LA MURAILLE DE LAVE
Publié le 18 Septembre 2015
Indridason, vous le savez maintenant, c'est un de mes auteurs chouchou.
Cela faisait toutefois quelques mois que je n'avais rien lu de lui même si ses derniers romans sont achetés au fur et à mesure de leurs parutions en français et figurent toujours en très bonne place sur ma PAL.
Les vacances m'ont permis de remédier à cela et, des trois livres que j'avais emmenés dans mes sacs, j'ai tout naturellement joué la facilité et commencé par La Muraille de lave probablement parce qu'avec Indridason je me savais en terrain conquis et étais à peu près sûre de ne pas être déçue. On ne change pas une équipe qui gagne !
Paru entre La Rivière Noire (lu ici) commissaire Erlendur parti en vacances sur les lieux de son enfance et collègue d'Elinborg qui s'occupe de son côté d'une autre affaire.
Au début du livre, à la demande d'un ami, il tente d'aider discrètement un couple qui subit un chantage.
Sigurdur Oli va se retrouver par hasard témoin du meurtre d'une jeune femme dont il va essayer de retrouver l'auteur. Mais l'histoire ne s'avèrera pas aussi simple qu'on pourrait le croire car Indridason (comme sa consoeur Camilla Läckberg) a une façon bien particulière d'entremêler plusieurs intrigues et de s'intéresser parallèlement à la vie personnelle des protagonistes de ses romans.La Muraille de lave relate essentiellement la crise économique de 2008 et les ravages moraux (ou immoraux) qu'elle a engendrés mais aussi des faits de société comme la pédophilie, l'alcoolisme ou les dérives financières notamment celles des nouveaux riches.<
A l'heure où Fiston 1 et sa chérie terminaient leur périple de 2 semaines en Islande, j'ai particulièrement apprécié ce roman que j'ai lu avec peut-être encore plus de passion que les précédents. Je les ai vus sur les routes au milieu des personnages de l'intrigue, j'ai frissonné en pensant qu'ils auraient pu croiser leur chemin, j'ai vu les paysages à travers leurs yeux et j'ai soupiré de soulagement en tournant la dernière page, méchants punis et gentils retrouvant leur train-train quotidien.
Y'a pas à tortiller : Arnaldur, je suis vraiment fan de toi.