Publié le 11 Août 2013

Rédigé par vivi

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Publié le 9 Août 2013

 

Après les deux jours passés au Pays Basque avec Fifille, nous sommes rentrés à la maison récupérer Fiston 3 à l'aéroport, accessoirement faire quelques tournées de linge, remplir le frigo qui-se-vide-même-quand-on-n'est-pas-là (cherchez l'erreur) et voir le spectacle préparé par Fiston 2, les autres anims et les bout'choux du centre aéré où il travaille pendant l'été. Trop bien ! On est carrément retombés en enfance. Heureusement, la tribu des Pâlichons a fini par retrouver le soleil et Cartouche, le cow-boy sans peur et sans reproche, a neutralisé l'ignoble shérif qui terrorisait la région sans scrupules depuis des lustres. Tout est bien qui finit bien.

 

Ensuite, on a proposé à nos ados de partir quelques jours avec nous en Provence mais, curieusement, personne n'a voulu nous suivre : Fiston 1 a préféré rester avec sa chérie (le contraire eut été alarmant), Fiston 2 a pris le train pour rejoindre des jumeaux à Rochefort, tandis que Fifille et Fiston 3 ont promis d'être sages, chaperonnés en partie par belle-maman, de donner à manger aux poules et au chat, de tenir compagnie à l'ordinateur pour pas qu'il soit triste tout seul et d'arroser le jardin en notre absence si besoin.

 

Et c'est ainsi que nous avons, Jules et moi, baigné dans l'huile d'olive, la lavande, les cigales et le rosé pendant quelques délicieuses journées passées à Orange.

 

Nous avons (re)visité quelques incontournables de la région, dont l'abbaye de Sénanque. On ne se lasse pas et c'était la première fois que je la voyais avec la lavande en fleurs.

 

abbaye-de-senanque.jpg

 

lavande.jpg

 

Évidemment, je ne suis pas repartie avant d'avoir fait quelques achats absolument in-dis-pen-sables (ouf, les Chinoises n'avaient pas tout pris). On est fan de lavande ou on ne l'est pas ! Moi... ben je vous laisse deviner tiens !

 

achats.jpg

 

Un autre jour, on a découvert le village de Roussillon, le sentier des ocres et des paysages assez improbables pour la région.

roussillon1.jpg 

roussillon.jpg

 

Un matin, on s'est même mis en route à 8h00 pour aller jusqu'aux Baux de Provence, son château et ses carrières de lumière. C'était ça ou on était obligés de se garer à 3 kilomètres du village... En effet, comment vous dire que... on n'était pas vraiment les seuls à avoir eu cette merveilleuse idée...

 

les-baux.jpg

 

Le reste du temps, on a bu l'apéro et mangé à l'ombre des platanes.

 

Allez, je vous dispense de toutes les autres ruines monuments historiques que nous avons visité ou failli visiter, la région en regorge et si on écoutait Jules on ne ferait que ça...

 

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Ça et.... quelques dégustations de vin ! De ça aussi la région regorge.

 

vin1.jpg

 

Mais pour finir, Jules n'a pas pu s'empêcher de gravir le Ventoux en vélo, et même d'en redescendre.

 

ventoux1 

La photo n'est pas très nette, c'est parce qu'il faisait chaud, quasiment 36° tous les jours...

 

À notre retour en Gironde, les températures avaient chuté de moitié...

 

Si on s'était écoutés, on aurait fait la bise aux ados, fêté l'anniversaire de Fiston 1 et on serait repartis dare-dare d'où on venait...

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 7 Août 2013

Rédigé par vivi

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Publié le 6 Août 2013

Rédigé par vivi

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Publié le 30 Juillet 2013

 

Ainsi donc, les vacances ont commencé par deux jours au Pays Basque.

 

Les garçons avaient des excuses en béton pour ne pas venir (Fiston 1 et Fiston 2 travaillaient, Fiston 3 n'était pas encore revenu de voyage).

 

Fifille, elle, n'a pas eu d'autre choix que d'accompagner ses vieux parents. D'un autre côté, elle a retrouvé là-bas une dizaine de cousins/cousines entre 9 et 16 ans alors, franchement, n'y a-t-il pas pire comme contrainte ?

