Publié le 19 Octobre 2010

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Je ne sais pas chez vous mais chez nous c'est le gros bordel souk depuis plusieurs jours devant les lycées.

Les accès sont bloqués par de jeunes manifestants qui parfois laissent rentrer les élèves dans les établissements, parfois pas [pas super top quand il fait froid comme hier matin mais bon, à ce stade-là, rien de grave, on va dire qu'ils ne choisissent pas non plus la météo pour exprimer leurs revendications....]. Ils manifestent ensuite leur mécontentement à des points absolument stratégiques ; par exemple ce matin ils bloquaient le Pont de Pierre, une des entrées principales sur Bordeaux. Ou alors, ils rejoignent les cortèges des manifestions "officielles".

Pas de débordements pour l'instant, tout cela se passe dans une ambiance bon enfant.

Depuis ce matin, la fac de Bordeaux III (sciences humaines) est aussi bloquée. Les étudiants avaient demandé que la fac soit fermée les jours de manifestations nationales, pour leur permettre de participer... Le Recteur a refusé, donc blocus pour la journée.

Alors je profite du repas pour discuter avec mes grands, histoire de voir ce qu'ils pensent de tout ça :

- A la fac d'histoire, les étudiants sont vraiment choqués de se dire que les gens manifestent pour la retraite à 60 ans parce que, sous Louis XIV, y'avait pas de retraite. Tu bossais jusqu'à l'heure où tu passais l'arme à gauche. Ou alors fallait pouvoir te faire entretenir par tes enfants. Un seul avantage : à partir de 75 ans, tu ne pouvais plus être envoyé aux galères, enrolé dans l'armée ou être torturé....

- Je riposte : Ben oui, mais, bon, c'est loin tout ça.... Et les acquis sociaux alors ? Il ne faudrait peut-être pas les oublier. N'est-ce pas notre rôle de les défendre ?

- Euh... (regard incrédule)... Mais maman (enfin, mais elle va réfléchir un peu ou quoi) ! On est le seul pays en Europe à ne pas encore avoir relevé l'âge de la retraite. On est aussi ceux qui partons les plus jeunes... (et toc).

- Ah ! Mais oui, mais enfin, mais quand même, ça vous fait quoi de vous dire que vous allez bosser jusqu'à 62 ans, hein ?

- ??? (regard ahuri)... Ben, tu sais, évidemment c'est un peu bête pour les gens qui ont 59 ans aujourd'hui, mais 60 ou 62.... franchement..... c'est pareil... De toutes façons, d'ici à ce qu'on y arrive, ça aura forcément encore changé.

Jeunes mobilisés vous disiez ? 

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Rédigé par vivi

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Publié le 18 Octobre 2010

 

Qui est comme moi l'heureux détenteur/trice d'un contrat Tempo d'EdF ?

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Pour plus de détails, allez voir mais sinon je vous explique vite fait le principe : au lieu de payer votre électricité le même tarif 365 jours/an, l'année "tempo" est ainsi divisée : 300 jours bleus, 43 jours blancs, 22 jours rouges. Grosso modo, le tarif appliqué les jours blancs est identique au tarif "normal", celui des jours bleus est divisé par 2, celui des jours rouges est multiplié par 7.

En demandant à certains utilisateurs, moyennant des prix avantageux 300 jours/an, de réduire leur consommation les jours de grand froid, le but de ce tarif était à l'origine d'éviter les pics de consommation et ainsi prévenir les saturations du réseau électrique.

Pour les détenteurs de ce contrat, le jeu consiste donc, les jours blancs mais surtout les rouges, à réduire au maximum toute utilisation électrique.

Si on a des convecteurs, il faut bien sûr prévoir un chauffage de substitution (insert par exemple). En ce qui nous concerne, nous sommes chauffés au gaz et cuisinons aussi au gaz, nous devons donc surtout veiller à ne pas utiliser les appareils gourmands en électricité, c'est-à-dire en particulier ceux "qui chauffent" : lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, friteuse, four, fer à repasser, plaques de cuisson, lisseur (aïe, c'est ça le plus dur !), etc. 

Les autres règles du jeu sont les suivantes : les jours bleus et blancs s'étalent sur toute l'année, les 22 jours rouges vont du 1er novembre au 31 mars de l'année suivante, les dimanches sont toujours bleus, il ne peut y avoir plus de 5 jours rouges d'affilée, on est prévenu la veille, vers 17 h, grâce à un joli boîtier qui bipe à mort les jours rouges...

