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Publié le 5 Avril 2017

DICTEE POUR LES NULS 2017 : LA GENT AILEE...

La photo de mon Silent Sunday # 44 était un peu énigmatique, c'est vrai. Mais en cherchant, on pouvait facilement deviner de quoi il retournait : la fameuse Dictée pour les Nuls (en hommage à celle de Bernard Pivot) qui a eu lieu au Salon Livre Paris le 25 mars dernier, animée par Jean-Joseph Julaud. Pour la 8ème édition, le célèbre auteur de la collection "Pour les Nuls" a proposé une nouvelle fois à tous les amoureux de l'orthographe de tester leurs connaissances et rédiger sous la dictée un texte "redoutable et charmant".

Trois catégories étaient mises en place : juniors (jusqu'à 15 ans), amateurs et experts.

Un jeune collégien de 14 ans, Eden, a remporté la palme en ne faisant que 4 fautes en "juniors". Philippe, un professeur d'allemand a été sacré roi des experts avec seulement 5 fautes. Et c'est Riana qui a été la plus forte en amateurs, avec 12 fautes.

Je n'ai pas participé à cette dictée. Je ne faisais que passer par là... Dommage, j'aurais bien voulu m'essayer à cet exercice... et découvrir ma note. Même à un seul point la faute, je me demande si j'aurais pu éviter le zéro...

Et vous ?

Pour le savoir, à vos stylos ! (et pour aller plus loin, la correction avec toutes les explications du pourquoi du comment, c'est )

La gent ailée

Une légende berbère prétend que, pour voyager, l’être humain se déguise en cigogne. Alors qui sait… Peut-être que vous tous ici aujourd’hui, quels que soient votre apparence et votre air bien sage, et quoi que vous puissiez arguer, vous êtes à peine remis d’une folle migration où vous vous êtes laissés glisser, parmi quelque quatre-vingt mille de vos semblables, vers les Colonnes d’Hercule, avant d’aborder le pays du couchant lointain : le Maroc.

Inutile de vous dissimuler davantage : vous appartenez sans nulle conteste à la gent ailée puisque vous tenez en main l’ultime indice qui vous trahit : une plume, ou du moins son avatar moderne.

[Fin de la dictée pour les juniors]

Alors, quelque concentrés que vous paraissiez tous, rêvons ensemble qu’entre deux cumulonimbus gris-blanc, nous glottorons de nouveau vers l’éther où depuis toujours se sont plu nos migrations de haut vol sans que quiconque les contrariât.

Passé Gibraltar et son détroit, voici, selon Henry de Montherlant, la ville « à la gorge bleuâtre, tourterelle sur l’épaule de l’Afrique » : Tanger ! Voici, inscrits dans le souvenir de ce port, Henri Matisse qui y affina ses bleus et oranges favoris, et Eugène Delacroix qui y peignit de brûlantes fantasias.

Quelques coups d’aile vers le sud, et nous arrivons chez les Fassis parmi les familles desquels naquit celui qui nous offrit voilà trente ans La Nuit sacrée, prix Goncourt : Tahar Ben Jelloun. Fès, aux médersas richement décorées de muqarnas, aux zelliges variés où se sont mêlés tesselles colorées et abacules vernis, raconte ses douze siècles d’histoire à travers ses charmants labyrinthes.

Meknès, Rabat, Casablanca, Marrakech, Essaouira, escales de rêve, la route des mille casbahs et ses ksour de pisé…

Vite, sonnons la fin de la récré, sinon, nomades ravis sur nos nuages favoris, nous allons y rester ! Retour au salon, point final avant la correction !