 

Camping, baignades, soleil, air iodé, rosé, grandes tablées, bonne humeur, détente et, comme à chaque fois, un passage obligé par la Baie de Loya.

 

Oui, je m'arrête toujours au même endroit pour faire toujours la même photo.

 

Et alors ?

 

baie-de-loya-copie-1.jpg

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #vacances-week-ends

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Publié le 29 Juillet 2013

conges.jpg

 

C'est assez commun par les temps qui courent, mais ça n'en est pas moins très agréable.

 

En effet, après 17 ans d'abstinence, c'est déjà la deuxième fois en moins d'un mois que je suis en congés payés et cette fois pour deux semaines toutes entières. Byzance !

 

C'est avec un plaisir toujours renouvelé que je vais chaque matin au travail depuis un an mais c'est absolument sans état d'âme que j'ai fermé vendredi soir la porte de mon bureau.

 

A moi les grasses mat' !

 

A moi les petites balades à pied ou à vélo le matin à la fraîche (comment ça, ce n'est pas compatible avec les grasses mat') !

 

A moi le non-maquillage, les t.shirts de Mickey et les vieilles sandales !

 

A moi les journées sans programme et sans horaires.

 

Désorganisés comme nous sommes (pour les vacances uniquement), nous n'avons cette année encore rien réservé, nulle part, bien que je me sois juré il y a quelques mois qu'avec deux salaires on allait enfin partir en vacances comme tout le monde, prendre une petite location par là et s'y rendre en famille.

 

C'était sans compter le fait que c'est trèèèès compliqué d'organiser quelque chose et de partir quand on a quatre ados sur le dos.

 

Il y a celui qui n'habite plus à la maison depuis quelques temps déjà mais qui voudrait bien quand même y trouver quelqu'un quand il déboule à l'improviste (Allo ? Ben vous êtes où ?) sauf évidemment quand il a décidé d'inviter une dizaine de copains à un barbecue. Or... dans son appart... c'est interdit... alors que chez vous... dans votre grand jardin... On en arriverait presque parfois à culpabiliser de ne pas être là pour l'accueillir (Euh, c'est-à-dire que.... comment dire... on travaille) !

 

Il y a celui qui bosse tout l'été pour se faire de l'argent de poche, ce qui est tout à son honneur, mais qui bien sûr ne vous accompagnera pas si vous décidez de partir quelques jours. Le laisser tout seul à la maison ? C'est tout à fait possible, mais ça fait quand même un peu peur.

 

Il y a celui qui s'est déjà absenté trois semaines de la maison pour partir en voyage et qui, quand il rentrera, ne pensera qu'à passer du temps avec ses copains et faire la fête. Essayez donc de lui proposer quelques jours de méditation et de retour à la nature sur le plateau de Millevaches avec les parents et un programme incluant randonnées et vieilles pierres ?

 

Il y a celle qui, sans ses frères, ne veut aller nulle part et menace de vous pourrir vos vacances si vous l'obligez à venir tout de même. Vous avez bien proposé d'inviter une copine mais entre celle qui est partie chez sa grand-mère, celle que les parents ne veulent pas laisser partir avec d'autres parents, celle qui a des repas de famille incontournables tous les quatre matins, celle qui vient de se faire opérer des dents de sagesse, et celle qui, ELLE, est partie avec ses parents (OK, à Tahiti, mais quand même), vous n'avez trouvé personne jusqu'à présent pour partager le quotidien ma foi bien morose de votre fifille.

 

Alors, au final, avec tout ça on fait quoi nous ?

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 24 Juillet 2013

la femme et l'ours

 

Une énième dispute d'avec sa femme psycho-maniaque et hystéro-exigeante et Bix Sabaniego, écrivain sans succès, quitte la caverne conjugale. Il veut juste s'offrir une nuit de cuite avec ses anciens camarades de beuverie, et rentrer ensuite tranquillement chez lui, mais s'ensuit alors une tournée des bars en forme d'épopée dégingandée et vaillamment défaitiste.

