Publié le 31 Mai 2013

le voyage a timimoun 

Un livre offert par Jules il y deux, ou peut-être bien trois, Noëls.

 

C'est l'histoire de Laura. Elle s'envole pour l'Algérie en compagnie de journalistes, d'étudiants et de tour-opérateurs pour se rendre sur le site de Timimoun et le rouvrir au tourisme.

 

Mais elle a la tête ailleurs. En effet, elle vient se faire larguer par son mari. Elle a presque 50 ans, lui aussi. Ils sont mariés depuis 30 ans et ont trois enfants ados ou jeunes adultes. Lui comme un con vient de se barrer avec Shéhérazade, une sublime jeunette d'une vingtaine d'années... l'âge de leur fille aînée.

 

Histoire tristement banale.

 

La femme est groggy. Et pourtant, son ex lui a toujours menti, l'a trompée, humiliée, rabaissée, rabrouée, bafouée, insultée dans son intelligence, son orgueil, sa féminité, sa dignité, l'a assujettie à ses contraintes, lui a imposé ses diktats, l'a censurée, brimée, reniée, réduite par le regard, dégradée, abîmée. Mais elle, elle l'aime encore à croire que l'amour est vraiment vraiment aveugle et est prête à tout pour le récupérer. En fait, il suffirait qu'il lève le petit doigt pour qu'elle se rejette dans ses bras sans sourciller et que, manifestement, elle lui pardonne tout.

 

Histoire tristement banale (bis)...

 

...mais qui le devient un petit peu moins quand on sait (et pour ma part, je ne l'ai appris qu'en cours de lecture en découvrant par hasard un article sur ce bouquin) que Sylvie Brunel, géographe, économiste et écrivain, est l'ex-femme de l'ex-ministre Éric Besson, lequel l'a abandonnée pour épouser Yasmine Tordjman, une jeune beauté tunisienne de 22 ans (dont il a d'ailleurs divorcé depuis mais pas encore quand ce livre a été écrit). Vous me suivez ?...   

 

Un livre où Sylvie Brunel règle ses comptes, c'est clair, non sans humour et causticité, quoiqu'elle en dise à la radio.

 

Mais, pour tout vous dire, ce livre ne m'a pas franchement bottée.

 

Je ne vous surprendrai pas en vous disant que j'ai vraiment eu du mal à comprendre cette femme et évidemment encore bien plus cet homme.

 

Par ailleurs, j'ai été moyennement subjuguée par les descriptions des sites touristiques algériens et les diverses activités des protagonistes sur place qui monopolisent quand même un paquet de pages...

 

Quand on enlève tout ça, en ce qui me concerne personnellement moi-même et à mon grand regret, ben il ne reste plus trop grand chose.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #livres-auteurs

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Publié le 27 Mai 2013

 

Ça faisait un bail que je voulais aller y passer un moment. 

 

Mais des semaines que je me trouvais toujours une excuse, un empêchement, un truc important à faire, un coup de flemme.

 

Et d'autres fois où ce n'était juste pas possible à cause d'un rendez-vous en plein milieu de journée, d'un concours de circonstances, d'une formalité à accomplir, d'un manque de temps, d'une priorité incontournable.

 

De la MÉTÉO POURRIE surtout aussi.

 

Mais aujourd'hui, j'ai réussi à voler quelques instants au rush et à la course, aux obligations et au train-train, au boulot-ados-dodo et aux tâches quotidiennes.  

 

Instants PRÉCIEUX.

 

Instants bénis de solitude, de calme et de quiétude que je n'ai eu envie de partager avec PERSONNE.

 

Rien que MOI avec MOI.

 

Moi et mon Petit Coin de Ciel.

 

Et d'océan.

 

Et de plage.

 

ciel lundi 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 26 Mai 2013

Rédigé par vivi

Publié dans #actualité...

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Publié le 23 Mai 2013

elefante-blanco.jpg
 
 
Le genre de film qui, sorti récemment en France, ne fait pas vraiment la une au box office, loin des super productions qui attirent les foules (mais six nominations dans les festivals, dont Cannes, quand même). D'ailleurs, on a bien crû que la séance n'allait être que pour nous deux et qu'on allait rester tout seuls mais au final on était trois.
 
