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Publié le 31 Décembre 2010

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Voilà le dernier livre lu pendant mon épopée dans le train, après Le Récital des Anges et L'Echappée Belle.

 

Catherine Cussetest née à Paris en 1963. Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm et agrégée de lettres classiques, elle a fait une thèse sur le marquis de Sade, a enseigné la littérature française du XVIIIème siècle à Yale de 1991 à 2002 avant d'arrêter sa carrière universitaire pour écrire à plein temps. Résidant depuis vingt ans aux Etats-Unis (avec un intermède à Prague entre 1997 et 1999), elle vit aujourd'hui à Manhattan avec son mari américain et sa fille, et passe ses étés en France. Elle est l'auteur d'une dizaine de romans.

 

Je n'avais jamais rien lu de Catherine Cusset auparavant et j'ai découvert qu'elle était un auteur connu après la lecture de ce livre. Ici, elle retrace tous les événements qui, depuis sa plus tendre enfance, l'ont amenée à être ce qu'elle est aujourd'hui : une vraie radine.

 

Ca commence dès son plus jeune âge, elle économise tout comme une fourmi, puis elle est initiée au vol par une de ses copines : vols de bonbons, vols de fournitures scolaires, mais aussi vols honteux, dans les poches de ses camarades de classe. Le plaisir de posséder sans rien débourser. Repentante, puis prise en flagrant délit, elle recommence toujours, souvent sans vergogne. Ado, tout est prétexte à voler...  Elle raconte même comment, femme adulte et déjà connue en temps qu'auteur, elle se fait prendre par un jeune vendeur en train de piquer dans sa librairie. Il va jusqu'à la poursuivre dans la rue, elle est humiliée et ne volera plus.

 

Enfin.... plus trop..... car, en faisant ses courses, elle ne peut pas s'empêcher de prendre un petit quelque chose (un crayon, un oignon, une gousse d'ail, c'est toujours ça d'économisé !)

 

Plus tard, tout est prétexte à pingrerie : au restaurant, elle ne paye que ce qu'elle a consommé ; toujours à l'affût de la bonne affaire, acquise à bon prix, elle accumule sans scrupule les futurs cadeaux qu'elle offrira à ses connaissances : vases kitsch, babioles bon marché. Elle aime les loisirs qui ne coûtent pas cher : la bibliothèque, le vélo, la marche, les bains de mer ; elle ne va pas chez le coiffeur (ah si ! deux fois en trente ans...).

 

Mesquine à un point qui soulève le coeur..... Rassurez-vous, je ne suis pas en train de vous raconter le bouquin car la liste est longue, vous ne pouvez même pas imaginer....

 

Ça la rend malheureuse, elle aimerait pouvoir dépenser sans compter, être généreuse... Seulement voilà : on ne se refait pas.

 

Ecrire est même pour elle le comble de la radinerie. Pour que rien ne se perde. Et puis aussi parce que ça ne coûte presque rien.

 

Je ne nie pas le côté intéressant du livre, mais on me l'avait vanté comme étant drôle et plein d'auto-dérision, d'humour et de fantaisie. Je n'ai pas trouvé et j'ai plutôt ri à contre-coeur la plupart du temps. Je me suis trouvée gênée pour elle en m'imaginant les situations embarrassantes dans lesquelles elle se met et aussi un peu indiscrète car ses déclarations, souvent honteuses et douloureuses ("je suis radine, mais j'aimerais ne pas l'être"), relèvent certainement d'une forme d'auto-psychothérapie.

 

Certains aveux sont même tellement "gros" que je me suis demandée si tous les faits (pourtant racontés à la première personne) pouvaient vraiment être avérés. Si oui, il a sans doute fallu un certain courage à l'auteur pour les confier. Si non, il lui a sans doute fallu un certain culot car son image de femme publique s'en trouve forcément définitivement ternie.

 

D'un autre côté, ce qui m'a aussi profondément dérangée et fait un peu peur est le fait que j'ai retrouvé l'un ou l'autre de mes comportements dans ce livre. Moi ? Radine ? Faut-il vraiment que je me reconnaisse comme telle ? Ou alors serais-je une radine qui s'ignore ?