 

Ca commençait bien. J'ai aimé le style (l'homme a l'art de tout mettre entre parenthèses), les longues phrases sans fin (ça me rappelle quelqu'un, mais qui ???), le style simple mais plein d'humour (j'ai écrit sept romans ces douze dernières années, le premier a connu un petit succès [...] mais les suivants ne se sont pas vraiment vendus comme des petits pains devant une usine de saucisses), les métaphores fantaisistes (l'argent part comme l'eau dans une passoire à nouilles), l'histoire de Jean de l'Ours narrée de façon orale, comme on raconte une histoire à ses amis, et qui sert de trame de fond au roman.

 

Peu à peu, l'histoire tourne doucement au road-movie éthylique. Jusque là, ça va. J'ai cru parfois retrouver dans le livre la vie tourmentée de certains patients alcoolo-dépendants que je côtoie à l'hôpital et je me suis rendue compte que leur milieu et leur façon de fonctionner ne m'étaient pas aussi inconnus que ça. Cela m'a même permis de comprendre certaines choses d'un point de vue professionnel.

 

Et puis, à un moment, l'histoire dérape et le voyage dans le sud de la France (via le Lutetia et le Lubéron) qu'entreprend Bix à la recherche d'un bon coup à tirer d'une aventure vire carrément au bad trip.

 

Tout d'un coup, on en a assez de voir cet homme-épave s'imbiber, sombrer dans ses délires alcooliques et chercher à se taper une fille-fantasme. La fin devient carrément vulgaire et grossière (et j'ai pourtant été élevée aux San-Antonio et aux Hara-Kiri que mes frères achetaient et abandonnaient dans les toilettes) ! 

 

Premier (et peut-être bien dernier en ce qui me concerne ?) livre d'un auteur que je n'avais jusqu'ici encore jamais lu. Dommage, car je n'ai vraisemblablement pas commencé par le bon roman, il paraît que c'est loin d'être le meilleur !

 

A éviter donc. Sauf si vous tenez particulièrement à explorer la variante trash du comportement d'êtres humains solitaires, fracassés, gueulecassés et amnésiques, et de leurs compagnons de saoulerie, sur fond d'alcool à haute dose, de Camel à la chaîne et de sexe version très très crue.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 22 Juillet 2013

ciel-22-juillet.jpg

 

Que fait là ce gros nuage-chantilly ?

 

Annonce-t-il un orage ? J'en arrive presque à le souhaiter. Après plusieurs jours à 33-34°, j'aspire à un peu de fraîcheur, juste une petite trêve, juste pour souffler un peu, comme si j'étais dans l'oeil du cyclone... tout ça pour mieux apprécier la suite de l'été dans lequel on baigne depuis le début du mois de juillet.

 

Tantôt il gonfle, s'enfle, s'étend.... Je pense à la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, cette fable apprise à l'école primaire et qui nous faisait tant rire à la fin... La chétive pécore s'enfla si bien qu'elle en creva... Comme on aimait bien le répéter ce "creva". C'était comme un gros mot que pour une fois on avait droit de dire, et à l'école en plus !

 

Tantôt il dégonfle, désenfle, s'aplatit... Je pense à la fête, aux ballons de baudruche que l'on lâche et qui sifflent en zigzagant dans tous les sens, et au plaisir sans limite des enfants.

 

Mais il reste là, rien ne le dérange.

 

Aucun souffle de vent ne l'emporte. Aucun nuage voisin ne vient l'engloutir. Ou le cacher. Ou lui faire de l'ombre.

 

Rien ne bouge.

 

La nature est accablée de chaleur, le chat se ventrétire, cherche un peu de fraîcheur sur le carrelage. Les humains somnanbidulent dans le jardin et je pense aux chansons d'Anne Sylvestre que l'on écoutait avec les enfants dans la voiture pendant les longs trajets qui nous ramenaient plusieurs fois par an vers l'Alsace.

 

Ces jours-ci, plus rien ne nous rafraîchit. Pas même le petit verre de rosé-pamplemousse-glaçon servi sur la terrasse à l'ombre des arbres. Pas même le tour de bateau sur le Bassin d'Arcachon, jusqu'à l'Ile aux Oiseaux et le long de la côte du Cap Ferret. Pas même l'eau de la baignade, tiédasse à souhait (rarement vu ça). Pas même l'eau de la douche... froide (rarement fait ça) ! Pas même les nuits où les températures ne descendent guère en-dessous des 20°, à peine troublées par le chant des cigales, preuve qu'il fait encore chaud !