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Publié le 16 Mars 2017

Il y a quelques mois encore, c'était pour moi inimaginable, inconcevable, impossible, complètement irréaliste et irréalisable. J'aurais eu bien trop peur de paraître négligée, pas impeccable ou pire, vieille ! Quand je lisais sur des blogs que certaines femmes avaient décidé de se mettre à la bicolorité, d'adopter 50 nuances de gris ou la givritude attitude, ça ne me faisait pas envie du tout et je regardais leurs photos et leurs parcours avec une indifférence totale, de la perplexité, voire un certain doute quant à l'intérêt de leur démarche et peut-être même un peu de pitié. Comment pouvait-on en arriver là ? Elles, peut-être... Mais moi, no way !

Alors qu'est-ce qui m'a poussée tout d'un coup à abandonner les mèches que je faisais faire depuis des années pour cacher la misère (comme j'aimais dire) et laisser pousser mon gris ?

Le déclic je crois a eu lieu quand j'ai vu des photos de moi au mariage de mon fils en juillet dernier. J'avais voulu une coiffure avec les cheveux relevés, genre chignon, (le style que je ne porte jamais) et je me suis rendue compte que, malgré les mèches toutes fraîches et toutes belles que je venais de faire faire à grands frais à peine 2 petites semaines auparavant, ma tignasse de derrière était toute grisonnante en-dessous. Ben ça alors ? Et si les mèches ne cachent pas toute cette désolation, dessus ET dessous, est-ce vraiment la peine de se donner tout ce mal ? me suis-je demandé.

COMPLETEMENT GIVREE (OU PRESQUE)

Et puis, un vent de curiosité a soufflé sur moi... Au fait, de quelle couleur étaient vraiment mes cheveux ? Certainement pas miel doré, blond cuivré ou caramel artificiel. D'ailleurs, parfois les patients de l'hôpital me disent au téléphone : Ah oui, je vois qui vous êtes... La secrétaire blonde avec une queue de cheval ? Mais, mais, mais ?? Je ne suis pas blonde. Je n'ai jamais été blonde et en tout cas je ne me vois absolument pas comme ça. Peut-être châtain clair (voir par exemple ici mes cheveux de bébé, ici mes cheveux à 5 ans -la petite rose et bleue avec des couettes assise en tailleur au premier rang, ici mes cheveux à 10 ans et ici la photo de mon permis de conduire quand j'avais 17 ans) ? Avec comme conséquence donc, l'impression récurrente ces derniers temps que cette couleur de cheveux, ben ce n'est pas moi.

Enfin, j'ai laissé faire les choses. Quand ça a été le moment de refaire mes mèches, juste avant Noël, j'ai pris un rendez-vous. Et je l'ai repoussé. Puis je l'ai annulé.... Je me trouvais très bien comme ça, alors à quoi bon aller passer 4 heures chez le coiffeur et payer 60 € pour quelque chose dont je n'avais pas vraiment envie ?

Sur le dessus, les fils argentés ont peu à peu remplacé les mèches dorées, tout en douceur, sans démarcation vraiment prononcée (cela aurait été bigrement plus compliqué si j'avais été adepte des "couleurs")... Pour arranger un peu plus les choses, mes cheveux ne sont pas encore TOUS gris et ceux que j'ai sont beaucoup "en-dessous". Du coup, l'effet "coup de vieux" est modique ! Avec le temps qui passe, je découvre peu à peu ma VRAIE chevelure... Certes pas tout à fait identique à celle dont j'avais le souvenir (car une bonne trentaine d'années est passée par là, entre les hennés, les couleurs et les mèches) mais sur laquelle le temps a mis sa patte, son pinceau d'artiste, sa touche givrée.

COMPLETEMENT GIVREE (OU PRESQUE)
COMPLETEMENT GIVREE (OU PRESQUE)

Je ne sais pas si cela va de pair avec la démarche du Zéro Déchet, mais du coup j'ai aussi moins de chimie sur la tête, et je suis plus naturelle, plus bio en quelque sorte (un peu comme les pommes que j'ai achetées aujourd'hui !)