Le genre de film que je n'aurais jamais été voir non plus s'il y avait eu autre chose qu'un film de kung fu dans la deuxième salle de notre petit cinoche de quartier.
 
Le genre de film qui commence par un massacre dans un village de la jungle argentine et où on se demande si ça va durer comme ça pendant tout le film et si on va tenir le coup.
 
Le genre de film avec une musique qui vous prend aux tripes.
 
Le genre de film dont on ne peut détacher les yeux ensuite tant l'histoire est terrible et malgré tout fascinante, d'autant plus qu'inspirée d'un fait réel. Entre fiction et documentaire en fait.
 
Le genre de film qui m'a un peu fait penser à Des dieux et des hommes et au massacre des moines de Tibhirine.
 
Le genre de film qui vous remue en dedans et qui fait évidemment réfléchir à la façon dont on vit et dans quel monde on vit. Même trois jours après la séance, j'y pense encore.
 
Le genre de film dont le titre est trompeur : l'Elefante Blanco n'a rien à voir avec le pachyderme mythique mais c'est le nom donné à une carcasse de béton et de ferraille qui surplombe le bidonville de la Vierge, dans la banlieue de Buenos Aires, un hôpital en construction en fait, qui ne verra jamais le jour.
 
Le genre de film de Pablo Trapero qui évoque le travail de deux prêtres : Julian (Ricardo Darin) qui est argentin et Nicolas (Jérémie Rénier) qui est belge. Le premier est sage et secret, le second blessé et impulsif. Avec Luciana (Martina Gusman), une jeune assistante sociale, ils tentent de lutter contre la corruption et de résoudre tant bien que mal les problèmes sociaux du quartier gangrené par le narcotrafic et la pauvreté.
 
Le genre de film où les héros partagent le même engagement, la même loyauté et la même humanité mais se heurtent aux mêmes murs : leur hiérarchie, les pouvoirs locaux, la force policière, les narcotrafiquants.
 
Le genre de film où les héros sont fatigués. Fatigués d'affronter la misère, l'insalubrité, la violence, l'immoralité mais avec toujours tout de même l'espoir de changer le monde.
 
Le genre film dédié au Padre Mugica, mort assassiné en 1974 dans un bidonville de Buenos Aires.
 
Le genre de film qui dit le désespoir d'une lutte inégale, et l'acharnement malgré tout.
 
Le genre de film à voir, forcément.
 

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 20 Mai 2013

handballeuse.png
 
C'est le week-end.
 
Aujourd'hui, Fifille a un tournoi de hand en plein air. Rendez-vous sur le parking de l'école à 8h00. C'est inhumain, n'est-ce pas ? Mais, heureusement, vous avez un Jules en or et vous avez tout prévu pour pouvoir faire tranquillou la grasse mat' puisque c'est lui qui va assurer.
 
Vous leur avez préparé leur pique-nique, vous avez organisé le timing, interrogé trois fois Fifille hier soir pour savoir si elle avait bien tout ce qu'il fallait (elle, devant l'ordi, l'air complètement ahuri genre pourquoiquellemedemandeça : Ben oui maman, évidemment que j'ai tout ce qu'il me faut, quelle question naze).
 
Ce matin, les boules Quiès, la porte fermée pour ne pas se faire sauter dessus par le chat, toutes les affaires au milieu du couloir pour qu'ils n'oublient rien, pas de réveil. Agréaaable.Toutes les conditions sont réunies pour faire une grasse mat' en bonne et due forme au moins jusqu'à 9h00, c'est pas Fiston 2 qu'on ne voit jamais avant midi et Fiston 3 en pleine révision pour le bac devant sa pile de France Foot qui vont venir troubler votre sommeil. Yesss.
 
7h30
Maman, excuse-moi de te déranger mais je n'ai plus de soutien-gorge... entendez-vous dans un brouillard.
Ben... Regarde sur l'étendoir... répondez-vous au radar.
 
Vous vous demandez bien une seconde pourquoi elle n'a pas commencé par regarder là mais vous vous retournez, fermant les écoutilles, savourant la chaleur du lit. Hop, finalement on s'en fout, dans 5 mn vous serez rendormie.  
 
