Publié le 30 Janvier 2014
Avant de vous raconter l'histoire qui se passe dans ce livre, je dois tout d'abord vous raconter l'histoire de ce livre.
Si vous avez tout bien suivi, vous vous rappellerez sans doute qu'il m'avait été offert par Cécé lors de notre rencontre de blogueuses du mois de septembre dernier.
Si vous n'avez pas tout bien suivi, ou que accessoirement vous avez une vie en dehors de mon blog et donc de multiples autres choses à penser, vous pouvez toujours vous rattraper en remontant dans le temps jusque là....
Mélissa avait donc à cette occasion organisé une ronde des cadeaux et, tandis que je devais offrir un petit quelque chose à Valérie, c'est Cécé qui m'avait de son côté gâtée en m'offrant entre autres ce livre d'Amélie Nothomb, auteure dont je suis si friande que j'en parlais déjà dans un billet au tout début de mon blog...
Depuis ma rencontre avec la célèbre auteure belge, et son avant-dernier livre paru à la rentrée 2012 (qui m'avait un peu déçue), je n'avais plus rien lu d'elle.
Une forme de vie est son 19ème roman, paru à l'automne 2010.
Ce matin-là, je reçu une lettre d'un genre nouveau...
Il relate une correspondance fictive entre Amélie Nothomb et Melvin Mapple, un soldat de 2ème classe de l'armée américaine posté à Bagdad en Irak. Cette relation épistolaire mène à une certaine amitié entre l'écrivaine et ce soldat devenu terriblement obèse, et ramène l'auteure à ses propres échanges écrits, à l'importance qu'elle accorde aux lettres et aux relations qu'elle entretient avec ses lecteurs, à sa relation à la nourriture aussi... On sent bien qu'elle puise largement son inspiration dans son vécu.
En dire plus, ce serait en dire trop, mais je peux quand même ajouter que j'ai bien aimé ce roman, qui s'apparente comme d'habitude plus à une nouvelle et se lit très vite.
Il faut quand même dire que la chute est un peu bizarre... Mais, tout bien réfléchi, à quoi d'autre peut-on donc s'attendre avec une écrivaine qui utilise des mots tels que opistographie, germanopratine, voïvodine, hégémonie ou archimandrite ?