Mais attention, pas à n'importe quel prix ! Car si au final ce gris m'insupporte, je n'hésiterai pas à faire machine arrière et reprendre rendez-vous chez ma coiffeuse pour faire... pour faire je ne sais pas quoi d'ailleurs, mais changer ! Avouez que c'est plutôt indulgent des cheveux : quelque soit le traitement qu'on décide de leur faire subir, ils repoussent toujours à l'identique, de façon immuable.

Pratique et confortable d'avoir droit à un joker...

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Rédigé par vivi

Publié dans #actualité..., #santé, #objectif zéro déchet

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Publié le 1 Janvier 2016

EXIT 2015, VIVE 2016 !

First of all, bonne année, bonne santé à tous ! Je vous souhaite du bonheur, du plaisir, de l'amour, de l'amitié, des kifs, des satisfactions, des bons moments, des petites joies, le tout dans l'ordre ou dans le désordre, sans priorité aucune, à consommer absolument sans modération.

Profitez-en surtout, car comme une année passe vite ! Il me semble que c'était hier que j'écrivais cet article et notais en vrac les petites choses qui me tenaient à coeur et que je voulais réaliser en 2015.

Douze mois plus tard, qu'en reste-t-il ?

On ne peut pas dire que je saute de joie à l'idée d'entrer dans cette année au cours de laquelle je fêterai mes 50 ans mais, comme tout le monde dit que je ne les fais pas, je vais finir par le croire et ne plus voir que le bon côté des choses.

Mes 50 ans, c'est fait ! Et plutôt bien fait ! J'ai été très gâtée. J'ai passé deux super soirées dont l'une avec mes amis, mari, enfants, et l'autre avec mes copines. Mais en définitive avais-je vraiment le choix (ah ah) ? Je me suis lamentée pendant une semaine. Et ensuite ? Ben ensuite la vie continue et continue même de plus belle pardi !

En 2015 ? Voilà ce que j'aimerais faire (je note tout pour ne rien oublier) :
Un voyage d'une semaine en famille avec tous les enfants comme l'année dernière à Malaga.

Ça, ça ne s'est pas fait. J'avais bien programmé le truc et réservé un grand logement fin juillet au Pays Basque mais Fiston 1 a entre temps pris des vacances en Islande à la même période avec sa chérie et Fiston 2 s'est envolé pour les USA plus tôt qu'il ne l'avait prévu... Par contre, nous sommes partis tous les 6 (et même 7 avec la chérie de Fiston 1) en Alsace entre Noël et Nouvel An... Ça compte ça, non ?

Finir un triathlon (40 km vélo, 1 km nage, 10 km course), peu importe mon temps. [Alors ça, c'est un peu n'importe quoi, une idée qui me trotte mais que je ne vois pas très bien comment je pourrais réaliser, surtout l'année de mes 50 ans, alors que, bien qu'en bonne condition physique, je n'ai jamais été une grande sportive. 1 km de nage, je sais faire (mais en piscine, pas en eau vive). 40 km à vélo, je dois pouvoir faire (si y'a pas trop de vent). Mais 10 km de course... il faudrait que je m'entraîne... Et enchaîner les 3 distances de rang, ça doit pas être coton]. En tout cas, avoir la volonté de continuer à faire du sport régulièrement pour rester en forme.

Bon, le triathlon, ça non, je l'ai pas fait sinon vous en auriez entendu parler, re-parler et re-re-parler ! Mais rien d'étonnant, d'ailleurs j'avais déjà laissé sous-entendre l'année dernière que c'était juste un doux rêve. Même si j'ai effectivement eu une activité physique régulière, cardio à la gym, à la piscine et sur mon vélo (et perdu 2 kg superflus), je ne me vois pas trop pour l'instant courir 10 km -surtout avec le mal de dos que j'ai toujours et qui ne s'arrange pas- et encore moins enchaîner les 3 disciplines.