 

That is ze question.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 18 Décembre 2010

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Pendant mon récent voyage en Alsace, j'ai beaucoup pris le train : TGV et TER à plusieurs reprises... J'ai donc largement eu le temps de lire et, après avoir terminé Le Récital des Anges, je me suis attaquée à toute vitesse à L'Echappée belle.

 

Ça faisait assez longtemps que je n'avais rien lu d'Anna Gavalda, bien que je sois assez fan.

 

J'ai donc tout de suite été séduite par ce petit livre au format réduit qui tenait sans problème dans mon sac à main. Seulement 150 pages. Entre le roman et la nouvelle. A peine plus d'une heure de lecture. Dommage, j'en aurais voulu plus.

 

Simon, Lola et Garance (la narratrice), trois frère et soeurs devenus adultes (seulement au sens biologique du terme !) se retrouvent pour un mariage de famille. Quand celui-ci s'annonce particulièrement éprouvant et ennuyeux, et alors que la messe commence, ils décident sur un coup de tête de s'enfuir en douce, de planter tout le monde et d'aller rejoindre Vincent, leur petit frère, guide saisonnier d'un château tourangeau perdu dans la campagne.

 

Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, famille, divorce, soucis et mondanités, ils vont, en se retrouvant, poser leurs valises bien remplies et s'offrir une dernière belle journée d'enfance volée à leur vie d'adulte.

 

Léger, tendre, drôle, ce cinquième livre d'Anna Gavalda aux éditions Le Dillettante, est un hommage aux fratries heureuses. Il est écrit de façon extrêmement simple et fraîche ("plate" disent certains rabats-joie).

 

Un livre où l'on rit à voix haute, qui nous replonge avec tendresse dans nos souvenirs, au temps de la complicité et de la connivence entre frères et soeurs, au temps des barres d'Ovomaltine, de Goldorak et des parties de Lego, des grands débats et des refaisages du monde (même si au fond on ne se ressemble pas tant que ça), au temps où les belles-soeurs chiantes n'existaient pas (c'est pas moi qui le dit mais c'est dans le livre), avec pour seul souci l'insouciance de l'enfance et de l'adolescence.

 

Pour peu que vous soyez à peu près de la même génération qu'Anna Gavalda, et issu(e) d'une fratrie heureuse, vous y retrouverez forcément un petit quelque chose de votre vie familiale et il vous sera facile de vous attacher aux personnages

 

Les frères et soeurs aimeront.

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Rédigé par vivi

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Publié le 14 Décembre 2010

 

anges-copie-1.jpgPendant mon voyage en train Bordeaux-Strasbourg (6 heures 30 de trajet auxquelles s'est ajoutée 1 heure de retard), j'ai eu largement le temps de lire, entre deux siestes et deux paquets de M&M's.  

 

Après la lecture passionnée de La Jeune Fille à la Perle, et certains de vos commentaires enthousiastes pour d'autres romans de Tracy Chevalier, j'ai donc décidé de lire toute son oeuvre. Ben oui, je suis comme ça moi ! Quand j'aime, je ne ménage ni mes efforts ni ma peine. Bon, je me suis renseignée auparavant, elle n'a pas écrit tant de bouquins que ça. C'est donc dans mes cordes.

 

Le Récital des Anges (ce qui n'est pas, à mon avis, une très bonne traduction du titre original Falling Angels) est une publication qui date de 2001.

