TROIS ROMANS D'INDRIDASON
Publié le 2 Décembre 2014
Entre Arnaldur et moi, c'est une vieille histoire d'amour, bien plus vieille que ce blog et que tous les articles que j'ai pu faire ici sur tous les livres que j'ai lus ces derniers temps.
Ça a commencé il y a quelques années avec La Voix, cet étrange bouquin où un Père Noël est assassiné dans un hôtel de luxe, juste avant un goûter d'enfants. Sale boulot pour le commissaire Erlendur Sveinsonn... Il n'y a qu'un Islandais pour oser imaginer ça.
J'ai tout de suite accroché avec cet auteur alors, comme j'avais commencé par son troisième roman, j'ai décidé de reprendre les choses dans l'ordre par le début : La Cité des Jarres, La Femme en Vert, puis L'Homme du Lac, Hiver arctique, Hypothermie...
Je les ai tous lus dévorés.
Et j'attends toujours ses nouveaux romans avec beaucoup d'impatience.
Comme dans les Camilla Läckberg, le lecteur suit, au-delà de l'enquête principale, la vie du commissariat et des inspecteurs qui y travaillent. Erlendur, le personnage principal, est divorcé et a des relations conflictuelles avec son ex-femme et ses deux enfants qu'il voit rarement. Il est tout le temps en proie à de vieux démons, torturé par la disparition de son petit frère dans une tempête de neige alors qu'ils n'étaient que des enfants et par la toxicomanie de sa fille. Dans ses enquêtes, il est secondé par Elinborg, qui est par ailleurs une excellente cuisinière, et Sigurdur Oli, image de la perfection qui vit avec Bergthora (oui, oui, les noms des personnages ou des lieux sont complètement improbables mais on s'y fait vite) !
Les trois derniers romans que j'ai lus sont La Rivière Noire (une histoire qui tourne autour du Rohypnol, la drogue du viol) et deux autres livres un peu en marge de la saga, Le Duel (l'auteur a remonté le temps et situe son enquête pendant l'été 1972 alors que Reykjavík accueille le championnat du monde d'échecs qui oppose l'Américain Fischer et le Russe Spassky ; ce n'est pas Erlendur qui est aux manettes mais Marion Briem, son futur mentor) et Betty, une histoire qui peut paraître un peu longuette au début mais totalement bluffante (le récit se déroule à l'envers, le crime a été commis, il ne nous reste plus qu'à découvrir comment : l'assassin, depuis sa cellule, nous raconte son histoire d'amour avec Betty... il s'agit ici d'un véritable exercice de style... désolée, je ne peux vous dire que ça) !
Je vois avec plaisir qu'il m'en reste encore quelques-uns à découvrir : La muraille de lave et Etranges Rivages qui m'attendent bien sagement sur ma PAL (il y a toujours quelqu'un d'attentionné ici pour m'offrir le dernier Indridason) et Le Livre du roi (que je n'ai pas encore, avis à Jules, mes copines, mes enfants ou n'importe qui d'autre qui passerait par ici)...
Et vous ? Connaissez-vous Indridason, cet Islandais né en 1961 à Reykjavik, diplômé en histoire, journaliste, critique de cinéma, auteur de romans noirs couronnés de nombreux prix prestigieux, publiés dans 37 pays ?