Comme certains guettent la marée ou le passage du facteur, nous vivons donc 5 mois/an au rythme du boîtier tempo. C'est la surprise à chaque fois... Est-ce que je vais pouvoir faire un plat de lasagnes ou est-ce que les enfants devront se contenter de pâtes à la sauce tomate ? Gâteau ou crêpes ? Vaisselle à la main ou vaisselle à la machine ? etc. etc.

Très avantageux pour les deux parties au début, ce type de contrat tout à fait particulier coûte visiblement de plus en plus cher à EdF qui, pour inciter ses abonnés à le résilier, augmente petit à petit ses tarifs Tempo. D'ailleurs, ce contrat n'est plus proposé aux particuliers depuis quelques années déjà.

Il nous permet néanmoins de réaliser encore bon an mal an une économie substancielle de 250 euros environ sur nos factures, à consommation électrique identique, bien sûr. Ce que ce calcul ne prend toutefois pas en compte est la vigilance dont nous faisons preuve les jours blancs et rouges pour éviter le gaspillage. Donc forcément, ces jours-là on consomme globalement moins de kwh.

Au-delà du côté financier qui effectivement se discute (est-ce que, pour quelques dizaines d'euros,  eh ! deux centaines quand même ! c'est bien la peine de s'enquiquiner comme ça ?), c'est aussi une bonne façon de faire comprendre aux enfants que l'électricité n'est pas gratuite, qu'elle ne s'auto-produit pas et qu'allumer deux lampes alors qu'une suffit n'est peut-être pas indispensable. Il ne s'agit pas de se priver, ni de faire preuve de radinerie mais d'utiliser juste ce qui est nécessaire et pas plus.

Pour la mère de famille que je suis par contre, j'avoue que c'est un peu plus compliqué, mais qu'on acquiert vite des réflexes et une organisation adaptée. On se rend compte qu'on peut faire "autrement" et qu'on ne s'en porte pas plus mal.

Tiens ! Je viens de vérifier et... d'ailleurs... demain sera le 2ème jour blanc.

Plus que 41...

Bon.. ben... tant pis... pas de lessive et pas de repassage...

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 16 Octobre 2010

  

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Il y a quelques jours, j'écrivais là et que c'était encore l'été.....

Mais aujourd'hui, tout est différent.

Les températures ont chuté vertigineusement..

On peut dire que c'est carrément l'automne.

C'est drôle, c'est venu d'un coup.

Même les feuilles l'ont bien compris, elles ont commencé à jaunir en un rien de temps, avec les quelques presque gelées blanches du début de la semaine....

Pour dire, on a fait notre premier feu de cheminée.

Pas encore mis le chauffage quand même hein ! faut pas exagérer...

Ca me rappelle un poème que j'ai appris quand j'étais petite, à l'école primaire, puis plus tard au collège, et que, plus récemment, j'ai fait réciter à mes enfants aussi...... Mais qui ne l'a pas appris ?

 

Chanson d’automne

 

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

 

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure.

 

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

 

Paul VERLAINE (1844-1896) Poèmes saturniens

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 16 Octobre 2010

des-hommes-et-des-dieux-1Je ne suis pas une très bonne chrétienne. Je n'implore Dieu que quand je suis dans la panade. Je ne vais jamais à l'église sauf quand il le faut : communions, enterrements, mariages, baptêmes.

 

Et pourtant, j'ai vu un très bon film.

 

Un film qui parle de Dieu, de spiritualité, mais aussi des vraies valeurs qui l'entourent, que l'on aimerait avoir et transmettre à nos enfants comme : l'engagement, le courage, la simplicité, la tolérance, la charité, l'égalité mais, au-delà, la liberté des êtres, la fraternité jusqu'à la main tendue à l'ennemi, le droit de choisir.

 

Avant d'aller voir ce film, je ne savais pratiquement rien de l'histoire des moines de Tibéhirine, à part qu'ils y avaient été sauvagement assassinés en mai 1996, pendant la guerre civile algérienne. Je me souviens tout particulièrement de la date parce que, quand on a annoncé leur mort, Fils number 3 n'avait que 6 jours. Et on est particulièrement sensible dans ces moments-là.