 

L'histoire commence à l'aube du nouveau siècle. Le XXème bien sûr. A Londres. La reine Victoria vient de mourir et, comme la coutume l'impose, les familles se rendent au cimetière pour se recueillir. Leurs tombes étant mitoyennes, les Waterhouse et les Coleman font connaissance et leurs petites filles se lient d'amitié. Pourtant, les familles n'ont pas grand-chose en commun. L'une incarne les valeurs traditionnelles de l'ère victorienne et l'autre aspire à plus de liberté. Dans le cimetière, véritable coeur du roman, Lavinia et Maude se retrouvent et partagent leurs jeux et leurs secrets avec Simon, le fils du fossoyeur, au grand dam de leurs parents. Lavinia, très conventionnelle et particulièrement attachée à l'étiquette, est élevée dans le respect des traditions alors que Maude est livrée à elle même. Sa mère, Kitty, ne s'occupe guère d'elle et essaye en vain de chasser ses propres chimères. Elle s'enfonce peu à peu dans l'ennui et la déprime.... jusqu'au jour où elle découvre la cause des suffragettes. La vie des deux familles en sera bouleversée à jamais.

 

Comme dans La Jeune Fille à la Perle, l'écriture est fluide et belle. Le style est simple. Le livre décrit notamment le quotidien de familles bourgeoises, les conventions sociales, les us et les coutumes de l'époque, la simplicité, les détails et les petits bonheurs, mais aussi la cruauté et les drames de la vie, les tourbillons incontrôlables dans lesquels elle nous entraîne, la fatalité et la solitude. On suit ainsi l'évolution des différents personnages pendant une dizaine d'années.

 

Outre la peinture détaillée du Londres de l'époque post-victorienne, l'originalité du roman réside dans l'usage par l'auteur de la polyphonie, c'est-à-dire le recours à plusieurs voix narratives. Ainsi, l'histoire est alternativement racontée par tous les protagonistes (une dizaine), notamment les servantes, ce qui permet de cerner en profondeur le caractère de chacun, voire même de découvrir ses pensées intimes. On s'attache de ce fait assez facilement à tous les personnages, avec l'impression de vraiment les comprendre.

 

Toutefois, les hommes adultes du roman restent plutôt en retrait.

 

Ce qui laisse à penser que Le Récital des Anges est surtout un livre de femmes.

 

Le genre de livre que j'aime beaucoup. De ceux qui retracent une page de l'Histoire.

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Rédigé par vivi

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Publié le 8 Décembre 2010

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Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ma dernière trouvaille.

 

Un livre écrit rien que pour moi et mes amies, cousines, nièces, etc. ou n'importe qui d'autre de sexe féminin en charge d'une marmaille plus ou moins bruyante et nombreuse ou projetant de le devenir dans un proche avenir.

 

Car cet ouvrage, best-seller en Angleterre, écrit par Alison Maloney, commence ainsi : même la maman la plus géniale a parfois besoin d'aide.....

 

Pas de doute, ce livre s'adresse directement à moi.

 

Mais peut-être aussi à vous ?

 

Si vous ne savez comment décrypter le langage des jeunes, consoler un chagrin d'amour, organiser un repas instantané pour 6 mouflets affamés ou sortir du lit un ado récalcitrant...

 

Si vous voulez connaître dix bonnes raisons de ne pas faire le ménage, mettre les enfants au boulot et ne savez comment procéder ou faire la différence entre ce que votre mère vous a dit et la vérité scientifique...

 

Si vous souhaitez être la reine d'Halloween, être informée des choses que vous ne devrez jamais dire à vos enfants en présence de leurs amis ou découvrir d'autres mamans héroïques de l'Histoire.... 

 

Pas de doute, ce livre délicieusement ringard et plein d'humour vous ravira.

 

Trois bonnes raisons d'en faire l'acquisition ou de l'offrir :

 

- son prix modique : à peine plus de 12 euros sur les sites de vente en ligne de livres,

 

- ses illustrations rétro en noir et blanc me rappelant vaguement le livre de cuisine des années 50 de ma mère,

 

- les citations qui émaillent les différents chapitres comme "N'importe quelle mère pourrait aisément faire le boulot de plusieurs contrôleurs du ciel" (Lisa Alther) ou "T'es pas une maman si tu sais pas tout réparer" (Bill Watterson) ou encore "Si vos enfants ne vous ont jamais détesté, c'est que vous n'avez jamais été un parent" (Bette Davis) .

 

Qu'on se le dise !