 

Malgré tout, cela m'apaise...

 

Nous sommes en juillet. Le soleil est là. Le ciel est bleu. On ne se demande pas quel temps il fera le lendemain. Forcément, il fera beau.

 

Les choses sont comme elles doivent être.

 

Et c'est bien.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 14 Juillet 2013

flashback

vendredi 5 juillet 

C'est aujourd'hui que sont publiés les résultats du bac.

Fiston 3 est toujours sur l'Ile de Ré à faire la fête avec ses copains. A midi, je n'ai pas de nouvelles alors que les résultats sont tombés vers 10h00... No news, good news que j'me dis avec philosophie autroisièmeonsenfaitvraimentplus !

Le seul hic c'est que tout le monde m'appelle ou m'essemesse pour connaître le résultat des courses et que je ne sais pas trop quoi répondre.

Quand enfin... vers 12h27...

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Il l'a ! Vous savez ce truc dont on lui rebat les oreilles depuis la maternelle...

Finalement, il a eu raison de le fêter plusieurs fois par anticipation.

Mais maintenant, finie la rigolade. On l'emmène dès demain matin en cure de désintox dans les Alpes. Ca va lui faire du bien (et à nous aussi) de respirer l'air de la montagne.

C'est aussi mon premier jour de congés.

 

samedi 6 juillet

Départ dès l'aube.

Temps magnifique. Un vrai samedi d'été qui sent bon les vacances. Et pour cause !

On traverse la France de gauche à droite et on monte de quelques centaines de mètres en altitude.

C'est plus l'océan, mais ça reste de l'eau alors nous on apprécie.

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dimanche 7 juillet

Tandis que Jules pédale foufurieusement sur l'Etape du Tour au milieu de 11 474 autres cyclistes amateurs originaires de 50 pays différents, je grassemate chez nos amis avec Fiston 3 et Fifille.

Quand enfin on se décide à bouger pour l'attendre au bord de la route et l'encourager un peu avant la dernière montée vers le Semnoz, il est déjà passé depuis plus d'une demi-heure... Trop fort ce Jules !

l'étape du tour

Finalement, on rentre à la maison et on l'attend bien sagement à l'ombre des arbres.

 

lundi 8 juillet

Une très belle journée sur la plage de Talloires. On nage, on bronze, on pique-nique, on canoé-kayaque, on blablatte, on se croirait presque dans un lagon polynésien. L'eau vert émeraude est transparente à souhait. Et bonne !

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Une tendre pensée pour Fiston 2 qui vient de commencer son job d'été comme animateur des 3-6 ans au centre aéré et pour Fiston 1 qui travaille toujours dans son agence d'intérim, enfin... que je crois... jusqu'au moment où...

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Au moins... il demande et il prévient, c'est déjà pas si mal je trouve !

 

mardi 9 juillet

On change de lac, mais pas de programme. Sauf qu'on randonne le matin à la fraîche. La vue est belle... mais il a fallu aller la gagner cette photo.

aiguebelette.jpg 

 

mercredi 10 juillet

On se ballade dans Annecy, on fait quelques emplettes.   

On passe la soirée chez des amis d'enfance. Le passé ressurgit à toute vitesse. C'est trop bon !

annecy-copie-1.jpg     

 

jeudi 11 juillet 

C'est aujourd'hui que Fiston 2 prend connaissance des résultats de son concours.

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Il est déçu, forcément, même s'il ne le dit pas trop, et nous tristes pour lui. Mais il faisait partie des tout derniers admissibles et n'a pas eu d'assez bonnes notes à l'oral pour remonter suffisamment dans le classement.

Déjà, il pense à rebondir, à tirer les leçons de cette formidable expérience et à recommencer son année début septembre.

Pour tout le monde, retour à la maison tard dans la nuit.

Emotions à gogo ces derniers jours. Gros dodo. Y'a que ça de vrai.

 

vendredi 12 juillet

Lessives, repassage, sac à dos de Fiston 3, dernières emplettes, gros plein de courses, méga nettoyage dans le potager où tout a "explosé" pendant notre absence, dépouillage du courrier, enterrement d'une poule qui n'a pas supporté de ne pas nous voir pendant 6 jours, etc. 

