Publié le 26 Octobre 2012

 

Comme on l'avait décidé, on devait aller au ciné mardi soir mais :

 

1. Fifille avait exceptionnellement un entraînement de hand et la laisser rentrer toute seule en vélo à 20h30, pas question ! On aurait pu demander à Fiston 3 d'aller la chercher, ce qu'il aurait fait bien volontiers, mais il pleuvait des cordes. Pas glop de les savoir sous la pluie et dans la nuit tous les deux, alors que nous on aurait été tranquillement vautrés installés dans nos fauteuils de ciné à mater les pubs et les bandes-annonces en se goinfrant de M&M's.

 

2. Le pote garagiste de Jules devait venir nous donner son avis sur une de nos "vieilles" et néanmoins voiture de tous les jours dont le compteur de vitesse reste obstinément bloqué sur 0 quand on roule. Oui parce que quand on ne roule pas, c'est on ne peut plus normal. Ça n'empêche pas de circuler certes, mais le problème, c'est que les radars, eux, ne sont pas bloqués sur 0.

 

3. Le mardi, c'est aussi le jour de l'AMAP et les horaires des séances de cette semaine ne collaient pas trop avec le récupérage de notre panier et ça aurait été dommage de se priver de tous ces bons brocolis, poireaux, betteraves, chou-rave, hein les enfants !

 

4. Le programme, c'était soit Vous n'avez encore rien vu avec une kyrielle d'acteurs fantastiques mais la critique disait "drame", soit Quelques heures de printemps, mais la critique disait "drame" aussi. Et nous, on n'avait pas envie de voir de drame cette semaine.

 

Et surtout, surtout que le lendemain, c'était la sortie nationale de Stars 80 ! Stars 80 quand même !!

 

Ce film s'inspire de l'histoire vraie de deux producteurs, Hugues Gentelet et Olivier Kaefer, qui ont eu l'idée de créer la RFM Party 80, un spectacle musical qui réunit des chanteurs des années 1980 interprétant leurs tubes.

 

Vincent (Richard Anconina) et Antoine (Patrick Timsit), deux fans des années 80, dirigent une petite société de spectacle qui fait tourner des sosies dans toute la France. Entre déboires sentimentaux et caprices de leurs pseudo vedettes, l’affaire finit par péricliter. A la veille du dépôt de bilan, ils retrouvent un carton de vieux 45 tours : Jeanne Mas, Jean-Luc Lahaye, Lio, Desireless, Peter & Sloane, François Feldman, Début de soirée, Images, Cookie Dingler, Sabrina, Gilbert Montagné... tous les tubes des années 80 ! Immédiatement, l’étincelle jaillit : pourquoi ne pas faire remonter sur scène les vraies Stars des années 80 ? Les deux producteurs partent alors en quête de ces vedettes oubliées, et montent une tournée de concerts qui débutera dans la galère avant de cartonner en province et triompher… au Stade de France !

 

stars-80.jpg

 

Vous voulez savoir ce que j'ai pensé de ce film ? Certes, le scenario est nul inexistant très maigre, et on n'a même pas la surprise de savoir si l'histoire va bien se finir ou non, mais quand même pas au point de penser comme Le Figaro-Cinéma que Stars 80 est le nanar de la semaine. Oh ben non, là c'est vraiment abusé.

 

Parce que moi, j'ai malgré tout pris beaucoup de plaisir à revoir et à réécouter MES stars des années 80 dont les tubes n'ont finalement pas pris tant de rides que ça. En effet, quelque soit son âge ou sa génération, que celui/celle qui n'a jamais fredonné (même en cachette) : 

 

"Boys, boys, boys"

 

"Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît
Et tu tapes tapes tapes c'est ta façon d'aimer
Ce rythme qui t'entraîne jusqu'au bout de la nuit
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de foliiiiiiiiiiiiiiie"

 

"Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile (2 x)"

 

"People ask me why I never find a place to stop and settle down down down
I never wanted all those things people need to justify teir life life life
Yes we were born born born to be alive, Born to be alive
Yes we were born born born, Born to be alive"

 

"Elle est venue sans bagage, Quand échouée d'un naufrage,

Dans les cales d'un cargo Elle a quitté son île Pour un monde nouveau Loin des bidonvilles.
Oh Macumba, Macumba, Elle danse tous les soirs
Pour les dockers du port Qui ne pensent qu'à boire,
Oh Macumba, Macumba, Elle danse tous les soirs
Pour des marins largués Qui cherchent la bagarre, Oh Macumba

 

etc. etc. etc.

