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Publié le 2 Juillet 2017

VIVI JURY

Celles et ceux qui me suivent depuis longtemps savent que je n'ai pas toujours été secrétaire médicale. Avant ça, j'ai eu une autre vie. Celle d'une maman au foyer 24h/24 pendant 16 ans. Et puis, un jour, j'ai décidé de reprendre une activité. Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain. J'ai hésité, réfléchi, pesé le pour et le contre, douté... Et mes 9 mois de formation ont été intenses, éprouvants, souvent difficiles mais si riches, si épanouissants. On peut dire que j'ai puisé jusqu'au fond de moi même pour aller jusqu'au bout, décrocher mon diplôme et, deux jours après l'examen final, signer un CDI pour un emploi que j'occupe encore à ce jour.

(voir ci-dessous des liens vers une sélection d'anciens articles tout droits sortis du passé)

. ma décision initiale,

. le bilan de deux semaines de découverte du métier de secrétaire médicale,

. les résultats de la sélection à la formation,

. les débuts de la formation,

. retour à l'école : pas si facile d'écrire sans fautes,

. mon coup de foudre pour la terminologie médicale,

. le bilan du 1er trimestre,

. la joie d'être en vacances à Noël,

. début mars : la fatigue s'accumule,

. la fin du 2ème semestre,

. mes notes,

. le début de la fin,

. mes états d'âme la veille de l'examen final,

. les jours qui ont suivi la fin de la formation,

. diplômée !

Si je me replonge dans ces souvenirs et si je vous raconte tout ça, c'est que cette année je me suis retrouvée de l'autre côté de la barrière (ou plutôt du bureau), en tant que jury à la présentation du projet d'action des futures diplômées.

C'était vraiment bizarre : d'un côté, j'avais mon rôle de professionnelle à tenir et j'ai été parfois sévère. Impossible par exemple de laisser passer une tenue un peu trop cool (des tongs, franchement !), une faute de frappe ou de grammaire sur le diaporama ou sur le travail écrit (l'orthographe valait 1/4 de la note soit 5/20 et toutes les personnes dont j'ai corrigé le travail ont eu 0/5, oups ! D'un autre côté, l'orthographe, pour une secrétaire médicale, c'est quand même un peu le b.a.-ba, non ?), un parler un peu trop familier (y'en a une qui a "balancé une info" à sa collègue !) ou pas assez approprié (une autre a tapé un courrier ! Nooon, pitié, pas taper).

Et d'un autre côté, je me suis tout à fait mise à la place des candidates, je pouvais ressentir leur stress et leur émotion comme si j'étais elles, je pouvais imaginer les heures et les heures de travail derrière un power point de 5 minutes et une présentation orale de 10 minutes, je savais exactement le soin qu'elles avaient apporté à leurs tenues (bon, pas celle avec les tongs qui avait aussi un jean troué) et presque entendre leur coeur battre à 100 à l'heure. J'ai pensé à mes enfants, qui eux aussi passent en ce moment des oraux et des entretiens. J'avais envie d'être indulgente et généreuse, de leur mettre une bonne note, de minimiser leurs erreurs et leurs manquements, d'écouter mon coeur et de me convaincre que ça pouvait arriver à tout le monde de faire une mauvaise interprétation, un oubli ou une maladresse.

Je me suis carrément sentie comme Dr Jekyll et Mr Hyde, ou comme Hulk, alias le Dr Robert Bruce Banner, coupée en deux : moitié gentille moitié méchante.

Assez curieux au final d'être de la partie adverse... Mais très intéressant ! Et si je suis sollicitée à nouveau l'année prochaine, je recommencerai (en apprenant moi aussi de mes erreurs, y'a pas de raison...).

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Rédigé par vivi

Publié dans #formation-boulot

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Publié le 5 Avril 2017

DICTEE POUR LES NULS 2017 : LA GENT AILEE...