7h37
Maman, est- ce que je peux prendre ton fond de teint ?
Du fond de teint ? Mais pourquoi diable du fond de teint ? Tu vas faire un tournoi en plein air sous la pluie, tu crois vraiment que tu as besoin de fond de teint ?
Ben... on sait jamais y'aura peut-être des beaux garçons.
 
Évidemment, comme réponse, c'est imparable. Là, sur le coup, vous ne trouvez rien à redire. 
 
7h42
Maman, j'fais comment ? J'ai plus de dentifrice ? 
Gnééé (comme dirait Val), tu ouvres le tiroir, tu regardes dans le tiroir, tu sais bien qu'il y en a toujours d'avance.
 
Ou tu prends le mien. Ou tu mets pas de dentifrice. Ou tu te brosses pas les dents mais surtout tu t'en vas.
 
7h48
Maman, tu peux me plier mon tee-shirt s'te plaît ? Moi j'sais pas bien faire comme toi, y va être en vrac dans mon sac et y va être tout froissé et t'aimes pas quand je mets des trucs tout froissés, hein ?
 
A ce stade-là, vous êtes complètement réveillée. Et puis vous commencez presque à culpabiliser aussi un peu parce que vous êtes bien chaudement au lit et qu'eux vont se payer une journée pourrie dehors alors qu'il fait froid et moche tempsdemaidemerde. Alors vous vous exécutez, complètement dépitée mais aussi un peu attendrie par cette grande gigue qui d'habitude se débrouille parfaitement bien sans sa maman mais qui ce matin est comme une toute petite fille...
 
7h55
Plus attendrie du tout. Mais p*tain, mais ELLE VEUT QUOI ENCORE !!!      
Maman, euh, je viens juste t'empêcher de te rendormir on sait jamais des fois que t'aurais encore envie te faire un bisou parce qu'on va pas se voir de la journée, tu vas me manquer. Je t'aime maman. Merci. Et encore désolée désolée désolée de t'avoir réveillée.
 
Bon lundiiii les amis !
     

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Rédigé par vivi

Publié dans #vacances-week-ends

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Publié le 19 Mai 2013

Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 15 Mai 2013

 

17

 

C'était aussi un mercredi

Le jour où tu as poussé ton premier cri

Cela fait 17 ans tout rond

Quand j'y pense, je n'ai vraiment pas l'impression

 

Tes frangins avaient 2 ans et 3 ans et demi

Quand tu es venu agrandir la fratrie

Les gens ont dit Trois garçons, nom d'une pipe

Ça va vous faire une sacrée équipe ! 

 

Est-ce alors pour courir dans le jardin avec tes frères

Que tu as refusé de ramper comme un vermisseau par terre ?

Ce que tu voulais c'est être debout sur tes 2 pattes arrière

Et tu as donc marché à 9 mois, fallait le faire ! 

 

Depuis, jamais je ne me suis jamais lassée

De te regarder grandir et évoluer

Tu as toujours été raisonnable et gentil,

Et on ne peut pas dire que tu nous aies un jour causé des soucis

 

Ah si, il faut quand même que je dise quelque chose

Pour être tout à fait honnête et franche, allez ! j'ose

Te souviens-tu du temps où tu te réveillais tous les matins à 6 heures pile ?

Là, j'ai bien crû que j'allais perdre patience et finir à l'asile

 

Heureusement, ton adorabilité et l'achat d'un réveil ont tout arrangé

Comme quoi, s'il y a problème, il y a toujours possibilité

De trouver une solution, un compromis

J'ai ainsi pu boucler mes nuits, alors merci !