 

parle maintenant ou se taise à tout jamais.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 24 Octobre 2012

Au tout début de mon blog déjà, je le clamais haut et fort : j'adore Amélie Nothomb et je n'ai pas changé d'avis depuis.

Alors quand elle fête ses 20 ans de carrière avec Albin Michel et qu'une de mes amies me propose de l'accompagner à la soirée littéraire organisée dans ma région et de s'occuper de tout, y compris d'aller faire la queue pendant des heures et se battre ou presque pour retirer les invitations, que puis-je faire d'autre qu'accepter ? Franchement, je vous le demande ?

Entrecoupée de surprises musicales interprétées au piano, au violon et au violoncelle, la rencontre, animée par Laurent Croizier, directeur-adjoint du Grand Théâtre de Bordeaux, a donc été consacrée au dernier roman de l'auteur belge, Barbe Bleue, qui revisite le célèbre conte de Perrault. A l'inverse de l'histoire que nous connaissons tous, Barbe Bleue revêt dans ce livre l'étoffe d'un héros, victime de femmes (ses co-locataires) cupides et avides de lui voler son "secret". Issu de la Grandesse espagnole, Don Elemirio Nibal y Milcar est intelligent, séduisant et... je ne vous en dis pas plus.

Quand à la fin de la soirée, 200 personnes (minimum) se sont précipitées (et le mot est faible) pour acheter ce livre d'Amélie Nothomb et se le faire dédicacer, je n'étais pas très enthousiaste pour rester. Les bains de foule, bof, c'est carrément pas mon truc. Et puis, le temps qu'on se lève de nos chaises, après avoir longuement échangé nos émotions et nos impressions sur la soirée, le stand de bouquins s'était considérablement vidé. C'était agréable de regarder tous ces livres bien rangés, aux belles couvertures glacées. Des heures et des heures de travail et d'écriture rassemblées sur quelques mètres carrés de table, ça m'a laissée toute chose.

Récap (juste pour le plaisir) : Hygiène de l'assassin (1992), Le Sabotage amoureux (1993), Les Combustibles (1994), Les Catilinaires (1995), Péplum (1996), Attentat (1997), Mercure (1998), Stupeur et tremblements (1999), Métaphysique des tubes (2000), Cosmétique de l'ennemi (2001), Robert des noms propres (2002), Antéchrista (2003), Biographie de la faim (2004), Acide sulfurique (2005), Journal d'Hirondelle (2006), Ni d'Eve ni d'Adam (2007), Le Fait du prince (2008), Le Voyage d'hiver (2009), Une Forme de vie (2010), Tuer le père (2011), Barbe Bleue (2012)

Mon amie a voulu acheter Péplum et du coup j'ai pris Barbe Bleue. Ici ou ailleurs, de toutes façons je l'aurais acheté. Et puis, elle a dit "Ça te dérange si on reste encore un peu ? J'ai très envie de me le faire dédicacer". J'aurais été goujate de dire que ça me dérangeait, non ? Alors on s'est mis dans la file et on a attendu. On était les toutes dernières. Au bout de 20 minutes, on n'avait toujours pas avancé d'un centimètre. J'ai pensé : "Je crois que Catherine n'aura pas sa dédicace, Amélie va craquer avant la fin, remballer ses stylos, sa bouteille de champagne et rentrer se coucher" !

Eh bien non, elle ne s'est pas défilée, elle a continué à dédicacer jusqu'aux tout tout derniers bouquins.

La preuve :

amelie-nothomb-copie-1.jpg  

 

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #livres-auteurs

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Publié le 22 Octobre 2012

 ciel-22-octobre.jpgAprès les pluies diluviennes de vendredi, samedi et dimanche, voilà un peu d'accalmie dans mon Petit coin de ciel girondin, même s'il reste chargé de nombreux nuages. Roses, gris, blancs, noirs, il y en a de toutes les couleurs (pas des verts quand même). Au moins, j'ai pu mettre le nez dehors et quitter le coin de la cheminée pour... aller chez le dentiste. Oui, j'avoue que ce n'est pas très fun comme programme, mais fallait ! Et quand y faut, y faut.