La photo de mon Silent Sunday # 44 était un peu énigmatique, c'est vrai. Mais en cherchant, on pouvait facilement deviner de quoi il retournait : la fameuse Dictée pour les Nuls (en hommage à celle de Bernard Pivot) qui a eu lieu au Salon Livre Paris le 25 mars dernier, animée par Jean-Joseph Julaud. Pour la 8ème édition, le célèbre auteur de la collection "Pour les Nuls" a proposé une nouvelle fois à tous les amoureux de l'orthographe de tester leurs connaissances et rédiger sous la dictée un texte "redoutable et charmant".

Trois catégories étaient mises en place : juniors (jusqu'à 15 ans), amateurs et experts.

Un jeune collégien de 14 ans, Eden, a remporté la palme en ne faisant que 4 fautes en "juniors". Philippe, un professeur d'allemand a été sacré roi des experts avec seulement 5 fautes. Et c'est Riana qui a été la plus forte en amateurs, avec 12 fautes.

Je n'ai pas participé à cette dictée. Je ne faisais que passer par là... Dommage, j'aurais bien voulu m'essayer à cet exercice... et découvrir ma note. Même à un seul point la faute, je me demande si j'aurais pu éviter le zéro...

Et vous ?

Pour le savoir, à vos stylos ! (et pour aller plus loin, la correction avec toutes les explications du pourquoi du comment, c'est )

La gent ailée

Une légende berbère prétend que, pour voyager, l’être humain se déguise en cigogne. Alors qui sait… Peut-être que vous tous ici aujourd’hui, quels que soient votre apparence et votre air bien sage, et quoi que vous puissiez arguer, vous êtes à peine remis d’une folle migration où vous vous êtes laissés glisser, parmi quelque quatre-vingt mille de vos semblables, vers les Colonnes d’Hercule, avant d’aborder le pays du couchant lointain : le Maroc.

Inutile de vous dissimuler davantage : vous appartenez sans nulle conteste à la gent ailée puisque vous tenez en main l’ultime indice qui vous trahit : une plume, ou du moins son avatar moderne.

[Fin de la dictée pour les juniors]

Alors, quelque concentrés que vous paraissiez tous, rêvons ensemble qu’entre deux cumulonimbus gris-blanc, nous glottorons de nouveau vers l’éther où depuis toujours se sont plu nos migrations de haut vol sans que quiconque les contrariât.

Passé Gibraltar et son détroit, voici, selon Henry de Montherlant, la ville « à la gorge bleuâtre, tourterelle sur l’épaule de l’Afrique » : Tanger ! Voici, inscrits dans le souvenir de ce port, Henri Matisse qui y affina ses bleus et oranges favoris, et Eugène Delacroix qui y peignit de brûlantes fantasias.

Quelques coups d’aile vers le sud, et nous arrivons chez les Fassis parmi les familles desquels naquit celui qui nous offrit voilà trente ans La Nuit sacrée, prix Goncourt : Tahar Ben Jelloun. Fès, aux médersas richement décorées de muqarnas, aux zelliges variés où se sont mêlés tesselles colorées et abacules vernis, raconte ses douze siècles d’histoire à travers ses charmants labyrinthes.

Meknès, Rabat, Casablanca, Marrakech, Essaouira, escales de rêve, la route des mille casbahs et ses ksour de pisé…

Vite, sonnons la fin de la récré, sinon, nomades ravis sur nos nuages favoris, nous allons y rester ! Retour au salon, point final avant la correction !

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Publié le 18 Octobre 2014

Rédigé par vivi

Publié dans #enfants, #formation-boulot

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Publié le 28 Mars 2014

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Car le vendredi soir, je suis juste vidée de toutes mes forces, plus bonne à rien de rien.

Car le vendredi soir, je suis aussi énergique qu'une crêpe, ou une serpillère, chu su l'radar.

Car le vendredi soir, mon cerveau est comme une vieille éponge abandonnée dans le jardin tout l'hiver. 

