CIEL (ET BLABLAS) DU LUNDI 12 JUIN
Publié le 12 Juin 2017
Quand les enfants étaient petits, les mois de juin, c'était terrible. Il y avait les kermesses, la fête du judo, le loto du foot, le pique-nique de la gym, le tournoi du tennis, le barbecue du boulot, le jour jusqu'à 22h30 et les enfants qui ne voulaient pas aller se coucher, la chaleur qui empêchait de dormir, les dossiers à remplir pour l'année suivante, les pré-inscriptions à faire, les sacs de colo à préparer, les vacances à planifier, les conseils de classe à suivre, les bourses aux livres à organiser, etc.
Épuisant ! Pour tout le monde, petits comme grands !
Plus tard, il y a eu des années où tous les enfants changeaient d'établissement. Et d'autres où ils avaient tous un examen...
Et aussi des mois de juin plus cool, où les choses suivaient leur cours, sans grande surprise ou gros challenge, tranquillement.
Mais alors cette année, c'est à nouveau du lourd. Ici déjà, je vous racontais combien chacun était dans l'attente, qui d'une orientation, qui d'un concours, qui d'un job. Et voilà que l'on est maintenant complètement dans le vif du sujet.
Fiston 1 était la semaine dernière à Strasbourg, encore pour des tests, des entretiens et des évaluations avec on l'espère pour lui un CDI à la clé. Depuis le temps qu'il l'attend ! Il est confiant, les choses devraient maintenant se décanter rapidement...
Fiston 2 a passé les oraux de l'agrég à Paris la semaine dernière aussi... Avec même des épreuves le dimanche et le lundi de Pentecôte ! 400 admissibles, 1 agrégé sur 2 au final... Terriblement cruel. "Une ambiance bizarre" a dit Fiston 2... Réponse début juillet.
Après avoir passé les épreuves écrites de 4 écoles de journalisme, Fiston 3 a été admissible aux oraux de 3 d'entre elles : Marseille, Strasbourg et Paris... mais pas Bordeaux ! L'ascenseur émotionnel, je crois qu'il y monte un peu tous les jours depuis un mois : un coup il saute de joie au plafond, se trouve incroyable, le lendemain, il est tout désappointé. Sans compter la fatigue du stage dont il commence à voir le bout et les allers-retours Toulouse/Bordeaux, Toulouse/Strasbourg, Toulouse/Marseille, Toulouse/Paris.
Quant à Fifille, elle sera Lyonnaise l'année prochaine. Elle n'a pas eu son 1er choix à l'issue du 1er round de Postbac (snif), mais quand même la prépa qu'elle souhaitait à tout prix (ouééé). Et quand on lui demande si elle est déçue de ne pas être Bordelaise l'année prochaine, elle répond avec philosophie : "Si je ne suis pas sélectionnée, c'est que je n'ai pas le profil (elle ne dit pas "niveau"), et si je n'ai pas le profil, c'est que cette prépa n'est pas pour moi, donc il vaut mieux que je ne sois pas sélectionnée." Fifille est très mature et très rationnelle en général (beaucoup plus que sa mère ahaha).
Alors tout ça c'est pour vous dire que chez Vivi C'est Intense Émotionnellement Là, c'est moi qui vous le dis [
a c'est pour vous et si vous passez par là]. Moi qui ne voulais pas me projeter avant d'avoir les résultats définitifs de chacun, j'ai quand même l'impression de passer tous les jours dans la machine des sentiments contradictoires : joie, fierté, angoisse, émoi, soulagement, étonnement, stress, inquiétude, bien-être. A chaque jour son lot de nouvelles : bonnes, moins bonnes, celles auxquelles on ne s'attendait pas, celles que l'on n'espérait pas. C'est la roulette russe du matin au soir avec sensations garanties, montées et descentes façon roller coaster, et grand huit avec chute libre sans bouger de la maison.Une chose en tout cas est sûre et bien sûre : mon