 

Chez le dentiste, c'est top. Y'a la télé au plafond. Alors le temps passe plus vite. Et pendant que je regarde les belles images de la chaîne Voyage, je ne pense pas, surtout pas à mes jambes toutes flagada, au sang qui cogne dans mes tempes et pulse dans mes carotides, à mes sueurs froides, à mes mains moites, bref à ma trouille. Eh oui, j'entretiens une curieuse relation avec les dentistes. En tout bien tout honneur, hein, n'allez rien imaginer d'autre que ce que je dis. Promis, je vous raconterai ça un jour quand j'aurai le temps. Mais pas aujourd'hui !

 

Ce praticien-là est très gentil, c'est pour ça que je fais 60 km aller-retour pour aller le voir depuis 20 ans. Comme il ne veut pas que j'aie mal, ni peur, il me fait une belle anesthésie. Mais j'ai un problème aussi avec les anesthésies, qu'elles soient péridulales, générales ou locales. Des fois, c'est comme si on m'injectait de l'eau de vaisselle. D'autres fois, ça me fait un effet boeuf et je suis complètement shootée.

 

Juste avant de reprendre le volant et de rentrer à ma maison, c'était pas très prudent. Alors pour éviter des complications (marre d'être une fille à problèmes), je suis allée faire un petit tour au bord du Bassin, histoire de reprendre mes esprits.

 

C'est beau, hein ?

 

Un peu plus et je me serais laissé aller à une petite glace au bout de la jetée. Mais on est quand même en automne... et je sortais de chez le dentiste...

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 21 Octobre 2012

Rédigé par vivi

Publié dans #musique

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Publié le 20 Octobre 2012

Rédigé par vivi

Publié dans #enfants

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Publié le 20 Octobre 2012

 

Après quatre enfants, soixante-sept goûters d'anniversaire, des centaines de desserts différents mitonnés pour ma petite famille, famille élargie ou amis, huit saisons de Desperate Housewives passées à essayer d'imiter les talents culinaires de Bree Van de Kamp, plusieurs abonnements à des blogs consacrés à la nourriture et deux adhésions à des communautés dédiées aux recettes, j'ai réalisé le week-end dernier les tout premiers cookies de ma life.

 

Je vous replace les choses dans le contexte. 

 

D'aussi loin que je m'en souvienne, Fiston 2 n'était encore jamais rentré à la maison dans une si petite forme, ce qui, quand on connaît l'ado, est plutôt surprenant. Et même inquiétant.

 

Il dit que le rythme et la pression imposés par les professeurs et l'administration en ce début d'année de Khâgne sont rudes. Les concours auront lieu en avril/mai et l'enjeu est important pour tous. Les semaines de cours sont longues et les week-ends très courts surtout quand, comme Fiston 2, on a choisi de retourner à l'internat dès le dimanche soir pour pouvoir faire la grasse mat jusqu'à 7 heures zéro zéro le lundi matin.

 

Au programme déjà chargé, se sont surajoutés cette année des devoirs de 6 heures : un coup anglais, un coup philo, un coup histoire, un coup français, et quand c'est fini on recommence. Ça se passe le samedi... De 8h à 14h. Parfois aussi c'est le mercredi. De 13h à 19h...

 

Mais en plus des cours et du travail personnel, Fiston 2 fait du théâtre, va à des concerts, aime sortir ; c'est le bon pote de tout le monde et il est toujours là si on a besoin de lui, si on a envie de se confier, de demander un conseil, si on patine sur une version d'anglais, si on cherche quelqu'un pour aller boire un café ou une épaule compréhensive sur laquelle pleurer.

 

Évidemment, tout cela demande une énergie folle et je me demandais justement l'autre jour où il pouvait bien la trouver. La musique de Bob Marley ne peut quand même pas tout faire. Alors où ? Dans son amour des autres ? Dans les livres qu'il dévore comme il respire ? Dans les petits légumes bio que je lui mitonne le week-end ? Dans les projets qu'il forge pour son avenir ?

 

Justement, puisqu'on parle de ça. Voilà quelques temps qu'il doute, qu'il ne sait plus très bien ce qu'il veut faire et où il va. Il se cherche, se demande à quoi ça sert tout ça et réfléchit à ce qu'il veut vraiment. Moi pendant ce temps je lui dis de ne pas trop réfléchir, de continuer à faire son petit bonhomme de chemin et d'avancer jour après jour. Tout cela est bien contraignant aujourd'hui certes, mais c'est pour que justement ensuite ce soit plus facile et qu'il ait le choix de faire ce qui lui plaira dans la vie.

