Publié le 26 Octobre 2012
Comme on l'avait décidé, on devait aller au ciné mardi soir mais :
1. Fifille avait exceptionnellement un entraînement de hand et la laisser rentrer toute seule en vélo à 20h30, pas question ! On aurait pu demander à Fiston 3 d'aller la chercher, ce qu'il aurait fait bien volontiers, mais il pleuvait des cordes. Pas glop de les savoir sous la pluie et dans la nuit tous les deux, alors que nous on aurait été tranquillement vautrés installés dans nos fauteuils de ciné à mater les pubs et les bandes-annonces en se goinfrant de M&M's.
2. Le pote garagiste de Jules devait venir nous donner son avis sur une de nos "vieilles" et néanmoins voiture de tous les jours dont le compteur de vitesse reste obstinément bloqué sur 0 quand on roule. Oui parce que quand on ne roule pas, c'est on ne peut plus normal. Ça n'empêche pas de circuler certes, mais le problème, c'est que les radars, eux, ne sont pas bloqués sur 0.
3. Le mardi, c'est aussi le jour de l'AMAP et les horaires des séances de cette semaine ne collaient pas trop avec le récupérage de notre panier et ça aurait été dommage de se priver de tous ces bons brocolis, poireaux, betteraves, chou-rave, hein les enfants !
4. Le programme, c'était soit Vous n'avez encore rien vu avec une kyrielle d'acteurs fantastiques mais la critique disait "drame", soit Quelques heures de printemps, mais la critique disait "drame" aussi. Et nous, on n'avait pas envie de voir de drame cette semaine.
Et surtout, surtout que le lendemain, c'était la sortie nationale de Stars 80 ! Stars 80 quand même !!
Ce film s'inspire de l'histoire vraie de deux producteurs, Hugues Gentelet et Olivier Kaefer, qui ont eu l'idée de créer la RFM Party 80, un spectacle musical qui réunit des chanteurs des années 1980 interprétant leurs tubes.
Vincent (Richard Anconina) et Antoine (Patrick Timsit), deux fans des années 80, dirigent une petite société de spectacle qui fait tourner des sosies dans toute la France. Entre déboires sentimentaux et caprices de leurs pseudo vedettes, l’affaire finit par péricliter. A la veille du dépôt de bilan, ils retrouvent un carton de vieux 45 tours : Jeanne Mas, Jean-Luc Lahaye, Lio, Desireless, Peter & Sloane, François Feldman, Début de soirée, Images, Cookie Dingler, Sabrina, Gilbert Montagné... tous les tubes des années 80 ! Immédiatement, l’étincelle jaillit : pourquoi ne pas faire remonter sur scène les vraies Stars des années 80 ? Les deux producteurs partent alors en quête de ces vedettes oubliées, et montent une tournée de concerts qui débutera dans la galère avant de cartonner en province et triompher… au Stade de France !
Vous voulez savoir ce que j'ai pensé de ce film ? Certes, le scenario est nul inexistant très maigre, et on n'a même pas la surprise de savoir si l'histoire va bien se finir ou non, mais quand même pas au point de penser comme Le Figaro-Cinéma que Stars 80 est le nanar de la semaine. Oh ben non, là c'est vraiment abusé.
Parce que moi, j'ai malgré tout pris beaucoup de plaisir à revoir et à réécouter MES stars des années 80 dont les tubes n'ont finalement pas pris tant de rides que ça. En effet, quelque soit son âge ou sa génération, que celui/celle qui n'a jamais fredonné (même en cachette) :
"Boys, boys, boys"
"Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plaît
Et tu tapes tapes tapes c'est ta façon d'aimer
Ce rythme qui t'entraîne jusqu'au bout de la nuit
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de foliiiiiiiiiiiiiiie"
"Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile (2 x)"
"People ask me why I never find a place to stop and settle down down down
I never wanted all those things people need to justify teir life life life
Yes we were born born born to be alive, Born to be alive
Yes we were born born born, Born to be alive"
"Elle est venue sans bagage, Quand échouée d'un naufrage,
Dans les cales d'un cargo Elle a quitté son île Pour un monde nouveau Loin des bidonvilles.
Oh Macumba, Macumba, Elle danse tous les soirs
Pour les dockers du port Qui ne pensent qu'à boire,
Oh Macumba, Macumba, Elle danse tous les soirs
Pour des marins largués Qui cherchent la bagarre, Oh Macumba
etc. etc. etc.
parle maintenant ou se taise à tout jamais.