stage qui lui convienne pour les mois de mai et juin prochains, dans un journal et sur Bordeaux, pile poil comme il le souhaitait. Il n'y a plus qu'à obtenir l'accord de l'école et ce sera ça de moins à penser.

 

Ouf, je sais encore faire du vélo. Depuis le temps que je ne l'avais pas sorti de son rack, il est tout rouillé (ah non, mince, il l'était déjà avant) ! Toujours optimiste, j'étais partie pour faire un tour de 20 km mais au bout de 2 j'étais déjà crevée. Alors, j'ai décidé que 10 km ce serait déjà pas si mal. Et puis, finalement, j'en ai fait 20 quand même, comme quoi, dixit belle-maman, quand Vivi a une idée derrière la tête elle ne l'a pas ailleurs.

 

And last but not least, ouf, le soleil est revenu. Alors que je consultais mon calendrier dans la cuisine où je note tout, y compris la pluviométrie (comme si je n'avais que ça à faire), je me suis rendue compte qu'il a plu absolument tous les jours depuis le 19 janvier dernier. L'épisode humide est-il terminé ? Je n'en sais rien mais, en tout cas, aujourd'hui, aucun nuage gris à l'horizon. Le ciel est bleu plus que bleu et l'air est doux. 14° au thermomètre, c'est Byzance.

 

Pour la météo des autres régions, c'est là : chez Mary, Claudine/Canelle et Sherry en Bretagne, Marylou en Alsace, Andrée/Erato et Françoise Andersen en Rhône-Alpes, Minouche en Poitou-Charentes, MéméYoyo et Mamylou dans les Pays-de-la-Loire, Carole en Nord-Picardie, Marianne68 et Sylvie en PACA, Cigalette et Arlette en Belgique et Nadia-Vraie au Canada. 

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 16 Février 2014

plume rose 

 

 

 

Lundi 10 février

 

Des kifs qui datent d'hier, alors tant qu'à tricher j'en mets deux pour la peine ! Double surprise dans ma boîte aux lettres en revenant de notre exil imposé par Fiston 2 : l'une de la Vieille Marmotte, l'autre de Melle Bulle. Merci merci merci et vive la toile !

 

Mardi 11 février

 

Le coucher de soleil dans la voiture en revenant du boulot... Imaginez ! Il y avait du rose bébé, du bleu bébé, un peu de jaune bébé et une touche d'orange bébé. Des couleurs tendres pour un ciel tout en douceur mais avant et après c'était rien que du tout pourri.

 

Mercredi 12 février

 

Le retour bien éphémère du soleil : alors, faire une balade et marcher les yeux fermés en essayant de compter au moins jusqu'à 15.

 

Jeudi 13 février

 

Une séance d'essayage avec Fifille en vue d'un mariage imminent, ça vaut son pesant de cacahuètes. Fous rires garantis. On a quand même fini par trouver une tenue qui plaise à la fois à Fifille et à Vivi (mais pas évident). 

 

Vendredi 14 février

 

L'apéro du vendredi soir (et de la St-Valentin en plus) après une semaine exténuante au boulot. Vraiment bien de se retrouver en famille au coin du feu et autour de la table basse, avec 1000 choses à se raconter (enfin... surtout moi).    

 

Samedi 15 février

 

Certains diront qu'ils avaient le temps, d'autres diront qu'il était temps. La cousine de Jules (la "petite dernière" qui n'a que quelques semaines de moins que moi) et son amoureux se marient ! Je souris à ce qui est déjà un souvenir et aux bons moments passés avec les cousines et les cousins. Mais surtout les cousines.

 

Dimanche 16 février

 

Dur dur les lendemains de bringue. Cependant, une belle journée tous en famille et la fête qui se prolonge pour quelques heures encore.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 15 Février 2014

schmitt 

La dernière fois, j'avais passé une très bonne soirée littéraire avec Amélie. Et ma copine.

Alors, quand l'occasion s'est à nouveau présentée, je n'ai pas hésité à remettre ça avec Eric-Emmanuel. Et ma copine bien sûr, sinon quel intérêt ? Elle s'est une nouvelle fois gentiment occupée de tout, et spécialement de faire la queue pour aller récupérer des invitations, deux fois, car la première Eric-Emmanuel était malade, le pauvre. On ne change pas une équipe qui gagne surtout quand on a la chance d'avoir une copine comme ma copine, n'est-ce pas ?

Alors alors alors ? Je l'ai trouvé comment EES ? Plus grand, plus jeune, plus imposant, plus accessible (d'un autre côté il était aussi un peu là pour ça) que ce à quoi je m'attendais. Moins imbu de sa personne aussi que le jour où il avait rencontré les étudiants de la classe de prépa de Fiston 2 à qui il avait dit en substance "Alors vous voyez mes petits, si vous travaillez bien à l'école, peut-être aurez-vous un jour la chance de devenir intelligent et célèbre comme moi".

Le saviez-vous ? Son père fut champion de France de boxe française et sa mère championne de course à pied. Et lui élève de Khâgne admis à l'ENS, puis agrégé de philosophie, puis enseignant au lycée militaire de St-Cyr, puis à Cherbourg, puis à l'université de Chambéry, puis... ben... ce qu'on sait plus classiquement de lui.

Outre le plaisir (et la nécessité sans doute aussi un peu) de venir à la rencontre de son public Eric-Emmanuel a présenté son dernier livre Les Perroquets de la place d'Arrezzo.

«Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime. Signé : tu sais qui»... Cette lettre anonyme trouble l’existence des riverains de la place d’Arezzo. Dans ce quartier élégant de Bruxelles, quel original, quel pervers, quel corbeau déguisé en colombe s’acharne à violer leur intimité ? Le message entraîne autant de promesses et d’attentes que de déceptions et de catastrophes, chacun l’interprétant à sa façon. Menée par Eric-Emmanuel Schmitt, cette ronde effrénée devient l’encyclopédie des désirs, des sentiments et des plaisirs, le roman des comportements amoureux de notre temps.

Mais ma copine a été beaucoup plus directe en résumant la 4ème de couv' à sa façon : "D'autres l'avaient fait, mais lui pas encore, alors ça y est, il a écrit lui aussi son porno." Ça, c'est dit !

Comme la dernière fois, ma copine a voulu se faire dédicacer son livre. Alors j'ai fait pareil. Quand j'ai décliné mon identité (et comme le livre parle d'amour), EES m'a dit :

- "Pas plus tard qu'hier, un couple est venu me voir pour une dédicace : ils s'appelaient Paul et Virginie.

- "Ah oui ! ai-je répondu, "j'ai un très bon collègue qui s'appelle Paul.

- "Et alors, tonitrua-t-il, "mais qu'est-ce que vous attendez ?

- "De lui ? Ben... euh... rien ! Par contre, mon mari s'appelle Jules... mais Jules-Paul (si, si, véridique) !

Et je suis repartie avec mon pavé de 730 pages sous le bras.

Rendez-vous dans quelques semaines mois quand j'aurai tout lu.

 

ees

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Rédigé par vivi

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Publié le 12 Février 2014

 

PETIT BEURRE LU

Le Petit-Beurre LU (connu aussi sous l'appellation VPB - Véritable Petit-Beurre), on le présente plus !

Et pourtant...

Savez-vous que s'il porte ce nom c'est grâce à Louis Lefèvre-Utile, fils des fondateurs de la société LU, qui a imaginé en 1886 un gâteau qui puisse être mangé tous les jours.

Ainsi, il a :

- 4 petites oreilles aux coins, comme les 4 saisons,

- 52 dents tout autour (14 dans la longueur, 10 dans la largeur + 4 oreilles) comme les 52 semaines de l'année,

- 24 points (4 rangées sur 6 colonnes) qui s'identifient aux 24 heures de la journée.

Bien pensé, n'est-ce pas ? Mais ce n'est pas tout :

- il mesure 65 mm de long, 54 mm de large, 6,5 mm de hauteur et pèse 8,33 g ni plus, ni moins,

- pour la forme et le lettrage, Louis s'est inspiré d'un napperon brodé de sa grand-mère,

- la lettre B du Petit-Beurre est située à l'exact centre du gâteau,

- le doré du biscuit est naturel et uniforme mais un peu plus soutenu sur les dents (aviez-vous remarqué ?),

- si on empile 8 Petits-Beurre, l'épaisseur est égale à la largeur du biscuit,

- cela permet de réaliser des paquets carrés de 24 gâteaux, autant d'heures que dans une journée...

- mais aussi de rationaliser l'emballage, le transport et le stockage,

- en effet, 1 milliard de Petit-Beurre se vendent chaque année, soit 9 000 tonnes, soit 41 millions de paquets...

Etonnant, non ?

Et maintenant, essayez donc de déguster un Petit-Beurre sans penser à rien comme avant.

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Rédigé par vivi

Publié dans #le saviez-vous

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Publié le 10 Février 2014

ciel-10-fevrier.jpg

 

Imaginez un Petit coin de ciel bas, gris, plombé, sombre, tourmenté et lugubre.

 

Une pluie incessante qui crépite sur les toits, les bâches et tambourine sur les puits de jour. Quand elle s'arrête, ce n'est que pour recommencer de plus belle un peu plus tard.

 

L'éclairage public qui reste allumé une bonne partie de la journée.

 

Un vent qui houhoue, qui souffle, qui fulmine, qui hurle parfois.

 

Les arbres sombres, décharnés et maigres qui dansent malgré tout dans les bourrasques.

 

Les feuilles qui se laissent emporter et tournoient, tourbillonnent et virent, impuissantes quand la nature tempête.

 

Le lac dans le jardin qui s'étire puis se rétrécit puis s'étire et se gonfle à nouveau au gré des intempéries et ce depuis plus d'un mois.

 

Le sol, gorgé comme une éponge, qui sprotche dès qu'on marche dessus, qui aspire les bottes en caoutchouc dans un bruit de suscion et qui bubulle à chaque pas.

 

Les égouts qui vomissent en permanence, saturent et débordent, les flaques dans les rues comme des mares.

 

Heureusement, ce n'est "que" ça et rien de plus, du moins chez moi un peu à l'intérieur des terres. Je me sens complètement épargnée et privilégiée.

 

J'espère que c'est aussi le cas des autres participantes à ce Petit coin de ciel du lundi : Mary (voir ses deux articles et ) et Canelle/Claudine en Bretagne, Françoise Andersen et Andrée/Erato en Rhône-Alpes, Carole en Nord-Picardie, Val 1603 en région parisienne, Marianne68 et Sylvie en PACA, Minouche en Poitou-Charentes, Marylou en Alsace, Mémé Yoyo dans les Pays-de-la-Loire, Cigalette en Belgique, Nadia-Vraie au Canada, Arlette sur la route et de vous tous, blogueurs de passage ou fidèles lecteurs.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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