 

Je ne connaissais pas grand chose non plus à l'ordre dont ils faisaient partie (l'ordre cistérien de la stricte observance dont les membres sont familièrement appelés trappistes) à part ce que j'en avais appris l'été dernier en visitant l'abbaye de Sénanque dans le Vaucluse. Leurs journées sont ainsi organisées : ils vivent dans un grand dépouillement et ont fait voeu d'humilité, ils prient (huit fois par jour : à vigile, laudes, prime, tierce, sexte, none, vêpres et complies), s'adonnent au travail manuel ou agricole, lisent des écrits religieux, se réunissent pour le chapitre, le tout dans le plus strict respect de la Règle de Saint-Benoît

 

Grand Prix au dernier Festival de Cannes, Prix de l’Education Nationale, Prix du Jury Oecuménique, ce film ne retrace ni leur capture, ni leur assassinat, ni leur martyre mais leur vie depuis le moment où les menaces ont commencé à peser sur eux jusqu’à leur enlèvement. L'Histoire bien sûr en est le sujet mais leur cheminement spirituel et intime occupe toute la place.

 

Ils se savent en danger, les violences et les exécutions sommaires se multiplient dans la région où ils vivent, ils ne sont ni bien vus par le gouvernement algérien, ni par les terroristes, mais ils ne savent que faire. On les pousse à partir. Certains d'entre eux ont peur, ne veulent pas attendre tranquillement de mourir et, pressés par leurs familles, désirent rentrer en France. D’autres sont déterminés : ils ne plieront pas devant la violence, ils n’abandonneront pas les villageois avec qui ils sont depuis longtemps. Leur vie est là. Ils ne sont pas d'accord entre eux sur la décision à prendre et la merveilleuse cohésion de la communauté vacille. Malgré leurs croyances, leur amour de Dieu, presque tous sont en proie au doute, un doute terrible. Ce ne sont pas des héros mais de simples hommes et on voit comment ils luttent contre eux-mêmes, contre les questions existentielles qui les assaillent. Tout cela est habilement filmé par Xavier Beauvois : les plans parlent d'eux-mêmes sans la plupart du temps qu'il soit besoin de commentaires. 

 

Petit à petit, on partage leur cheminement et on comprend comment et pourquoi certains changent d'avis, comment leur conscience évolue et comment, finalement, ils vont décider, tous ensemble, dans une totale harmonie et dans la paix d'eux-mêmes et des autres, de rester, de courir le risque de mourir et de refuser la protection de l’armée.

 

Les paysages arides de l'Atlas où le film est tourné nous laissent sans voix et les acteurs sont fabuleux. Tous. Il y a cette scène qui m'a particulièrement touchée où ils partagent un plat de frites et du vin. Ils ne disent rien, ils se regardent et on comprend tout : le bonheur d'être ensemble, l'émotion jusqu'aux larmes et la résolution qu'ils ont prise parce que c'est ça leur vie : être ensemble, être libres, ne pas avoir peur, croire en quelque chose de commun, de fort, de puissant, bien au-delà des contingences terrestres. : Si je ne devais ne citer qu'un acteur ce serait Michael Lonsdale, Luc dans le film, le médecin qui soigne (et bien plus encore) tout le monde gratuitement, chrétiens comme musulmans, villageois comme terroristes. Il a dans ses yeux l'émerveillement de l'enfant et la sérénité du vieillard.

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Bien sûr, d'aucuns trouveront qu'il y a un peu trop de prières, de chants, de nourriture spirituelle, mais bon, c'est indispensable pour comprendre l'état d'esprit dans lequel vivaient ces moines. Attention, hein, ce ne sont pas des mystiques mais toutes ces scènes répétées rythment et structurent le film au même titre que celles de la vie quotidienne, les moments partagés avec les villageois, les soins, les fêtes familiales célébrées dans le respect de l'islam, les repas, les corvées, le travail de la terre, la vente du miel au marché, les réunions au cours desquelles chacun s'exprime librement et vote pour les décisions engageant la vie de la communauté.

 

Ainsi peu à peu les différences se gomment.

 

Difficile de mieux montrer que ne le fait le réalisateur à quel point leur choix aura été lucide,

 

Donc, croyant ou pas, impossible de rester indifférent.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 13 Octobre 2010

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On est le 13, donc mathématiquement pas encore mi-octobre.

 

Je regarde dehors, il fait beau, le soleil brille dans un ciel passablement bleu, le linge danse sous les arbres encore bien feuillus. Hier, le thermomètre a affiché 25°. Et aujourd'hui, je pense que je vais pouvoir mettre la table sur la terrasse pour le repas de midi. Je suis en jupe et t.shirt, des tongs aux pieds, les fenêtres sont grandes ouvertes. 

