LA SYLPHIDE
Publié le 3 Juillet 2013
Connaissez-vous le principe ?
Suite à la signature d'un accord de partenariat, l'Opéra National de Paris offre la possibilité aux pauvres provinciaux ignares et incultes vivant loin des salles parisiennes de découvrir, dans les cinémas UGC, une sélection d'opéras et de ballets de la saison 2012/2013 comme s'ils y étaient.
C'est ainsi que je suis allée voir jeudi dernier La Sylphide à l'UGC de Bordeaux, en différé du Palais Garnier.
L'histoire se passe en Écosse et conte les amours impossibles d'un humain et d'une créature surnaturelle. James prépare ses noces avec Effie mais rêve secrètement à la belle Sylphide qui lui est apparue en vision dans son sommeil et que lui seul peut voir. Une sorcière prédit que James n'épousera jamais Effie. Courroucé, il la chasse. Mais il est déchiré entre la promesse de la vie confortable que lui offre sa future épouse et la liberté incarnée par la Sylphide
Le jour du mariage, la Sylphide s'empare de l'alliance destinée à la fiancée et s'enfuit dans les bois. James la suit et découvre le monde ailé et surnaturel de sa nouvelle amoureuse. La sorcière, bien décidée à se venger d'avoir été éconduite, donne à James un voile magique qui devrait lui permettre de capturer la Sylphide. Malheureusement, ce voile est empoisonné et fait perdre à sa bien-aimée ses ailes et la vie.
James, dans un immense chagrin, aperçoit au loin son ancienne fiancée qui se marie avec son rival.
Créé le 12 mai 1832, c'est la version reconstruite par Pierre Lacotte en 1971 que j'ai vue, interprétée par Aurélie Dupont et Mathieu Ganio.
Je vous propose de regarder deux petits extraits (le premier de 1'29" avec la danseuse étoile, le deuxième de 2'47" avec le danseur étoile comme ça pas de jaloux).
Vous avez aimé ? J'ai considéré pour ma part les scènes un peu trop répétitives et peut-être aussi un peu trop classiques (ce qui n'est pas anormal en soi pour de la danse classique j'en conviens), mais j'ai vraiment dû lutter contre le sommeil au début de la deuxième partie.
Quant aux danseurs et aux danseuses, je les ai trouvés un peu trop bondissants et sautillants pour les uns, un peu trop froufrouteuses pour les autres.
Au total, tout cela fait beaucoup de "un peu trop".
Mais j'ai aimé le principe alors peut-être un opéra la prochaine fois ? Ou quelque chose de plus moderne ?