Car le vendredi soir, les yeux me brûlent tellement j'ai passé de temps sur les écrans.

Car le vendredi soir, je peux me démaquiller et ensuite me frotter les yeux tant que je veux.

Car le vendredi soir, je suis juste épuisée, claquée, crevée, lessivée, essorée, vannée, rincée, cuite, out, dans le gaz.

Car le vendredi soir, tout ce que je veux c'est aller me coucher et dormir au moins 12 heures.

Car le vendredi soir, quand je rentre du taf, les enfants sont tous blottis sur le canapé en se racontant leur semaine.

Car le vendredi soir, Jules est aux fourneaux.

Car le vendredi soir, je suis en week-end pour 3 jours.

Car le vendredi soir, je ne pourrais pas travailler un jour de plus, mon compte est bon.

* Dieu merci, c'est vendredi !

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Rédigé par vivi

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Publié le 3 Octobre 2013

Je n'arrête pas de le dire : j'ai des collègues formidables !

Dimanche, c'était mon anniversaire et celui de mon blog aussi mais ça elles ne pouvaient pas le savoir alors (comme lundi je ne travaillais pas) voilà ce que j'ai trouvé mardi matin sur mon bureau :

LE PLUS BEAU BOUQUET QUE J'AIE JAMAIS REÇU DE MA VIE !!!

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Vous comprenez mieux maintenant pourquoi j'aime mon travail et pourquoi j'y vais avec tant de plaisir ?

bouquet

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #formation-boulot

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Publié le 12 Juillet 2012

Après neuf mois d'efforts,

de fous-rire, de sourires, de belles rencontres, de repas entre copines,

de fierté, de satisfactions, de retours positifs, d'encouragements,

de travail, d'apprentissages, de découvertes, de cerveau qui turbine, de connaissances acquises, de lecture,

de devoirs, de classement, de révisions, de recherches, de mots de terminologie médicale décortiqués,

de sacrifices, de fatigue, de stress, d'énervement, de nuits trop courtes, de journées à bailler,

de lutte contre le sommeil, de réveils difficiles, de découragement, de disputes, d'insomnies,

de coups de mou, de coups durs, de coups de pompe, de coups de gueule, de coups tordus,

d'interrogations, d'hésitations, de contrariétés, de larmes versées, puis séchées,

de kilomètres parcourus, de jours rayés sur le calendrier,

de tablettes de chocolat englouties, de kilos perdus, puis repris, puis reperdus, de gamelles réchauffées,

d'euros dépensés dans la machine à café, de tubes de vitamine C avalés,

de levers de soleil sur la rocade,

d'heures passées sur mon ordinateur, d'heures passées dans la voiture,

de tableaux Excel réalisés, de documents Word saisis, de diaporamas Power Points conçus,

de conseils donnés, et reçus,

d'amitié, de soutien, de solidarité,

de week-ends studieux, de semaines chargées,

de course contre la montre,

d'articles écrits sur Overblog, de commentaires reçus, de réponses données,

je peux enfin regarder derrière moi et me dire : "Ça y est ! Cette fois, c'est fini" !

Car, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, c'est officiel, je suis diplômée !

Ouf !

diplome

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Rédigé par vivi

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Publié le 5 Juillet 2012

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Onze jours se sont écoulés depuis mon dernier article et, si je n'en ai pas fait d'autres, c'est juste que je n'ai PAS EU LE TEMPS. Il me semble que je n'ai pas touché terre (au sens propre du terme), que j'ai dormi uniquement quand mon corps le réclamait à grands cris, que je n'ai absolument rien fait de ce que j'avais prévu de faire mais que j'ai malgré tout accompli une foultitude de choses (la déesse aux mille bras n'aurait pas fait mieux) et que j'ai été d'émotion en émotion ce qui m'a naturellement fait passer du rire aux larmes, de l'angoisse au soulagement et de la contrariété à l'apaisement.