 

Jusque là, rien d'anormal....

 

Ben alors ? Où est le problème ?

 

Eh bien, c'est que j'ai trouvé ce matin dans ma boîte aux lettres un catalogue de jouets de Noël. La célèbre marque américaine clame haut et fort : "Noël c'est trop fort en cadeaux".

 

Ah ouais ? Alors.... ou je commence à vieillir et apprécie de moins en moins de m'y prendre "à l'avance". Ou on n'a pas tous le même calendrier (le décalage horaire peut-être avec les USA ?). Ou c'est la société qui a un problème (parce que c'est pareil pour les fournitures scolaires, les cartables, les gants de ski ou les maillots de bain). Ou c'est moi. Ou j'ai raté un truc. Ou alors je suis naïve de croire encore à la magie de Noël et pas à la société de consommation (voire de surconsommation même). Ou alors la fête de Noël a été avancée cette année et je serais pas au courant ?

 

Il me semble qu'avant les catalogues de ce genre arrivaient plutôt après la Toussaint, non ?

 

Et maintenant, c'est encore plus tôt que tôt. Explications des enfants : c'est pour se faire plus de pognon, c'est pour que les gens aient le temps de changer d'avis, c'est pour que les prévoyants soient mieux servis que les pas-prévoyants, comme ça on a le temps de choisir plus de trucs, etc......

 

Bref, en fait, je suis bien contente que mes enfants soient plus grands pour ne plus avoir à expliquer pourquoi c'est pas encore du tout du tout le moment de faire sa lettre au Père Noël, qu'il y a encore deux mois jusque là et qu'on a bien d'autres choses à faire et à penser d'ici décembre comme...... profiter de notre mercredi, de l'été indien, d'octobre, des vacances de la Toussaint, des vendanges et des champignons.

 

Et vous avec vos petits ? Comment vous faites ? Est-ce que c'est normal qu'on soit obligé de s'enquiquiner avec ça, de vivre tout le temps un décalage entre ce qu'il y a dans les supermarchés et la saison dans laquelle on est ?

 

En tout cas, faudrait voir à pas prendre le Père Noël en otage.

 

Et rien au monde ne va empêcher ce catalogue de partir direct dans le bac de la récup.

 

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Publié le 13 Octobre 2010

Je viens de terminer mon 4ème Amélie Nothomb (dans l'ordre Voyage d'Hiver, Acide Sulfurique, Métaphysique des Tubes, Les Catilinaires mais, chouette ! il y en a encore plein à lire...) et, franchement, je crois que je suis en train de devenir une fan.

 

J'adore tout chez elle : elle est jolie, originale -voire complètement déjantée-, son histoire personnelle et familiale est totalement hors du commun, elle écrit merveilleusement bien (j'adore trouver dans ses pages des mots extraordinaires qu'on n'a jamais entendus et qui pourtant sont dans le dictionnaire !! Si, si ! Mais pas des trucs faciles à replacer tous les jours en tout cas, hein ?), ses histoires sont loufoques, mais pas tant que ça quand on y réfléchit bien...

 

Elle est capable du pire comme du meilleur, avec Amélie, pas de demi-mesure, ça passe ou ça casse.

 

Et vous, vous aimez ?

 

 

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Publié le 11 Octobre 2010

dessin_voter.jpgVous avez sans doute reçu ces jours-ci, par l'intermédiaire de vos chères têtes blondes, de leurs cartables ou de leurs carnets de correspondance, tout le matériel nécessaire pour les élections des parents d'élèves de l'école/collège/lycée qu'elles fréquentent... 

 

Tout ça peut paraître un peu effrayant, surtout si les parents d'élèves présentent plusieurs listes ou si vous avez des enfants dans différents établissements scolaires, mais il n'en est rien !!

 

Pour voter, rien de plus simple. Procédez méthodiquement par établissement scolaire :

  • choisissez votre bulletin de vote, sans y apporter ni rature, ni panachage, ni marque d'aucune sorte ;
  • glissez-le  (attention ! un seul bulletin hein !) dans la petite enveloppe (en général de couleur) qui ne doit pas, elle non plus, porter de marque distinctive. Vous ne la cachetez pas.

Vous pouvez voter soit directement en vous présentant à l'école/collège/lycée aux dates et aux horaires indiqués, soit voter par correspondance.

