nourriture

J'aime bien aller sur le blog de Mary : il y a du bleu, il y a du blanc, il y a des mouettes et la mer, il y a des vagues et des éoliennes. Ça sent bon la Bretagne, les embruns et la nature.

La météo du lundi et la communauté Petit coin de ciel, c'est elle !

Des articles sur tous les phares de France et de Navarre et même au-delà, c'est elle ! Mais oui, il y a même ceux du Cap-Ferret et de Cordouan, 33 représente, si si !

Les gâteaux d'anniversaire dinosaure, casque de pompier ou escargot, c'est elle !

Les bons tuyaux pour des chambres d'hôtes hors du commun, c'est elle !

Les conseils pour m'aider à faire les liens comme il faut dans mes articles, c'est elle !

Et mon entrée de Pâques, économique, facile, originale et qui a eu un succès fou (oui, oui, les ados et même Jules sont restés de grands enfants), c'est elle aussi. Pour la recette, c'est là, je n'ai rien à rajouter sauf peut-être quelques petits trucs qui m'ont encore plus facilité la tâche : pour faire le nid j'ai mis les carottes râpées dans un moule à baba que j'ai ensuite retourné comme une crêpe sur un plat à bords hauts, pour faire la poche à douille (que je n'ai pas) j'ai pris un petit sac congélateur dont j'ai coupé le coin et pour faire tenir droit les œufs pendant que je les remplissais je les ai mis dans un moule à petits muffins.

Essayez, c'est un jeu d'enfant.

Chose promise (même si c'était il y a presque 3 mois), chose due.

Voilà la recette des cookies de Fifille (pour environ 50 biscuits de taille moyenne) :

200 g de beurre

125 g de sucre roux

125 g de sucre cristallisé

350 g de farine

1 sachet de levure en poudre

1/2 c. à café de sel

1 gros œuf

4 c. à soupe de lait

150 g de chocolat noir à croquer

Hacher grossièrement au couteau le chocolat.

Réduire le beurre en crème en le travaillant au batteur.

Ajouter le sucre blanc et roux, continuer à battre pour que le mélange soit très crémeux.

Ajouter l'œuf entier et battre encore.

Mélanger la farine, le sel, la levure et tamiser le mélanger.

Ajouter à la pâte en la travaillant toujours énergiquement. Le mélange obtenu est d'une consistance assez ferme, ajouter 3 à 4 cuillères à soupe de lait si la pâte semble trop épaisse.

Incorporer le chocolat haché.

Faire des petits tas à l'aide d'une cuillère à café. Les aplatir un peu et les disposer sur une plaque.

Enfourner à 220°C, pas plus de 6-7 mn pour garder le moelleux des gâteaux (ils doivent être à peine colorés en surface), 8 mn pour qu'ils soient bien croquants.

Laisser tiédir sur la plaque du four avant de les décoller et les ranger dans une boîte métallique. 

A consommer avec modération bien sûr...

Si vous n'en avez jamais mangé, vous allez être surpris par son goût sucré, mais pas trop, assez doux, bien moins amer que celui de la marmelade d'orange, en tout cas ne ressemblant en rien à ce que vous aurez imaginé.

Pour faire environ 16 pots de confiture (ah bah oui, ce sont là les quantités famille nombreuse, à adapter si besoin...) :

3 kg de citrouille épluchée et coupée en morceaux

2,5 kg de sucre (j'avais 2 kg de Confisuc auxquels j'ai rajouté 500 g de sucre cristallisé)

4 oranges non-traitées

2 citrons non-traités (que je n'avais pas, donc pas mis)

Mettez les morceaux de citrouille dans un récipient en plastique (une bassine par exemple). Coupez les agrumes en rondelles fines (au robot, c'est très bien). Mélangez bien l'ensemble et ajoutez le sucre. Mélangez encore. Recouvrez d'un torchon de cuisine et laissez macérer au moins 24 heures au frais.

Le lendemain, versez dans une grande cocotte et cuisez à petits bouillons entre 40 minutes et une heure en remuant régulièrement.

Si vous trouvez que les morceaux sont trop gros, mixez un peu (mais pas trop) à l'aide d'un robot plongeant.