Drôle de période que celle-ci en tous cas et je ne sais pas ce que je ressentirai en y repensant... dans quelques mois ou dans quelques années...

J'essaye de résumer en deux mots mais ça va être dur !

1. Tandis que Jules pédalait foufurieusement dans les Alpes (Genève-Nice à vélo en six jours, ça vous fait peur ? Eh ben, pas à lui !), je surmontai moi aussi une épreuve, différente certes mais digne de ce nom, la dernière d'une série de six, marquant la fin finale ultime tant attendue de ma formation. Je vous rassure tout de suite, tout s'est bien passé. J'ai bien fait quelques petites bourdes, mais pas de quoi ablater ma note de 10 points ! J'attendais ce moment avec une impatience non dissimulée depuis quelques semaines... Eh bien, il ne me reste plus maintenant qu'à me retourner et à regarder derrière moi ! Que de chemin parcouru en un an ! Voilà ! C'est fini ! Circulez, y'a plus rien à voir, comme dirait le bon commissaire San-Antonio ! Enfin, en théorie... car il faut quand même attendre les résultats officiels ! Réponse donc  le 11 juillet !

2. En attendant, et en l'absence de Jules, j'ai déjà pré-fêté l'événement avec les cousines...Un week-end bien arrosé rempli, qui s'est terminé en apothéose par la représentation de la pièce de théâtre de Fiston 2. Il jouait une vieille gouvernante acariâtre et s'était pour l'occasion acheté un petit tailleur vert pâle de toute beauté et un chemisier blanc à frou-frou à faire pâlir d'envie toutes les fashionistas.

3. J'ai cru que j'allais pouvoir souffler pendant trois jours, juste avant d'enchaîner sur un CDD/remplacement de 2 mois qui était bien calé depuis plusieurs semaines, mais une autre lettre de candidature écrite courant juin s'est subitement transformée en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire en CDI, débutant le lundi 2 juillet, et faisant valdinguer d'un coup d'un seul tous mes projets pour les mois de juillet et août ! Y'avait plus qu'à tout réorganiser mais, pour un CDI, qui ne s'en réjouirait pas ?

4. Il n'y a pas que moi qui ai terminé l'année scolaire ! Les enfants aussi ! Car souvenez-vous, j'ai des enfants ! Beaucoup même. Et certains jours j'ai bien failli l'oublier. Heureusement qu'ils sont grands, et gentils, et raisonnables, et responsables, et attentionnés, et...  Avec eux toutefois il faut compter sur un lot de vieux livres à restituer, de nouveaux livres à commander, de trajets en voiture à accomplir, de soirées entre copains pour fêter la fin de l'année à ne pas manquer, de copines à inviter, de vacances à organiser, de concert à aller écouter, d'inscriptions pour la rentrée à effectuer, de jeans à changer, de soldes à faire... Épuisant pour les mamans !

La seule différence avec les autres années est que je n'ai jamais été autant à la bourre pour faire tout ça (je fais des listes partout pour ne rien oublier) et que, au lieu de noter "sans profession" ou "mère au foyer" sur les fiches de renseignements destinées aux établissements scolaires, j'ai pu inscrire de ma plus belle écriture "secrétaire médicale et médico-sociale".... Cela faisait 15 ans que cela ne m'était pas arrivé... et ben... ça fait tout bizarre... mais un bien fou.

5. Cerise sur le gâteau, j'ai donc commencé mon nouveau boulot lundi dernier. Il y a 1000 choses à apprendre, mémoriser, restituer, assimiler, acquérir, s'approprier, absorber, digérer. Heureusement, ma nouvelle collègue est un amour : j'ai l'impression de l'assommer sans fin de questions tout au long de la journée mais elle me répond avec une patience d'ange. L'équipe est sympa, mon planning est sympa, le travail est sympa. What else ?