 

Dans ce cas (le plus répandu), vous insérez la petite enveloppe dans celle, plus grande, qui vous est fournie et sur laquelle vous devez porter les renseignements demandés : en général, adresse de l'établissement scolaire, vos nom, prénom, adresse, signature, nom, prénom et classe de votre enfant. Cette enveloppe doit être cachetée, affranchie et expédiée (ou remise à la maîtresse, ou déposée au secrétariat du principal ou du proviseur).

 

Chaque parent a droit à un vote, soit 2 votes par famille et par établissement scolaire.

 

Attention, votre bulletin doit parvenir à temps : au plus tard le vendredi 15 octobre ou le samedi 16 selon les écoles !!

 

Pensez aux parents qui s'investissent dans les établissements scolaires de votre commune. Ils seront vos représentants tout au long de l'année scolaire face aux autorités compétentes. Effectuer ce geste ne vous prendra que quelques instants (oui ! d'accord ! plusieurs fois quelques instants si vous avez des enfants dans plusieurs établissements scolaires) et c'est un moment de démocratie important.

 

Pour une fois qu'on nous demande notre avis, il faut en profiter !!

 

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Publié le 8 Octobre 2010

 

victor voiture

 

Cette photo de Fils number 1 a été prise il y a 17 ans ½ quasiment jour pour jour…..

Un rêve devenu réalité…

Puisqu’il vient d’obtenir aujourd’hui son permis de conduire, du premier coup.

Youpie, hourra, gloria, géniaaaaaaaal.

JEUNE CONDUCTEUR

Nous, les parents, sommes vraiment fiers de notre « petit » (de 1 m 85 !! debout sur le siège ça le ferait plus du tout aujourd’hui) !! Fiers aussi de ce que nous avons accompli car nous avons expérimenté pour la première fois avec lui  la conduite accompagnée. Vu de loin, ça ressemble à une vraie bonne initiative. Et ça l’est ! En effet, après 12 mois et 3 000 km au minimum, coachés par leurs parents, les jeunes d’aujourd’hui sont nettement plus aguerris que nous l’étions, après 15 ou 20 heures de conduite en auto-école.

Par contre, cela requiert chez les parents des qualités indispensables : de la confiance, de la patience, de la diplomatie et une totale zénitude. Ceux et celles qui sont déjà passés par là me comprendront et les futurs parents accompagnateurs penseront bientôt à moi.

Des qualités donc chez les parents, mais aussi du mérite pour le jeune conducteur qui a appris à conduire sur….. des véhicules qui ont plus de 20 ans…. Une vieille Super 5 de 1988 et une Samba Sympa de chez Talbot (ma voiture de jeune fille !) qui fêtait ses 25 ans cette année.

JEUNE CONDUCTEUR
JEUNE CONDUCTEUR

En effet, pas une de nos voitures n’a moins de 200.000 km (eh oui, Maryvonne, chez nous, il n’y a pas que les vélos que l’on a du mal à mettre à la casse !! On est juste un tout petit peu conservateurs.....).

Pas de starter automatique, pas de direction assistée, pas de rétroviseur à droite, pas de ceinture à enrouleur, pas de lève-vitre automatique, pas d’essuie-glace arrière, pas de cinquième, et pas de reprise non plus d’ailleurs, surtout en hiver, mais en été aussi.

Bravo donc, fils !!

Comme quoi, à cœur vaillant rien d’impossible !!

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Publié le 7 Octobre 2010

 

Comme beaucoup de mamans j'imagine, j'ai toujours eu un peu de mal à faire manger des fruits à mes enfants quand ils étaient petits. Au petit déjeuner, ils voulaient bien boire un jus, mais manger des quartiers d'orange : ah ça non ! A la fin du repas, quand je proposais une pomme ou une poire, ils n'avaient jamais plus faim (bizarre, pour un laitage, il restait toujours une petite place...). Au goûter, c'était l'émeute : hein, quoi, on voudrait nous supprimer notre "pain/barre de chocolat" sacré ?