Mais mais mais... Il ne faut jamais dire jamais... Ni vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué comme dit ma maman qui a toujours un dicton adapté à toute circonstance (et il faut bien garder quelques objectifs pour 2016).

Aller en Alsace au printemps (sans neige, sans verglas, sans températures négatives, sans brouillard comme ce mois de décembre), voir ma famille et nos amis autrement qu'à l'arrache.

Ouiiii, ça, j'ai fait avec Jules au mois d'avril. Il a fait beau, on a pris du bon temps, on a pu voir tout le monde tranquillement. A refaire !

Faire du ménage dans ma maison et dans ma vie, arriver à jeter tout ce qui m'encombre et m'empêche de respirer.
Arrêter de satisfaire les désirs des autres en mettant de côté les miens, et penser davantage à moi et à ce que je veux vraiment.

Ça, j'ai fait... un peu. Et je veux continuer encore ! Je veux me libérer de tout un tas de choses qui -je m'en rends compte- m'étouffent et c'est pourquoi je décide là maintenant tout de suite et noir sur blanc que je n'ai plus ni le temps ni l'envie de m'emm*rder avec tout ce qui ne me convient pas, ou plus. Je n'aurai sans doute pas toujours le choix mais, pendant la première moitié de ma vie (car oui oui je compte bien vivre jusqu'à 100 ans et en pleine forme !), j'ai beaucoup (toujours ?) agi, choisi, décidé en fonction des autres. Maintenant que j'ai plus de temps (ou que je vais avoir plus de temps car ça va bien arriver un jour, non ?), je veux plus penser à moi, à mes besoins, à ce que je désire vraiment. Et faire du tri dans ma vie en fait partie (ce qui ne veut pas dire non plus -ça c'est pour rassurer Jules- que je veux tout jeter à la poubelle).

Partir un week-end en thalasso. J'ai jamais fait, si ça se trouve j'aimerai pas.

Pas encore fait. Mais je crois que je vais aimer ! A reporter donc en 2016, à une petite nuance (mais qui a son importance) près : je vais écrire plutôt "partir une semaine en thalasso", un week-end c'est vraiment trop court !

Bricoler davantage : couture, tricot, crochet, broderie, cartonnage et alimenter ainsi ma rubrique travaux d'aiguilles et bricoles.

Euh, mouais, bof. 4 nouveaux articles seulement dans la rubrique "travaux d'aiguilles et bricoles", et un seul vrai ouvrage terminé en 2015. Peut beaucoup beaucoup mieux faire...

Et c'est pourquoi je n'ajouterai pas de nouveaux objectifs en 2016... Ceux de 2015 me conviennent toujours et, même s'ils ne sont que partiellement atteints, je suis assez fière de ce qui a déjà été accompli (et aussi parce que j'ai par ailleurs une bucket list longue comme le bras qui ne demande qu'à rétrécir et que si jamais je m'ennuie ce qui m'étonnerais grave je pourrai toujours aller y piocher quelques idées).

Voilà voilà, 2016 peut commencer, je suis prête !

Saluons ensemble cette nouvelle année qui vieillit notre amitié sans vieillir notre coeur !

Victor Hugo

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Rédigé par vivi

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Publié le 25 Décembre 2015

Rédigé par vivi

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Publié le 3 Décembre 2015

Presque 2 mois se sont écoulés depuis le jour de mes 50 ans et, bien que je vous aie déjà parlé de Kinka et de mes soirées, je ne vous ai pas encore montré tous mes cadeaux d'anniversaire.

Ça commence par d'autres poules, mais pas des vraies cette fois : l'une est en poterie peinte à la main, ramenée de Macédoine par mon papa, les autres sont sur un verre offert par Fiston 1 et sa chérie. La jolie boîte contenait des chocolats... mais y'en a plus j'ai tout mangé.

IL SERAIT TEMPS !