Quand vous pensez que la confiture a la consistance idéale, retirez du feu et laissez refroidir 24 heures. Cela permet de vérifier que la confiture a effectivement bien la consistance idéale. A la suite de quoi, il suffit soit de la recuire un peu si elle est trop liquide (mon cas 3 fois sur 4), soit de l'amener simplement à nouveau à ébullition si un surcroît de cuisson est inutile. 

Versez dans les pots.

photo faite par Carole

Voilà un super bon truc à manger et à consommer sans modération, même si vous êtes au régime, parce que cette recette-là est une recette Weight Watchers tellement goûteuse et régalante que même pas on se rend compte qu'on avale, en même temps que les croques, un minimum de vilaines calories qui cette fois n'iront pas se loger directement là où il ne faut pas.

11 PP les 2 croques (je ne sais pas trop ce que cela veut dire, mais ça a l'air bien), dit la recette. Ça vous fait envie ?

La préparation, toute simple, est à base de pain de mie, de Philadelphia (light, je précise... ben oui, quand même) et de saumon fumé. Pour tester cette recette, rien de plus simple. Il suffit d'aller directement chez Carole. C'est là que j'ai tout piqué (euh... t'étais d'accord hein Carole ?) : les instructions et la photo.

Je dois dire que la première fois que j'ai réalisé ce plat, j'ai trouvé la préparation un peu longue car j'avais décidé de faire 12 croques pour 6 le soir en rentrant du travail alors que la famille entière me tournait autour en mourant littéralement de faim (y compris moi).

Mais la deuxième fois, je ne me suis pas laissé faire : j'ai mis tout le monde au boulot. Fifille a découpé les ronds de pain de mie, Fiston 1 a tartiné, Fiston 2 a coupé le saumon et Fiston 3 a mis la table. Tandis que je supervisais tout cela de main de maître et donnait les ordres et des coups de fouet.

Les ados (et les parents aussi) se sont régalés. Grave, qu'ils ont dit.

L'unanimité sur un menu, c'est quand même assez rare pour être souligné.

Et plutôt deux fois qu'une.

Merci qui ?

Merci. Merci. Mille fois mercis.

Car vous avez été nombreux mais surtout nombreuses à répondre à mon appel au secours le jour où j'étais complètement désespérée avec ce truc sur les bras.

Honnêtement, quoique cette chose s'avérât être au final, j'étais persuadée en la coupant en deux trouver une chair orangée comme dans une courge butternut ou une citrouille et j'étais partie pour en faire une soupe, une purée ou n'importe quoi d'autre de salé. 

Mais j'ai été surprise de lire dans vos réponses que la majorité d'entre vous avait pensé, en voyant ma photo, à une pastèque... ce qui ne m'était absolument pas venu à l'esprit. Il faut dire à ma décharge que j'achète rarement de la pastèque et que, au supermarché, elles sont souvent coupées en morceaux. Hum, hum, je sais je sais ce n'est pas vraiment une excuse mais peut-être juste une explication comme une autre ?

Eh bien, en fait, ce truc, c'est un peu comme le Canada Dry. Ça ressemble à une pastèque, ça a la couleur de la pastèque (à l'extérieur seulement car à l'intérieur la chair est vert pâle), mais ce n'est pas une pastèque.

Il s'agit d'une citre ou gigérine ou "pastèque à confiture" ou courge barbarine ou pastèque blanche ou méréville (merveille en provençal) ou gila (en Espagne et au Portugal) ou... il paraît qu'elle a beaucoup d'autres noms encore, c'est-à-dire une variété de la pastèque (Citrullus lanatus), de la famille des Cucurbitaceae, un fruit qui n'est pas comestible cru mais uniquement cuit sous la forme de confiture, gelée ou tarte.

Et là, merci La Vieille Marmotte. Et double merci même puisque, en plus de m'éclairer sur la véritable identité du truc, elle a joint également à son com un lien vers une recette et par la même occasion vers l'excellent blog de Recettes de Cuisine Economique by Maryse qui, soit dit en passant, fourmille de bonnes idées et de recettes incomparables (à visiter absolument).

Mais pour en revenir à la confiture de citre, gigérine ou appelez-la comme il vous chantera, le mieux c'est que vous suiviez ce lien-là si vous voulez en savoir plus. Plus qu'une recette, la recette de Maryse est une recette ancestrale qui se fait sur plusieurs jours (ah oui, il faut se la mériter la confiote) et qui se lit comme un poème ou une jolie page de lecture. 