 

Dans la même collection, il existe aussi : Le Livre de la Femme Idéale, Le Livre des Grand-Mères Géniales, Le Livre du Mari Idéal, 211 idées pour devenir une fille brillante et 211 idées pour devenir un garçon génial.....

 

Bref, de quoi enchanter toute la famille !

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Rédigé par vivi

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Publié le 26 Novembre 2010

magasin-copie-1.jpgDe Jean Teulé, je n'avais lu qu'un livre jusqu'à présent : Le Montespan. Celui-ci est d'un genre bien différent.

 

Le Magasin des Suicides ? D'emblée le mot dérange et déstabilise car il n'est pas de bon ton de plaisanter sur ce sujet douloureux et souvent tabou dans nos sociétés. Et pourtant, rien de tel que ce bouquin à l'humour noir, grinçant et caustique pour vous faire sourire et chasser votre cafard. Un brin provocateur sans doute, mais en aucun cas choquant.

 

Un livre "glauque" et macabre ? Pas du tout, plutôt une fiction décalée, car tout y est pris en dérision et l'auteur parvient fort habilement à dédramatiser tous les non-dits qui tournent autour de la décision volontaire d'en finir une bonne fois pour toutes. 

 

Imaginez un magasin où l'on a une sacrée réputation à tenir car l'on y vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles et imaginables pour en finir avec la vie : des poisons du jour et des amanites phalloïdes au rayon frais, des sabres pour se faire hara-kiri avec en accessoire un kimono brodé d'une croix rouge pour indiquer l'endroit où frapper pour ne pas se rater, des parpaings en ciment avec le nom de la boutique moulé en relief sur une des faces, des lames de rasoir et des révolvers jetables en tête de gondole, des pommes de Turing et des bonbons au cyanure sur le comptoir....

 

C'est la famille Tuvache (qui pourrait être apparentée avec la famille Adams) qui tient cette boutique prospère dans le malheur. Mishima le père, Lucrèce la mère, Vincent et Marilyn, les enfants, ont tous des noms de suicidés célèbres. Ils vivent dans un monde apocalyptique et une atmosphère de fin du monde, dans une ville où la vie est devenue si triste que tout le monde a perdu le goût de vivre. Dans cette piteuse ambiance, les candidats au passage outre-tombe sont nombreux. Les Tuvache se délectent de cette mélancolie et la réputation du magasin est excellente car les clients qui ont raté leur vie sont soucieux de ne pas rater leur mort. "Mort ou remboursé", le slogan du magasin inspire la confiance et les affaires vont bon train.

 

Tout aurait ainsi pu continuer à mal aller dans le pire des mondes.

 

C'était compter sans l'arrivée accidentelle du petit dernier de la famille, Alan, qui respire la joie de vivre et naît la bonne humeur chevillée au corps. Il adore la vie et n'a qu'une envie, distribuer du bonheur autour de lui et redonner le goût de vivre aux clients. La honte de ses parents ! Dès lors, rien ne sera plus comme avant...

 

Dire quoi que ce soit sur le déroulement de l’histoire serait déjà trop en dire, mais sachez que ce livre se lit à toute vitesse. Un bon petit roman qui laisse une bonne impression, même s'il y a quelques longueurs en deuxième partie. Poussez la porte de ce magasin et vous ne serez pas déçus.

 

Et si par hasard, vous êtes plus films que livres, Le Magasin des Suicides est actuellement adapté au cinéma par Patrice Leconte et doit sortir prochainement dans les salles.

 

 

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 12 Novembre 2010

523336c622a039d1ed797110 LAprès avoir un peu galéré avec Smilla et l'amour de la neige, j'ai dévoré La Jeune Fille à la Perle en deux jours. Pour cela, j'avoue que j'ai lâcheusement laissé Jules faire la vaisselle tout seul et fait semblant de ne rien entendre quand Fils number 2 a cherché un(e) volontaire pour lui faire réciter ses verbes irréguliers d'allemand.... Mea culpa, mea culpa maxima, j'étais dans ma bulle....