 

Bref, un jour, sur les conseils d'une amie (merci Christine !!), j'ai décidé de leur proposer un fruit en entrée. Bien affamés en rentrant de l'école, ils se jetaient dessus, voire en redemandaient, et pendant ce temps j'avais le temps de vite réchauffer le plat principal. La bouche pleine, ils n'avaient plus le temps de chouiner, comme ils font quand ils ont trop faim. Et surtout, ça les calait déjà un peu en attendant la suite.fruits.jpg

 

L'habitude est restée et maintenant qu'ils sont grands on fait toujours comme ça. Ils prennent un fruit dans la panière, au choix, mais c'est obligatoire. Eté comme hiver. De toutes façons, des fruits, il y en a tant que chacun y trouve son bonheur. Et quand ils commencent un peu à s'abîmer, hop, un petit tour dans la centrifugeuse ou dans la cocotte pour faire une compote, et pas de gaspillage.

 

Au niveau diététique, outre tous les bienfaits des fruits que l'on connaît déjà et dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée, il paraît qu'on profite aussi bien mieux des vertus de cette catégorie d'aliment avant le repas qu'après, que les vitamines sont plus rapidement assimilées et que cela facilite la digestion. Il paraît aussi que c'est un bon remède contre la constipation et contre l'obésité !

 

Bon ! Si je ne vous ai pas convaincus avec tout ça !!

 

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Publié le 4 Octobre 2010

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Je suis allée voir ce film avec quatre copines, sans trop savoir ce que j'allais vraiment voir, sauf que ça se passait à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, et qu'il était question de musique.

 

Eh bien, j'étais loin de m'attendre à ça  !

 

Imaginez les quartiers dévastés de Kinshasa.

La misère, l'errance, la marginalité, l'indigence.

Imaginez un groupe composé de huit musiciens-chanteurs dont cinq sont paraplégiques par la poliomyélite.

Ils circulent sur de curieux engins, à mi-chemin entre le tricycle et le fauteuil roulant customisé.

Jouent également dans cet orchestre un bassiste valide et deux ados : l'un est un génie du satongé (instrument qu'il a fabriqué lui-même, constitué d'une boîte de lait métallique à laquelle sont fixés un morceau de bois arqué et une monocorde), l'autre un batteur très doué (batterie faite maison bien sûr !) dont la famille a été ruinée lors de la chute du dictateur Mobutu. 

Ils vivent dans les rues de la capitale congolaise, dorment dans des cartons, entourés d'enfants vagabonds.

Ils n'ont rien à bouffer.

Ce qu'ils aimeraient le plus au monde c'est pouvoir se payer un matelas.

Leur lieu de répétition favori est le zoo miteux de Kinshasa où, faute de mieux, ils se retrouvent.

Ils n'ont plus rien, leur vie se résume à une survie.

 

Quand par hasard ils rencontrent Florent de La Tullay et Renaud Barret, tous deux documentaristes français, en 2004, ils ne savent pas encore que leur rêve de chanter, de devenir les handicapés les plus connus du monde et de faire de Staff Benda Bilili (en français "Au-delà des apparences") le meilleur orchestre du Congo va devenir réalité, et bien plus encore.

 

C'est donc leur ascension que raconte ce film-documentaire présenté à Cannes au printemps : un vrai conte de fées, des trottoirs de Kinshasa aux scènes européennes, 

 

Leur ascension, mais aussi les malheurs qui l'ont accompagnée. Et voilà une belle leçon de courage et d'optimisme pour nous, Européens gâtés par la vie, à qui rien ne manque et qui nous plaignons sans cesse : rien n'entame jamais leur formidable joie de vivre. Quand le foyer qui abrite une partie des musiciens brûle, et qu'ils ont tout perdu, c'est à peine s'ils versent quelques larmes. C'est triste mais..... "c'est la vie" et puis de toutes façons "le soleil brille pour tout le monde". Exit l'Afrique maudite, ils n'ont plus rien mais ils dégagent une énergie, une envie de vivre et un enthousiasme énormes.

 

Emaillent ce film des images fortes et poignantes : un match de foot disputé par des malades de la polio, les handicapés qui dansent sur les mains, une discussion surréaliste entre deux enfants sur l'eldorado européen, une interprétation toute particulière de la vie au temps d'Adam et Eve, le prêche dément d'un évangéliste dans un train bondé, en pleine période électorale, première gorgée de champagne, premier passeport, premier voyage en avion, premiers flocons de neige, sont autant de moments saisissants et bouleversants.

 

Leur style de musique est unique et allie allègrement rumba congolaise, blues, reggae, funk, et bien d'autres influences, pour un résultat festif et dansant (on a du mal à rester tranquille sur son siège).

 

Leur premier album intitulé "Très très fort" fait un carton.

 

Si vous avez l'occasion de l'écouter ou de voir le film, surtout ne vous gênez pas.

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