Et puis bien sûr de gentilles cartes, des mots plein d'émotion, des textos et aussi des fleurs, des fleurs, des fleurs : de ma maman, de mes amies et de Jules qui m'avait acheté 50 roses blanches et rouges. Oui, oui 50 ! Pas une de moins (pourtant ça m'aurait flattée qu'il n'y en ait que 45 !!!)...

IL SERAIT TEMPS !
IL SERAIT TEMPS !

Ah oui. Et puis aussi un citronnier de la part de mes collègues. Mais, à mon retour des USA, il avait perdu toutes ses feuilles et je ne sais pourquoi (d'ailleurs, si vous avez une idée...). Par contre, les 12 citrons qu'il portait je les ai tous mangés (ou donnés).

IL SERAIT TEMPS !

Après, il y a eu ce livre très d'actualité de ma Cricri qui m'avait fait la surprise de débouler d'Annecy le week-end juste après le 29 septembre. Le bouquin, je ne l'ai pas encore lu. Il faut dire que je ne lis pas grand chose en ce moment...

IL SERAIT TEMPS !

Et pour rester dans le chapitre littéraire, les petits derniers des Editions Cockritures offerts par mon frangin (big up frangin !).

IL SERAIT TEMPS !

Quoi d'autre ? Ah oui ! Des places pour le spectacle de Marie Drucker et Edouard Baer à venir en mai prochain à Bordeaux : La Porte à côté.

Elle est psy. Il vend des yaourts. Ils sont voisins de palier, ils se détestent cordialement, et comme des millions de célibataires perdus dans la ville, ils explorent furtivement les sites de rencontre à la recherche de l'amour -- quelqu'un qui serait juste aux antipodes de ce personnage infernal qui vit la porte à côté. Et lorsqu'enfin ils trouvent chacun l'âme sœur, ils ne résistent pas au plaisir de se l'annoncer. Histoire de s'engueuler encore une fois... La dernière ?

Et puis un magnifique bracelet de chez Pandora. Vous connaissez le concept ? On choisit son bracelet et ses charms afin d’obtenir un bijou unique qui correspond parfaitement à la personne qui le portera. Ainsi, il existe des centaines de charms (600 pour être exacte) qui peuvent représenter un moment spécial de votre vie, une chose importante pour vous ou encore un trait de votre caractère, un hobby, une passion, etc. Bref, il y en a pour tous les goûts et surtout pour tous les budgets (bracelets entre 20 € et 1 500 €, charms entre 15 € et 800 € pièce).

Alors mes copines (et belle-maman) s'étaient unies pour m'offrir celui-ci composé de différents charms brillants et roses (hiiii) mais aussi d'un poussin (malgré le très grand choix dans le registre des animaux -panda, vache, alligator, hippocampe...- et aussi incroyable que cela puisse paraître, il n'y avait pas de poule !) et d'un chat.

IL SERAIT TEMPS !IL SERAIT TEMPS !IL SERAIT TEMPS !
IL SERAIT TEMPS !IL SERAIT TEMPS !IL SERAIT TEMPS !
IL SERAIT TEMPS !

Vous avez vu ? Il y a encore plein de place sur le bracelet... De quoi donner des idées à Jules pour les 50 ans à venir...

Last but not least, mon plus beau cadeau a été la présence de mes chers amies (et de leurs maris), de mon Jules, et aussi de mes enfants. Fiston 2, depuis NYC, m'avait écrit un discours (puisque c'est ce qu'il fait là-bas), pour moi le plus beau des discours, ever !

IL SERAIT TEMPS !

Ce n'est que le début... Je garde la suite pour moi, de toute façon ça vous ferait pleurer... Je pense que chez vous comme chez moi les émotions sont à fleur de peau et les sentiments à vif par les temps qui courent, et on pleure déjà beaucoup... Inutile d'en rajouter... même si les mots qui font pleurer sont parfois de joie, de bonheur, de fierté, de tendresse ou d'amour, ou alors tout à la fois.