 

En fait, j'adore les romans historiques ou les histoires romancées, je ne sais pas comment les appeler. Bref les livres dont les événements ont eu lieu à une période donnée de l'Histoire. Qu'ils soient réels ou pas, peu m'importe... du moment que c'est crédible et que ça "aurait pu" se passer.....

 

Ici, le récit a lieu à Delft, au XVIIème siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. L'histoire commence quand Griet, jeune fille de 16 ans, est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Elle s'occupe des tâches domestiques les plus épuisantes et des six enfants de la famille, tout en s'efforçant de maintenir de bonnes relations avec l'épouse du peintre, Catharina, sa belle-mère, Maria Thins, et la gouvernante, Tanneke.

 

Au fil du temps, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit peu à peu dans son univers. Elle seule a le droit de faire le ménage dans son atelier, où même sa propre épouse n'est pas admise, et de broyer les ingrédients qui lui servent à préparer ses peintures.

 

280px-Johannes Vermeer (1632-1675) - The Girl With The PearJe ne vais quand même pas vous raconter toute l'histoire car il FAUT lire ce livre, qui fait partie d'une liste d'incontournables. Mais sachez que l'écriture est à la fois fluide et belle, et toutefois très accessible. Vous serez tenus en haleine jusqu'à la dernière page même si la fin, bien que prévisible, n'était pas celle que j'attendais (je suis plus romantique que ça !). On apprend plein de détails sur la vie quotidienne au XVIIème siècle, la ville de Delft, les convenances, les classes sociales et la pratique de la religion, mais surtout, surtout, sur les peintures de Vermeer. 

 

Car il faut vous dire que Tracy Chevalier, l'auteur, s'est inspirée de la vraie vie du peintre Johannes Vermeer. Celui-ci a vécu aux Pays-Bas entre 1632 et 1675. Les personnages qu'elle cite dans son roman, comme par exemple le mécène Van Ruijven, l'ami Van Leeuwenhoek ou Maria Thins ont réellement existé. Et les tableaux dont il est question dans le livre sont des oeuvres existantes aussi. "La jeune fille à la perle" (aussi appelé "Joconde du Nord") est un tableau qu'il a peint en 1665 et dont on n'a jamais vraiment identifié le modèle. Ainsi, elle a imaginé la vie de la jeune fille qui a posé pour Vermeer (Griet dans le livre) et des circonstances qui ont entouré la réalisation du tableau.

 

Vous ne regarderez plus jamais cette peinture de la même façon et en connaîtrez tous les détails : vous saurez (attention ! le livre reste une fiction....) pourquoi le fond presque noir, pourquoi le turban jaune et bleu, pourquoi la robe marron, pourquoi ce regard, pourquoi les lèvres entrouvertes et, bien sûr, pourquoi la boucle d'oreille.....

 

Ah oui, et j'oubliais, il y a aussi une adaptation cinématographique réalisée par Peter Webber qui date de 2003 avec Scarlett Johansson dans le rôle de Griet et Colin Firth dans celui de Johannes Vermeer.

 

Ce livre est sûrement sur les rayons de votre bibliothèque favorite ou de votre libraire préféré..... Vite vite vite......

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Rédigé par vivi

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Publié le 6 Novembre 2010

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Je viens de terminer ce roman.

 

Avec un peu de mal, je l'avoue, mais.... je crois que tout est de ma faute. En effet, je ne m'assois jamais avec un livre en journée mais je lis toujours le soir, avant de m'endormir.

 

Or, ce bouquin est particulièrement compliqué.

 

D'une part, l'histoire -qui n'a rien à envier à un bon polar américain- est complexe et pleine de rebondissements. D'autre part, les personnages sont nombreux. Enfin, il y a pas mal de flash-backs : les scènes du passé et du présent sont souvent liées, ce qui rend la compréhension encore plus ardue. Par ailleurs, difficile de mémoriser des noms de lieux ou de personnages quand ils sont aussi compliqués que : Kalvebod Brygge, Tørk Hviid, Ulloriannguaq Christiansen, Vestre Kirkegård ou Kalkbrænderivej. Les références à la langue inuit sont également nombreuses et il n'est pas rare de croiser des mots tels que : Qaanaaq, quvittoq, napariaq ou naammassereerpooq.