 

C'est donc au sortir d'un devoir de 6 heures -pendant lequel il a, fait grandement inhabituel, complètement pédalé dans la choucroute et perdu une partie de ses moyens- qu'il est revenu à la maison l'autre samedi totalement défait. Grosse crise d'angoisse, abattement, sentiment d'être vide, de ne pas y arriver, égo à zéro, oppression, larmes et tout le toutim.

 

Alors moi, je n'ai fait ni une ni deux. J'ai commencé par lui dire de poser sa valoche et de venir s'installer sur une chaise. Je l'ai laissé dire tout ce qu'il avait sur le coeur. Ben oui, fallait bien que ça sorte tout ça pour laisser une belle place toute neuve à des idées positives. Un repas chaud, une douche, une machine à laver avec le linge de la semaine qui tourne, son jean préféré tout propre qui sèche dans le vent, rien de tel pour que déjà les choses commencent à aller mieux. Puis je l'ai envoyé faire une balade à pied pour se vider la tête, prendre l'air, le pain et par la même occasion du recul. J'ai arrangé un rendez-vous chez le doc, parce que lui et moi on a toujours fait un sacré tandem pour s'occuper de la santé des enfants depuis qu'ils sont nés et qu'il n'y a pas de raison pour que ça s'arrête. Une bonne nuit de sommeil de presque 12 heures a complété le tableau.

 

Le dimanche, je l'ai laissé faire à sa guise, en essayant de le chouchouter de mon mieux. Nous avons beaucoup discuté et sommes convenus qu'il couperait la semaine en rentrant dormir à la maison mercredi soir. Et puis, après avoir fait de mon mieux pour lui donner tout ce que je pouvais lui donner, j'ai cherché ce que je pouvais encore lui donner d'autre pour l'aider à surmonter ce gros gros coup de mou, blues, fatigue, déprime : de l'énergie positive ? de la lumière blanche ? des poutounets ? des ondes +++ ? de la vitamine C ? des cookies ?

 

Et c'est comme ça que, voilà, je me retrouvée embarquée dans la grande aventure patisseriesque dont je vous causais au tout début de cet article.

cookies faciles

 La recette disait :

# des pépites de chocolat,
# 1 oeuf,
# 100 g de beurre ramolli,
# 1 sachet de sucre vanillé,
# 1/2 sachet de levure chimique,
# 180 g de sucre roux en poudre,
# une pincée de sel,
# 250 g de farine 
 

Au final, j'ai été un chouchouille déçue parce que j'ai trouvé ces cookies un peu secs. Pas assez de beurre peut-être ? Nannn, je déconne.

 

Je me suis mis seulement 13/20 et un "peut mieux faire" mais je ne compte pas en rester là.

 

Donc voilà, si j'osais je vous demanderais bien un service, eu égard aux bonnes relations que nous entretenons depuis maintenant plus de deux ans. Si vous avez une recette infaillible pour remonter le moral d'un étudiant en détresse, un lien vers un blog/site connu de vous seul mais que vous seriez néanmoins prêt à partager, un secret de fabrication qui équivaudrait carrément à une bonne séance chez le psy ou une technique ancestrale pour réaliser les meilleurs cookies du monde, comment vous dire que je suis preneuse et même franchement preneuse. 

 

Merci d'avance.

 

Mais c'est pour la bonne cause.

 

Jah Rastafari vous le rendra au centuple. Si, si, je vous assure.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #nourriture

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Publié le 14 Octobre 2012

le prédicateur 

Dans ce deuxième roman de Camilla Läckberg, on retrouve les lieux et les personnages que l'on a aimés dans le premier tome, sauf que la froideur de l'hiver suédois qui baignait l'atmosphère de La Princesse des glaces a laissé place à une chaleur d'été écrasante.

 

Erica Falck et Patrick Hedström se sont mis en couple. Erica est enceinte jusqu'aux yeux et Patrick devrait normalement écourter ses journées au commissariat pour passer les derniers jours de la grossesse de sa femme avec elle, mais... rien n'est normal dans ce bouquin : on retrouve une jeune fille morte dans la brèche du Roi, tout près de Fjällbacka, avec sous elle les ossements de deux autres femmes disparues vingt ans plus tôt.

 

Patrick se voit confier cette enquête sordide... ce qui l'amène à fouiller dans un passé où, comme dans La Princesse des glaces, se mêlent drames, haines, secrets de famille, non-dits, traumatismes irréparables, mais aussi histoires de tous les jours, policiers flemmards, adolescent(e)s en crise, couples qui battent de l'aile, plaies mal pansées, personnages complexes, sans oublier une bonne dose de folie humaine.