Bon, ben voilà. Je crois que cette fois le chapitre de mes 50 ans est clos et bien clos, au moins jusqu'à la prochaine dizaine.

Et je vais pouvoir vous montrer enfin quelques photos de New York.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 12 Janvier 2015

Je n'ai rien écrit la semaine dernière.

Comme nombre d'entre nous, j'étais sonnée et en deuil.

Impossible de bloguer ou d'être léger avec une actualité aussi terrifiante. A vomir.

Et j'avoue que tous ces rassemblements, cette ferveur et nos politiques prônant l'union nationale, voire mondiale, m'ont laissée perplexe et pleine de questions.

Mais quelque chose m'a étonnée. En discutant avec mes collègues, amis, proches, je me suis rendue compte à quel point nous avions tous le même discours : la plupart des journalistes de Charlie-Hebdo ont bercé notre enfance et/ou notre adolescence, et ce de façon générale, quelque soit notre âge, le milieu dont nous sommes issus ou notre catégorie socioprofessionnelle.

Comment est-ce possible, si ce n'est le fait que ces dessinateurs et journalistes de génie ont traversé les années, grandi avec nous et marqué tout le monde sur leur passage ?

Cabu pour moi c'était d'abord le grand Duduche, grand et tout maigre, avec son jean et ses baskets, l'amoureux transi de la fille du proviseur qui n'était jamais payé de retour. Ses caricatures de Dorothée aussi et ses dessins en direct dans Récré A2, émission devant laquelle je m'avachissais volontiers le mercredi après-midi. Et puis le Beauf, gras, con, borné et vulgaire... Pour Noël, j'avais d'ailleurs acheté à mon frangin l'intégrale de ses aventures... L'avait-il lue avant ce 7 janvier ?

Mes souvenirs avec Wolinski ont commencé à peine plus tard... dans les toilettes ! Là, chez mes parents, une pile d'Hara-Kiri côtoyait les Fluide Glacial et les derniers numéros de l’Écho des Savanes. Il n'y avait qu'à se servir ! Les dessins de ces parutions étaient osés, irrévérencieux et grossiers, je ne comprenais pas toujours tout (même si la plupart du temps c'était sans équivoque !) et je me souviens avoir souvent pensé "ils exagèrent", "ils vont trop loin", grincé des dents et être choquée, mais ça me faisait quand même marrer... et j'y retournais. C'était sans doute ça leur talent.

Charb, enfin, n'était pas pour moi qu'un membre de la rédaction de Charlie-Hebdo (que je ne crois pas avoir jamais lu en entier) mais avant tout le papa de Quotillon, la mascotte du journal Mon Quotidien auquel mes enfants ont été abonnés pendant des années.

Ce qui s'est passé les 7, 8 et 9 janvier dernier dépasse l'entendement. Je me pose en boucle cette question : comment peut-on exécuter ainsi quelqu'un froidement, les yeux dans les yeux, sans aucune hésitation, émotion ou culpabilité, a fortiori 17 personnes, au nom d'un Dieu, d'une religion, de croyances ou d'un idéal ? Je crois que chaque cerveau a ses limites, le mien ne peut même pas concevoir ou imaginer l'ombre d'une réponse. Quand j'essaie, mes pensées refusent d'aller plus loin, se heurtent à un mur, rebondissent et se perdent dans le brouillard. Mon cœur, en revanche, se glace, ma gorge se noue et je suis anéantie devant tout ce grand gâchis.

Pressons-nous donc de rire de tout, de peur d'être obligés d'en pleurer (Figaro dans le Barbier de Séville).

MERCREDI NOIR POUR LA LIBERTE D'EXPRESSION

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Rédigé par vivi

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Publié le 7 Janvier 2015

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Publié le 1 Janvier 2015

ET VOILA 2015 !

Et voilà, c'est fait.

2014 n'est plus, bienvenue 2015 !