 

Bref, il faut rester concentré.

 

Mais à partir de 23 heures, c'est difficile. Pour moi en tout cas....

 

L'histoire se passe en partie au Danemark et en partie sur un navire dans l'Arctique, en route vers le Groenland. Elle commence avec la mort d'un petit garçon de 6 ans qui glisse du haut du toit d'un immeuble. La police conclut à un accident. Mais Smilla Jaspersen, qui connaît bien l'enfant, n'est pas de cet avis. Elle a observé les traces laissées sur le toit avant la chute ; elle sait qu'Ejasas souffre terriblement du vertige et qu'il ne serait jamais monté là-haut de son plein gré. De son enfance groenlandaise, elle a aussi gardé le don de "lire" la neige. Pour tous ces motifs, elle décide de mener sa propre enquête, seule, et de ne pas lâcher l'affaire, malgré les intimidations et les menaces. Elle ira jusqu'au bout, jusqu'au bout d'elle même aussi, quitte à y laisser sa vie.

 

De Moritz, son père danois, elle reçoit beaucoup d'argent, ce qui lui permet d'assouvir sa coquetterie et l'achat de vêtements de marque. Mais de sa mère inuit, elle a hérité le courage, la ténacité, l'intuition et la persévérance. Au Groenland, elle a appris à vivre dans des conditions extrêmes. Elle sait se battre et faire mal. Elle sait aussi encaisser les coups et dominer toute douleur physique ou morale.

 

Tous les personnages sont énigmatiques. A commencer par l'héroïne, mais aussi, son père, éminent médecin, avec lequel elle entretient des relations difficiles, sa mère, très belle groenlandaise tuée lors d'une chasse, son frère, disparu dans des conditions dramatiques, la mère d'Esajas, alcoolique, et bien sûr le mécanicien, personnage aux desseins troubles dont Smilla va, contre toute attente, tomber amoureuse. 

 

L'auteur, Petet Høeg, qui fut marin, danseur et acteur avant de se consacrer à l'écriture, nous fait découvrir :

• le Danemark, et plus particulièrement Copenhague, engloutie sous le froid, la glace et le gel (l'histoire se passe au moment de Noël),

• le Groënland lorsque Smilla se rappelle son enfance, et ce que sont devenus ses habitants aujourd'hui,

• et l'Arctique, immense océan gelé peuplé d'icebergs, forteresse d'eau et de glace, de pièges et de blancheur. Il nous "apprend" aussi la neige pour laquelle les Groenlandais ont inventé plus de 30 mots....

Il nous parle également, en marge de l'histoire principale, de la façon dont les Danois ont géré le problème de leurs "immigrés" groenlandais.

 

Livre à lire, même si le début paraît compliqué. Car une fois pris dans le récit, on a du mal à le lâcher.

 

De ce roman, qui a été publié en 1992, fut tiré un film réalisé par le danois Bille August, Smilla, en 1997.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 13 Octobre 2010

Je viens de terminer mon 4ème Amélie Nothomb (dans l'ordre Voyage d'Hiver, Acide Sulfurique, Métaphysique des Tubes, Les Catilinaires mais, chouette ! il y en a encore plein à lire...) et, franchement, je crois que je suis en train de devenir une fan.

 

J'adore tout chez elle : elle est jolie, originale -voire complètement déjantée-, son histoire personnelle et familiale est totalement hors du commun, elle écrit merveilleusement bien (j'adore trouver dans ses pages des mots extraordinaires qu'on n'a jamais entendus et qui pourtant sont dans le dictionnaire !! Si, si ! Mais pas des trucs faciles à replacer tous les jours en tout cas, hein ?), ses histoires sont loufoques, mais pas tant que ça quand on y réfléchit bien...

 

Elle est capable du pire comme du meilleur, avec Amélie, pas de demi-mesure, ça passe ou ça casse.

 

Et vous, vous aimez ?

 

 

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Rédigé par les-blablas-de-vivi.over-blog.com

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