Publié le 5 Février 2016
Murmurer à l'oreille des femmes est un recueil de nouvelles par Douglas Kennedy paru en 2015. J'ai lu ce livre l'été dernier et, j'ai beau me creuser la tête dans tous les sens, je ne me rappelle plus une seule des nouvelles publiées, pourtant au nombre de 12. Même quand je relis les titres, elles ne m'évoquent rien. Rien de rien.
Je sais, c'est la loose. Désolée Douglas mais j'ai mis ton pavé en vente sur Le Bon Coin. Avis aux amateurs.
L'amour et la solitude, la possibilité de changer de vie, le hasard des rencontres, les choix qui s'offrent à nous, l'art de la fuite...
Douglas Kennedy explore ses obsessions et livre une variation en douze mouvements, douze histoires tour à tour nostalgiques, drôles ou douces-amères dans lesquelles l'auteur se dévoile comme jamais pour revisiter le discours amoureux.
Autant j'ai bien aimé Le Mec de la tombe d'à côté et la rencontre improbable entre Désirée, (jeune veuve intellectuelle et citadine, plutôt ambitieuse aimant les livres, le théâtre et son appartement tout blanc, aseptisé et ultramoderne) et Benny (bon paysan entièrement dévoué à l'élevage de ses vaches laitières aimant la campagne, les sorties entre amis, la bonne bouffe, les tracteurs et draguer les filles), autant j'ai ramé grave avec la suite Le Caveau de famille.
Car ces deux amoureux-là n'ont rien en commun. Et quand je dis rien c'est rien. Alors concevoir qu'ils aient vécu un temps une passion dévorante, c'est facile, mais imaginer que cette histoire d'amour ait pu durer au quotidien, quand Désirée décide de s'installer à la ferme, c'est juste pas crédible.
Une bonne lecture quand même à emmener avec soi en vacances (surtout le premier tome mais le problème c'est qu'après on a envie de savoir la suite).
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu'il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis...
C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Elle c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui c'est Benny, le paysan. Elle dévore les livres comme les produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils s'accordent trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche…
Comme le disait un critique littéraire suédois : "Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre." C'est gai. Bienvenue dans le caveau de famille !
Pétillant et jubilatoire.
Dans un tout autre style, Les Neuf Dragons est une enquête de l'inspecteur Harry Bosch, personnage de fiction des romans policiers de Michael Connelly.
Dans ce livre, Harry se lance sur la piste des triades chinoises et se rend jusqu'à Hong Kong pour tenter de sauver sa fille Madeline. Difficile de résumer ce polar sans dévoiler l'histoire mais, ce qui débute comme une investigation "classique" va rapidement se muer en une traque personnelle.
L'enquête est bien rythmée, pleine de rebondissements et on a vite envie de savoir la fin (et surtout ce qui peut bien se passer dans la tête d'ados désireux d'attirer sur eux l'attention de leurs parents).
Pas mal, pas mal du tout (même si les cadavres pleuvent à tous les chapitres).
"Rendez-vous donc service, Bosch, et laissez tomber. Nous sommes nombreux. Laissez tomber, bordel."
Au commissariat de police de Los Angeles, ce genre d'appel anonyme ne surprend personne ? Et surtout pas Harry Bosch : dépêché depuis peu sur une affaire de meurtre dans le quartier chinois, il soupçonne des activités de racket des triades locales. En raccrochant, Bosch est convaincu d'avoir vu juste. Reste à le prouver. Le principal suspect s'obstine dans son silence, et l'inspecteur Chu, son coéquipier détaché de l'Unité des Crimes Asiatiques ne lui semble pas franchement digne de confiance.
Préoccupé par l'enquête, Bosch n'a pas trouvé le temps de lire le message vidéo envoyé par sa fille la veille au soir. Elle a 13 ans et vit justement à Hong Kong, avec sa mère. L'écran du portable s'allume sur une vision d'horreur absolue. L'appel anonyme et le message de sa fille se télescopent soudain : le pire cauchemar de sa vie vient de commencer.
La Chute des Géants : Le Siècle tome 1, est un livre que vous avez tous vu tout là-haut dans la colonne de droite et la rubrique "Vivi lit" de ce blog depuis des semaines et des semaines (voire des mois ?). En effet, en grande fan de Ken Follett (j'ai tout lu de lui), je ne pouvais pas manquer de me lancer dans la lecture de cette grande saga historique comprenant 3 volets.
Le hic, c'est que je n'ai pas du tout accroché et qu'au terme de ce premier opus, je suis déçuuue, mais déçuuue, au point que je me demande si je vais lire la suite. Trop long (1000 pages), trop de personnages (plus de 120 répertoriés en début de roman...), trop de passages relatant des faits historiques. Bref, je me suis en-nuy-ée pour la première fois avec toi Ken !!! C'est quand même moche, mais c'est comme ça, alors fallait que je te le dise. Ne sois pas triste, je pense reprendre cette lecture un jour, mais sûrement pas avant la retraite (ou alors si un jour je me casse une jambe et que je suis immobilisée pendant 3 mois).
En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d’insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... Cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – vont se croiser, s’aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l’Histoire : la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. Cette gigantesque fresque dépeint toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants. Des personnages exceptionnels, passionnés, attachants, tourmentés, qui, en dépit des tragédies, bravent les obstacles et les peurs pour s’accomplir. Entre saga historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et lutte des classes, Le Siècle, la nouvelle épopée de Ken Follett en trois volumes, traverse la période la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle…
Enfin, j'ai commencé le livre de Béa Jonhson, Zéro Déchet. Absolument passionnant ! Je l'ai d'ailleurs presque terminé... Article à suivre prochainement donc...