 

Et pendant ce temps, une quatrième jeune fille disparaît...

 

Tout au long du roman, j'ai essayé de deviner le nom du givré capable de faire des choses aussi abominables coupable, mais je n'ai pas trouvé, ce qui n'est pas totalement surprenant en soi car je ne suis pas très bonne à ce petit jeu-là. Il m'a donc fallu attendre la toute toute toute fin pour avoir la clé de l'énigme.

 

Un très bon polar donc. Juste un peu trop violent et morbide pour moi. "T'as qu'à pas lire de polars alors, nigaude !" vous entends-je dire jusqu'ici. C'est vrai. J'adore les intrigues, la description et l'analyse psychologique des personnages, mais les meurtres... Je me demande parfois ce qui m'attire vraiment là-dedans. Je me rassure naïvement en me disant que ce n'est qu'un livre... mais je sais bien que dans la vraie vie la réalité dépasse la plupart du temps la fiction et qu'il y a des détraqués capables de tout qui se baladent partout en toute impunité et ça, ça me fait vraiment flipper.

 

HEUREUSEMENT, ce livre est aussi plein d'humour. Voilà un petit extrait d'un passage plus vrai que nature qui m'a tant fait bidonner qu'il a fallu que je le lise à voix haute à Jules.

 

"Ils allèrent rejoindre les autres dans le jardin et les présentations furent faites. Les enfants pouvaient enfin se défouler en courant [...] pendant que les adultes buvaient un verre de vin, ou de Coca pour Erica. Comme toujours, les hommes s'assemblaient autour du barbecue pour mettre en avant leur côté viril tandis que les filles discutaient de leur côté. Erica n'avait jamais compris ce phénomène. Des hommes qui en temps normal affirmaient ignorer totalement comment on fait cuire un morceau de viande dans une poêle devenaient des virtuoses accomplis quand il s'agissait de cuire à point une viande sur un barbecue. On pouvait à la rigueur confier les légumes et les sauces aux femmes. Et elles faisaient aussi l'affaire pour apporter les bières. [...] Leur conversation fut interrompue par l'arrivée des grillades sur la table. Les hommes soufflèrent et s'installèrent pour manger, satisfaits d'avoir accompli la variante moderne de la chasse au mammouth".

 

Serez-vous surpris si je vous dis que Jules m'a regardé d'un air perplexe signifiant clairement qu'il ne comprenait pas du tout la cause de mon hilarité et que lui-même ne trouvait personnellement ça que très moyennement marrant ?

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 10 Octobre 2012

du vent dans mes mollets 1

 

Avec Jules, on voulait depuis longtemps reprendre nos séances de ciné en tête-à-tête.

 

Le plus difficile a été de se mettre d'accord sur un jour. Le lundi, Monsieur va au vélodrome, le mercredi et le jeudi Madame bosse le lendemain et elle est un peu chiante rigide sur le fait qu'elle ne veut pas se coucher trop tard pour être en forme le lendemain, le vendredi, ben... c'est la fin de la semaine, on retrouve les enfants et c'est déjà le soir de notre petit apéro sur la terrasse, le samedi y'a vraiment trop de monde dans les salles, le dimanche il faut ramener Fiston 2 à l'internat...

 

Heureusement qu'il y a sept jours dans la semaine et pas seulement six. Du coup, il restait le mardi, Ce qui tombe plutôt bien puisqu'un mercredi sur deux je suis de repos. Mais comment n'y avons-nous pas pensé plus tôt ?

 

Il y a une salle à dix minutes/un quart d'heure de voiture de chez nous (ah mais ouiii, c'est la campagne et sans voiture on ne se déplace nulle part). J'aime vraiment beaucoup y aller, on se gare juste devant, l'entrée n'est pas chère, encore moins avec un abonnement, c'est un ciné de quartier sans prétention mais qui fait plein d'efforts pour être animé, vivant, agréable et je kiffe l'idée de contribuer à le faire "tourner". En général, entre 19h45 et 20h30, on a le choix entre trois films, mais si on élimine le drame qui va plomber la soirée et le film d'art et d'essai où personne ne comprend rien, il n'y a pas 36 000 alternatives.