Il se trouve que ce nouveau poste est au sein de l'établissement qui m'avait accueillie l'année dernière pour un stage de découverte, à l'époque où je me posais plein de questions sur mon avenir...

Curieuse coïncidence, non ?

Au final, j'ai le délicieux sentiment que la boucle est bouclée... 

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Rédigé par vivi

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Publié le 25 Juin 2012

schtroumpf

"Le prof a dit qu'il ne fallait suuuurtout pas travailler la veille d'un examen, mais qu'il valait bien mieux se reposer... que les révisions de dernière minute ne servaient à rien, sauf à se stresser et à se surcharger de travail... qu'il fallait se déteeeenndre et s'occuper l'esprit avec autre chose comme... regarder un film, écouter du Bob Marley à donf, lire l'Équipe, manger des pizzas ou jouer à des jeux vidéo... que c'était trop tard pour essayer de retravailler un cours non assimilé... que cela pourrait même avoir des conséquences terriblement néfastes ou, pire, être anxiogène !"

Ah bon ? Il a vraiment dit ça, le prof ?

Après trois brevets des collèges, trois bac français, deux bac généraux, six partielles et un paquet de concours et d'examens "blancs", je les ai entendus souvent, ces mots, dans la bouche de mes ados, assez adeptes dans l'ensemble il faut bien le dire du "moins j'en fais, mieux je me porte, mais heureusement je peux me le permettre".

Qui aurait cru, pourtant, que je reprendrais un jour ces paroles à mon compte ?

Je ne me suis pas laissée allée à me vautrer comme une crêpe devant des écrans (bon, oui, OK, à part là maintenant tout de suite mais ça, ça ne compte pas vraiment), mais je me suis au contraire battue fougueusement contre les mauvaises herbes et heureusement j'ai gagné, j'ai tondu le jardin dans tous les sens, j'ai brodé avec bonheur quelques petites croix (là c'était plus calme), j'ai fait deux-trois allers-retours LaCampagnePaumée/LaCivilisation (dixit les gosses), bref, j'ai essayé de m'occuper frénétiquement, j'ai brassé de l'air même parfois, tout ça pour éviter de penser à la dernière épreuve de l'année, la fameuse étude de cas de quatre heures tant redoutée par mes copines et moi aussi c'est kif-kif pour tout le monde 8h30-12h30nonstopmêmepasledroitdesortirdelasallepourallerfairepipinonmaisjtejure...

J'ai aussi préparé mes petites affaires : mes stylos, ma règle, ma colle, mon agrafeuse, ma montre, ma bouteille d'eau, mes petits en-cas et mes vêtements histoire de ne pas chercher pendant trois plombes demain matin ce que je pourrais bien me mettre de pratique et de confortable sur le dos.

Plus que 17 jours...  C'était il y a 16 jours...

Nous y voilà.

Il ne me reste plus maintenant qu'à boire une bonne tisane, me blinder de pensées positives, visualiser la réussite et aller dormir comme un bébé...

Meeeuuh siiiii. Je peux l'faire si j'veux.

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Rédigé par vivi

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Publié le 9 Juin 2012

Cette fois ce n'est pas de musique qu'il s'agit, mais de choses plus sérieuses et personnelles comme... ma formation !

Tiens, tiens ! Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas tannés avec ça, hein ?

Car pour vous fidèles lecteurs/trices qui avez suivi dans cette rubrique depuis un an tous les prémices de mon retour dans le monde cruel et impitoyable du travail et de la vie active, mes réflexions, les épreuves de sélection, les bonnes nouvelles, mes hésitations puis ma décision, mes péripéties, mes états d'âme, mes découvertes, mes stages, mes coups de mou et mes bonnes notes, j'annonce avec plaisir que tout cela fera bientôt partie d'un passé bien passé.

En effet, mes neuf mois de formation s'achèvent dans deux semaines et demi et c'est tant mieux avoue-je franchement sans le moindre état d'âme !!