Il est temps de laisser derrière nous les rancoeurs, les tristesses, la fatigue et les jours de déprime et d'ouvrir notre coeur pour laisser toute la place à la bienveillance, la sollicitude, l'amitié, la tendresse, la quiétude, l'apaisement, la complicité et les petits bonheurs quotidiens.

C'est ce que je vous souhaite de tout mon coeur.

Et moi ? Qu'est-ce que je me souhaite pour 2015 ?

On ne peut pas dire que je saute de joie à l'idée d'entrer dans cette année au cours de laquelle je fêterai mes 50 ans mais, comme tout le monde dit que je ne les fais pas, je vais finir par le croire et ne plus voir que le bon côté des choses.

En 2015 ? Voilà ce que j'aimerais faire (je note tout pour ne rien oublier) :

- Un voyage d'une semaine en famille avec tous les enfants comme l'année dernière à Malaga.

- Finir un triathlon (40 km vélo, 1 km nage, 10 km course), peu importe mon temps. [Alors ça, c'est un peu n'importe quoi, une idée qui me trotte mais que je ne vois pas très bien comment je pourrais réaliser, surtout l'année de mes 50 ans, alors que, bien qu'en bonne condition physique, je n'ai jamais été une grande sportive. 1 km de nage, je sais faire (mais en piscine, pas en eau vive). 40 km à vélo, je dois pouvoir faire (si y'a pas trop de vent). Mais 10 km de course... il faudrait que je m'entraîne... Et enchaîner les 3 distances de rang, ça doit pas être coton]. En tout cas, avoir la volonté de continuer à faire du sport régulièrement pour rester en forme.

- Aller en Alsace au printemps (sans neige, sans verglas, sans températures négatives, sans brouillard comme ce mois de décembre), voir ma famille et nos amis autrement qu'à l'arrache.

- Faire du ménage dans ma maison et dans ma vie, arriver à jeter tout ce qui m'encombre et m'empêche de respirer.

- Arrêter de satisfaire les désirs des autres en mettant de côté les miens, et penser davantage à moi et à ce que je veux vraiment.

- Partir un week-end en thalasso. J'ai jamais fait, si ça se trouve j'aimerai pas.

- Bricoler davantage : couture, tricot, crochet, broderie, cartonnage et alimenter ainsi ma rubrique travaux d'aiguilles et bricoles.

La liste n'est pas exhaustive, et je vais peut-être la compléter dans les jours qui viennent si d'autres idées saugrenues me traversent l'esprit...

Et vous ? A part les options de base (santé, amour, bonheur, prospérité), vous vous souhaitez quoi pour 2015 ?

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Rédigé par vivi

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Publié le 25 Décembre 2014

Rédigé par vivi

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Publié le 9 Novembre 2014

Je m'en souviens bien.

C'était hier.

Je venais d'arriver aux États-Unis pour rejoindre Jules qui y travaillait depuis quelques semaines. Il était prévu que nous y restions un an.

Déjà, à l'époque, j'aimais beaucoup les blablas mais les PC n'avaient pas encore envahi les foyers comme aujourd'hui. C'est donc dans de gros classeurs que je consignais à la main au jour le jour nos moindres faits et gestes, photos, brochures, programmes, factures de restaurant, cartes postales, tickets de concert ou de ciné... et coupures de journaux extraites de The Times-Picayune, quotidien (à l'époque) local américain de La Nouvelle-Orléans et de ses environs.

Jusque là-bas, dans la petite ville où nous habitions, la chute du mur avait fait l'effet d'une bombe.

Et vous ? Vous étiez où et vous faisiez quoi quand vous avez appris cette nouvelle ?

IL Y 25 ANS : LA CHUTE DU MURIL Y 25 ANS : LA CHUTE DU MUR
IL Y 25 ANS : LA CHUTE DU MURIL Y 25 ANS : LA CHUTE DU MUR

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Rédigé par vivi

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