 

Hier soir, nous avons donc vu Du vent dans mes mollets (c'était ça ou Taken 2 mais déjà on n'avait pas vu Taken 1 et même en sautant le repas on aurait forcément raté les pubs, voire le début, et ça c'était carrément impensable).

 

J'avais eu le tort de regarder la bande-annonce avant (la faute à Jules) et je m'attendais vraiment à un film très cucul. Après, le but n'était pas non plus d'aller voir un chef d'oeuvre mais de se faire plaisir en sortant et de passer un moment ensemble. Et puis c'était ça ou Taken 2 mais déjà on n'avait pas vu Taken 1 et même en sautant le repas... Bref, je ne suis pas loin de dire que j'y suis presque allée à reculons mais finalement...

 

L'histoire se passe en France au début des années 1980 et retrace une chronique familiale.

 

D'un côté, il y a Rachel (Juliette Gombert), fille unique de Colette (Agnès Jaoui) et Michel Gladstein (Denis Podalydès), qui à 9 ans trimballe déjà un paquet de "petites angoisses" qu'elle raconte à une psy comme on aimerait tous en avoir une (Isabelle Rossellini). La mère, merveilleusement étouffante, s'empâte et s'empêtre dans une vie où nulle fantaisie n'est permise (même pas le Nutella). Le père, installateur de cuisines Mobalpa, est aussi culpabilisant ("moi, à ton âge...") que transparent ou cynique, c'est selon. J'adore quand les parents parlent anglais et qu'ils ne veulent pas que leur fille les comprenne ; ça donne des trucs vraiment loufoques du style "but you are complètement stupid ou quoi ? I have déjà told you que you must not speak like this devant Rachel").

 

De l'autre, il y a Valérie (Anna Lemarchand), petite chipie espiègle, délurée et intrépide qui vit avec son frère ado et sa mère divorcée, Catherine (Isabelle Carré).

 

Les deux familles sont aux antipodes l'une de l'autre et c'est sans doute pourquoi Rachel et Valérie vont, au fil du film, devenir les meilleures amies du monde.

 

En parcourant des critiques sur le net, j'ai lu que certains spectateurs avaient été choqués par les gros mots et la vulgarité gratuite de certains propos. Assurément, ils ne doivent avoir chez eux ni enfants, ni ados, ni amis d'enfants ou d'ados. Je suis pourtant assez chochotte sur le sujet et, franchement, je ne trouve rien à redire. En effet, en matière de gros mots et de vulgarité, il me semble que, par les temps qui courent, il y a pire.

 

Certes, ce film n'est pas exempt de défauts mais innocence, fraîcheur, candeur, naïveté, tendresse, humour, franches rigolades sont les mots qui me viennent à l'esprit quand j'y repense.

 

Et en réfléchissant bien, cette histoire est en définitive beaucoup moins légère qu'il n'y paraît au premier abord...

  

Une belle production donc (française en plus !) dont il serait dommage de se priver... si vous avez l'occasion... ne serait-ce que pour comprendre, mais seulement tout à la fin, le pourquoi du titre...

 

du vent dans mes mollets 2

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 8 Octobre 2012

 

ciel-8-octobre.jpg

 

Quid de mon Petit coin de ciel aujourd'hui ?

 

Comment vous dire... y'a pas de quoi pavoiser... il n'est vraiment pas terrible...

 

Bien sûr, il n'a pas atteint les sommets de piritude du ciel breton de Sherry, mais on a vu mieux... beaucoup mieux...

 

Ça n'a pas été super génial du tout dans la journée, et finalement ce soir il pleut.

 

D'ailleurs, il faut que je vous raconte. Hier, on a allumé notre premier feu de cheminée. Pas à cause du froid car les températures sont encore proches des 20°, mais de l'humidité. On se serait cru sous les tropiques tellement l'air était chargé de moiteur. Le pauvre linge n'arrivait pas à sécher sur son fil... et il fallait bien que Fiston 2 le récupère pour repartir à l'internat. Finalement, tout le monde a apprécié cette petite flambée, surtout quand la fraîcheur du soir est retombée. Moi la première, j'ai pu tranquillement bouquiner vautrée sur le canapé.

 

Deux petites consolations ? Mais toutes petites minuscules alors...

 

1. L'année dernière, la même semaine d'octobre, c'était pareil.

 

2. Je crois que c'est pire dans les autres régions (en tout cas pas mieux).

 

Vous confirmez ?

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 7 Octobre 2012

Rédigé par vivi

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