 

Aujourd'hui, le temps des petites voitures est fini

Et celui des Pokémon tant adorés aussi

Tu restes néanmoins toujours un passionné

Et ce que tu fais, tu ne le fais pas qu'à moitié

 

Fils, sache que tant que je vivrai jamais je n'aurai de cesse

D'éprouver pour toi amour, fierté et tendresse

Quel bonheur pour moi de te voir chaque jour t'épanouir

En me demandant quel genre d'adulte tu vas devenir

 

Voilà que j'ai presque ma réponse aujourd'hui

Même si tu n'es pas tout à fait prêt à quitter le nid

J'ai en tout cas toutes les raisons de faire ma crâneuse

Et de parler de toi de façon plus qu'élogieuse

 

J'adore tout spécialement quand tu reviens du lycée,

Tout sourire, les mains dans les poches, cool, décontracté

C'est moi ! lances-tu à la cantonade d'une voix forte

Et avec toi, c'est la bonne humeur qui entre par la porte

 

17 ans, j'en reviens pas, c'est ouf

Tu étais hier encore un bébé et maintenant pouf

Te voilà un ado, mon Dieu, presque un homme

Alors très bon anniversaire mon chéri, mon... Tom !

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #enfants

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Publié le 13 Mai 2013

ciel-12-mai.jpg 

Pfff.

 

Un article qui commence comme ça, déjà, je ne sais pas si vous l'avez senti mais ça n'augure rien de bon.

 

Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Vous le voyez comme moi le Petit coin de ciel du lundi 13 mai pour la communauté en sursis de Mary !

 

Ah vous voulez quand même que je vous dise des trucs ? Eh bien, le ciel est tout moche, les nuages sont tout gros et tout gris, le soleil est... absent, le vent est froid, les températures sont nazes (14,2°). Rien ne pousse dans mon jardin. J'arrose mes salades, mais plus par acquis de conscience qu'autre chose, des fois que... Je suis partie ce matin sans chaussettes et je l'ai amèrement regretté ensuite. Mais j'avais mis mon écharpe, et ma veste, et là j'ai drôlement bien fait.

 

Vous voulez que je vous dise encore d'autres trucs ? J'ai fait de la soupe pour ce soir, de la bonne soupe aux carottes comme en hiver, avec des oignons, du fenouil et du curry ce sont les ados qui vont être contents. Et du feu dans la cheminée. 17,4° au salon, je commençais à me les geler, et même deux cafés et un thé bouillants n'y ont rien fait. Plus j'y pense, plus tout cela me rappelle étrangement le ciel du mois de mai de l'année dernière, si déprimant et si pluvieux. J'en arrive même à me réjouir pour demain, quand je vais retourner au boulot plutôt que de tourner ici en rond. Bien sûr, j'aurais bien quelques petites armoires à ranger. Bien sûr... Mais même ça non plus ça n'arrive pas à me motiver.

 

Carrément Imbuvable Et Lassant ce ciel, comme dirait Alba.

 

C'est grave, docteur ? 

 

Pas tant que ça, mais voilà ce que c'est que d'habiter dans le nord...

 

Dans le nord du sud... 

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 12 Mai 2013

Ça pourrait être le titre d'une (très mauvaise) série télé ! 

Ici, les vacances scolaires se terminent. On ne peut pas dire qu'on aura fait le plein de soleil mais, du coup, les enfants ont hiberné... Même si ce n'est plus la saison, il paraît que c'est toujours bon à prendre.

Mouais, bof, au final je trouve que tout cela a été plutôt tristounet mais on va dire que peut-être ce temps a été propice aux révisions ? Peut-être...

Autour de nous, pas mal de gens ont décidé de profiter de ces congés scolaires tardifs et des jours fériés de mai pour partir alors, comme d'habitude, la solidarité voisinesque a battu son plein. 

J'ai gardé les clés de maison, nourri les chats, arrosé les plantes, relevé le courrier, rentré les poubelles et donné à manger au lézard.

Au... au... lézard ?

Rhoo, mais ouiiii, voyez comme il est mimi le petit lézard à sa maman et regardez comme il est content de me voir arriver pour lui donner son manger (criquets, orange, chou, pissenlits, fleurs d'hibiscus).

Comment ça, il est assez peu probable qu'il soit doué pour reconnaître sa GB (Gentille Bienfaitrice) ?

Vous êtes vraiment sûrs de ça ?

lezard.jpg

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Rédigé par vivi

Publié dans #vacances-week-ends

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Publié le 11 Mai 2013

Rédigé par vivi

Publié dans #travaux d'aiguilles et bricoles

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