 

samedi 13 juillet

J'emmène Fiston 3 à l'aéroport. Il part pour 2 semaines et demi à Mexicomexicomexicoooohoooo fêter son bac découvrir les grandes villes mexicaines, la culture aztèque/maya et des paysages exceptionnels, à moins que ce ne soit pour manger des burritos et des tacos tous les jours ? Avec lui, il faut s'attendre à tout. En tout cas, encore une fois merci le CE du boulot de Jules.

Départ dans l'après-midi chez les cousins/sines pour fêter les 30 ans de Jojo. Tout le monde fait de son mieux pour qu'il se souvienne longtemps de cette teuf d'anniversaire... Plus le temps passe, plus les cousines sont déjantées. Et les cousins pas mieux. Il va falloir que je parle au doc de ces crampes de mâchoire que j'ai à chaque fois que je passe une soirée là-bas.

J'attends avec impatience un sms de Fiston 3 me disant qu'il est bien arrivé et qu'il m'envoie vers 4 heures du matin. Ouf, je peux aller me coucher l'esprit tranquille ! 

Sinon, ça fait 22 ans que Jules et moi on a dit "oui" à Monsieur le Maire.  

 

dimanche 14 juillet

Retour à la maison après quelques heures de sommeil réparateur mais nuit trop courte, évidemment.

Là, je me sens comme un peu flapie et défraîchie...

La chaleur sans doute ?

Allez, il me reste un jour pour me retaper avant de reprendre le boulot.

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Rédigé par vivi

Publié dans #vacances-week-ends

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Publié le 3 Juillet 2013

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Connaissez-vous le principe ?
Suite à la signature d'un accord de partenariat, l'Opéra National de Paris offre la possibilité aux pauvres provinciaux ignares et incultes vivant loin des salles parisiennes de découvrir, dans les cinémas UGC, une sélection d'opéras et de ballets de la saison 2012/2013 comme s'ils y étaient.
C'est ainsi que je suis allée voir jeudi dernier La Sylphide à l'UGC de Bordeaux, en différé du Palais Garnier.
L'histoire se passe en Écosse et conte les amours impossibles d'un humain et d'une créature surnaturelle. James prépare ses noces avec Effie mais rêve secrètement à la belle Sylphide qui lui est apparue en vision dans son sommeil et que lui seul peut voir. Une sorcière prédit que James n'épousera jamais Effie. Courroucé, il la chasse. Mais il est déchiré entre la promesse de la vie confortable que lui offre sa future épouse et la liberté incarnée par la Sylphide
Le jour du mariage, la Sylphide s'empare de l'alliance destinée à la fiancée et s'enfuit dans les bois. James la suit et découvre le monde ailé et surnaturel de sa nouvelle amoureuse. La sorcière, bien décidée à se venger d'avoir été éconduite, donne à James un voile magique qui devrait lui permettre de capturer la Sylphide. Malheureusement, ce voile est empoisonné et fait perdre à sa bien-aimée ses ailes et la vie.
James, dans un immense chagrin, aperçoit au loin son ancienne fiancée qui se marie avec son rival.
Créé le 12 mai 1832, c'est la version reconstruite par Pierre Lacotte en 1971 que j'ai vue, interprétée par Aurélie Dupont et Mathieu Ganio.
Je vous propose de regarder deux petits extraits (le premier de 1'29" avec la danseuse étoile, le deuxième de 2'47" avec le danseur étoile comme ça pas de jaloux).
 
 
 
Vous avez aimé ? J'ai considéré pour ma part les scènes un peu trop répétitives et peut-être aussi un peu trop classiques (ce qui n'est pas anormal en soi pour de la danse classique j'en conviens), mais j'ai vraiment dû lutter contre le sommeil au début de la deuxième partie.      
Quant aux danseurs et aux danseuses, je les ai trouvés un peu trop bondissants et sautillants pour les uns, un peu trop froufrouteuses pour les autres.
Au total, tout cela fait beaucoup de "un peu trop".
Mais j'ai aimé le principe alors peut-être un opéra la prochaine fois ? Ou quelque chose de plus moderne ?

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Rédigé par vivi

Publié dans #spectacles

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