Depuis cinq semaines, je suis en stage dans un centre d'imagerie médicale. Cela me plaît beaucoup, c'est vraiment très intéressant et très formateur mais intense et je rame rame rame comme jamais. Entre temps, j'ai passé quatre épreuves : celle que je croyais avoir raté (14/20 quand même), deux très réussies (dont un oral) et la formation aux gestes et soins d'urgence. Passionnant ! Vous êtes volontaires pour un petit massage cardiaque ou une manoeuvre de Heimlich pour voir ? Reste une évaluation orale (jeudi prochain) que je prépare activement depuis quelques jours et une étude de cas de quatre heures qui aura lieu le 26 juin.

Et après ? Et après ?

Après ? Et ben C'EST FINI !!! F-I FI, N-I NI.

Y'aura plus qu'à attendre les résultats et mon diplôme.

J'avoue que, pour l'instant, c'est de plus en plus difficile de tout mener de front : le stage qui me demande une énergie folle, la préparation aux évaluations et les épreuves elles-mêmes, le stress que cela engendre, les quatre schtroumpfs, la fin de leur année scolaire et leurs projets pour cet été, la maison et le minimum de contraintes qui y sont associées, quelques absences de Jules, les révisions et, pour couronner le tout, les démarches liées à la recherche d'un emploi, car c'est quand même ça le but ! Je dors mal, la fatigue s'installe et je puise au plus profond de moi-même pour trouver la force d'aller jusqu'à la fin du mois (mais rassure toi, fidèle lecteur/trice, j'en trouve encore un peu au fond tout au fond) ! 

Plus que deux semaines et demi, soit 17 jours, soit 408 heures, soit 24.480 minutes, soit 1.468.800 secondes, soit....

Courage Vivi. Courage.

Et vive la méthode Coué. 

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Rédigé par vivi

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Publié le 9 Avril 2012

Je vous avais promis ici de partager avec vous les notes de mes évaluations faites fin février. Les voilà.

Une fois n'est pas coutume, ce ne sont pas celles des ados qui font l'objet d'un article... mais les miennes. Et ils en ont bien profité les gredins...

Ignorant mes autres bons résultats (voir ci-dessous), ils m'ont asséné un sévère et hurlant : "QUOI ! SEULEMENT 11/20 ! MAIS C'EST QUOI CETTE NOTE", que j'ai essayé de justifier de mon mieux d'un air penaud et repentant : "Oui, peut-être, mais c'était presque la meilleure de la promoti... "

Même pas eu le temps de finir ma phrase. Seule contre quatre, je n'ai pas fait le poids. Ils ont été sans pitié et n'ont rien voulu entendre de mes arguments, me faisant bien comprendre que je n'allais pas m'en tirer à si bon compte : "MAIS ON NE VEUT PAS LE SAVOIR ET ON S'EN FICHE COMPLÈTEMENT DES AUTRES, C'EST TA NOTE QUI COMPTE ! FRANCHEMENT ! 11/20 ! ÇA DEVAIT PAS ETRE BIEN COMPLIQUÉ DE FAIRE MIEUX. ET NE VIENS PAS NOUS DIRE EN PLUS QUE TU AVAIS APPRIS TA LEÇON !!" se sont-ils complu à me crier dessus du tac au tac et en chœur, un méga giga gros petit air de revanche dans les yeux...

Je les soupçonne même d'avoir savouré leur vengeance, prenant un malin plaisir à arroser l'arroseur....

Mea culpa, mea maxima culpa. La prochaine fois qu'ils auront un 11/20, c'est décidé, je tournerai ma langue sept fois dans ma bouche avant de faire la moindre remarque désobligeante et je chercherai à avoir le fin mot de l'histoire plutôt que de réagir au quart de tour comme une pauvre écervelée inconsciente et irresponsable....

Décidément, il semble bien que ma formation est encore plus formatrice qu'il n'y paraît...

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Rédigé par vivi

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