Allez allez, c'est là que ça se passe.

La prochaine fois (car il y aura une prochaine fois, d'ailleurs j'ai gardé des graines), je mettrai un peu moins de sucre mais sinon la recette est juste parfaite.

Les citrouilles, ça me connaît. J'en ai plein qui poussent chaque année sur mon tas de compost.

Au fil des ans, je crois que je les ai accomodées quasiment à toutes les sauces.

Depuis quelques années, je cultive aussi dans mon jardin des courges butternut (ou doubeurre).

Particulièrement délicieuses en soupe !

http://en.wikipedia.org/wiki/Butternut_squash

L'année dernière, j'ai même osé cuisiner du pâtisson.

C'était pas gagné mais je m'en suis plutôt pas mal sortie.

Et voilà que cette année, je suis face à un nouveau défi.

Ma voisine me refile ce truc qu'une copine lui a refilé et dont elle ne veut pas.

Sais pas comment ça s'appelle. Sais pas ce que c'est. Sais pas si ça se mange. Sais pas comment ça se mange.

D'où mon appel au secours dans tout le World Wide Web.

Help, I need une recette, help !

J'ai un paquet de gâteaux à mon actif : des gros, des carrés, des ronds, des rectangulaires, des en forme de cœur, des en forme de fleur, des ratés, des gonflés, des mous, des bourratifs, des jolis, des appétissants, des trop sucrés, des parfaits, des pour quand on a les yeux plus gros que le ventre, des pratiques, des vite-faits, des élaborés, des au chocolat, des aux pommes, des aux noix, des à rien, des légers, des qu'il vaut mieux oublier, des à refaire, mais je n'avais jamais fait un seul gâteau roulé.

Pourquoi ? A vrai dire, je ne sais pas, mais il a suffit que je tombe sur une recette qui m'a semblée simplissime pour que je me dise ça ma fille, même toi tu vas y arriver et que je me mette à mes fourneaux.

4 œufs, 125 g de sucre, 125 g de farine. C'est tout ? Ben oui, c'est tout.

1. Préchauffez le four (180°). Mélangez le sucre et les œufs entiers à l'aide d'un batteur électrique ou robot jusqu'à obtenir un mélange mousseux. La préparation doit doubler de volume.

2. Incorporez la farine. Recouvrez une grande plaque à pâtisserie rectangulaire de papier cuisson beurré (ou utilisez un moule en silicone type Flexipan), versez la pâte dessus et étalez-la uniformément à l'aide d'une spatule plate. Enfournez et faites cuire 10 mn jusqu'à obtenir une légère coloration.

3. Sortez le biscuit du four et retournez-le sur un linge humide. Décollez le papier cuisson puis roulez le biscuit dans le linge sans trop serrer. Laissez refroidir complètement.

4. Déroulez le biscuit et étalez le Nutella (ou la confiture) sur toute sa surface. Roulez-le à nouveau et posez-le dans un plat. Saupoudrez de sucre glace et décorez à votre convenance. Servez !

Au moment de démouler la pâte, j'ai bien crû que tout allait foirer rater car j'ai eu du mal à la décoller du moule en silicone. Peut-être un peu trop cuite ? Ou alors pas assez.

Autre pétoche au moment de la redérouler. Il semblerait qu'elle ait été un poil trop serrée car au moment fatidique j'ai bien crû qu'elle allait se casser en deux. Mais finalement, elle a tenu bon.

On dirait pas, hein, mais c'est parfois un de ces stress de faire la cuisine !

Malgré tout ça, il faut dire qu'il avait plutôt bonne mine ce gâteau et il a fallu que je me batte férocement pour qu'ados et mari ne se jettent pas dessus avant le repas.

Par contre, après, j'ai rien pu faire et ils ont tout dévoré comme des sauvages.

...un vilain défaut, paraît-il.

Pour faire plaisir aux enfants (et pas du tout à moi), j'avais ouvert l'autre soir un paquet de gaufrettes "à l'ancienne", surface craquante et coeur au chocolat crémeux... De celles avec un message inscrit dessus comme quand j'étais petite et que chez moi on disposait face cachée sur une assiette... pour pas tricher et pour avoir la surprise.

Des gaufrettes de Proust, en quelque sorte...

J'avais rien demandé à personne, je mangeais tranquillement ma compote en piochant discrètement des gâteaux. 

Et soudain...