Publié le 18 Avril 2011

 

Finalement, la semaine dernière, il n'y a eu que lundi où le ciel était gris (voir ici). Depuis, le soleil brille, même s'il y a du vent, que le fond de l'air est frais et que les températures sont parfois bien frisquettes le matin (voir ici).

 

Aujourd'hui, vers 8h00, il fait une dizaine de degrés et le ciel est tout mignon. Bien bleu, avec quelques petits nuages blancs pour faire joli. Les feuilles des chênes commencent à pousser et ce vert tendre sur fond de ciel bleu est du plus bel effet.

 

Nous entamons déjà notre deuxième semaine de vacances scolaires ; le temps et les températures doivent se maintenir ainsi au moins jusqu'à vendredi, avant l'arrivée des nuages... Un peu de pluie fera assurément le plus grand bien à la nature qui peine déjà par manque d'eau.

 

J'espère que chez vous aussi il fait beau (j'ai l'impression que c'est le cas partout si je regarde la carte de Météo-France , et je vous souhaite une très bonne journée.

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Rédigé par vivi

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Publié le 17 Avril 2011

 

Après la chute vertigineuse de la semaine dernière (voir ici), les températures remontent petit à petit.

 

Aujourd'hui, c'était denouveau l'été.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 16 Avril 2011

 

Une des nombreuses chansons entendues dans le film Goodbye England dont je vous parlais ici.

 

So long Marianne par Leonard Cohen.

 

Assurément une trop belle chanson pour que je la garde pour moi toute seule.

 

Alors disons que je la partage avec vous tous, et plus particulièrement avec Mélissa.

 

cohen-copie-1.jpg

 

Come over to the window, my little darling, I’d like to try to read you palm
I used to think I was some kind of gypsy boy, Before I let you take me home.
Chorus : So long Marianne, it’s time that we began
To laugh and cry and cry and laugh about it all again
Well, you know that I love to live with you, But you make me forget so very much
I forget to pray for the angel, And then the angels forget to pray for us.
Chorus
We met when we were almost young, Deep in the green lilac park
You held on to me like I was a crucifix, As we went kneeling through the dark.
Chorus
Your letters say that you are beside me now, Then why do I feel alone?
I’m standing on a ledge and your fine spider web, Is fastening my ankle to a stone.
Chorus
For now I need your hidden love, I’m cold as a new razor blade
You left when I told you I was curious, I never said that I was brave.
Chorus
O you are really such a pretty one, I see you’ve gone and changed your name again
And just when I climbed this whole mountainside, To wash my eyelids in the rain.
Chorus

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Rédigé par vivi

Publié dans #musique

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Publié le 16 Avril 2011

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Un autre article pour la communauté FILMS EN VRAC. Si vous avez envie de nous rejoindre, n'hésitez pas, un petit clic là et c'est partiiiiiiii !

 

Dimanche dernier, soirée DVD avec les 2/3 de la famille : les parents + Fistons 2 et 3 pour voir Good Morning England, un film de Richard Curtis sorti sur les écrans en mai 2009, donc on n'était pas en avance pour le voir mais pas-vraiment-en-retard-non-plus-car-vaut-mieux-tard-que-jamais-dit-le-proverbe.

 

En 1966, le rock explooooose dans le monde, et notamment au Royaume-Uni. Malgré cela, la BBC consacre moins de 45 minutes par jour à cette nouvelle tendance car le gouvernement refuse l'avènement de cette musique qu'il estime décadente et dissidente.

 

Mais Radio Rock, une radio pirate, diffuse ses programmes depuis un bateau basé en Mer du Nord, dans les eaux internationales au large de la côte anglaise. A son bord, une équipe de disc-jockeys complètement déjantés et éclectiques qui compte bien ne pas se laisser intimider par les menaces du Premier Ministre réac et rétrograde ; en effet, ce dernier n'a qu'une obsession : les anéantir purement et simplement parce qu'un Anglais sur deux est branché sur cette fréquence qui diffuse 24h/24 du sexe, de la drogue et du rock'n'roll. Et ça, ça la fout mal.

 

C'est le moment que choisit le jeune Carl (Tom Sturridge) pour se faire renvoyer du lycée. Sa mère (Emma Thompson) décide donc qu'il ira réfléchir à son avenir auprès de son parrain Quentin (Bill Nighy) qui n'est autre que le patron de Radio Rock.

 

Il va ainsi tomber amoureux, ce qui déjà en soit n'est pas rien, et vivre les plus beaux jours de sa vie auprès d'une tripotée de DJ's totalement azimutés :

 

• le Comte (Philip Seymour Hoffman), le Dieu des Ondes, un Américain loufoque et exubérant,

• Gavin Kavanagh (Rhys Ifans), un DJ au sommet de l'excentricité,

• le Docteur Dave (Nick Frost) cynique et sarcastique mais très populaire auprès des auditrices malgré sa surcharge pondérale avérée,

• Simon le Simple, le présentateur du hit-parade qui cherche désespérément l'Amour (avec un grand A)

• Angus Gugusse (Rhys Darby), très agaçant et tête de turc de ses comparses,

• Bob le Calme (Ralf Brown), mystérieux DJ hippie de la nuit qui tient (visiblement sous substance et on pourrait mettre un "s" à substance) l'antenne de 3h à 6h du matin. Il est fou amoureux des vinyles et préférerait mourir noyé plutôt que de les abandonner,

• Mark le Noctambule (Tom Wisdom), l'homme le plus sexy et le plus séduisant du monde,

• John, présentateur des infos et de la météo et

• Kevin le Cerveau (Tom Brooke), l'homme le plus stupide de la planète qui se déguise en Lapin pour Noël.

 

Bien sûr, aucune femme n'est admise à bord (sauf exceptions -qui sont nombreuses-) mais Felicity (Katherine Parkinson), cuistot homosexuelle aux petits soins pour toute la troupe, bénéficie d'un passe-droit.

 

Ce film est complètement ouf et la bande-son y est pour beaucoup. Parmi les nombreux groupes ou chanteurs que vous aurez le plaisir d'entendre, je cite, en vrac : les Beach Boys, The Who, The Kinks, The Hollies, Paul Jones, Jimi Hendrix, Otis Redding, The Supremes, Cat Stevens, The Moody Blues, David Bowie, Leonard Cohen, The Rolling Stones, Donovan, etc. etc. etc. bon j'arrête là, il y en a un paquet.

 

Autant vous prévenir tout de suite. Dans ce film les blagues potaches, souvent au-dessous de la ceinture, vont bon train et l'ambiance est totalement amorale (ça fume, ça picole, ça s'envoie en l'air, ça déconne, et tout ça même et surtout pendant le boulot...) mais j'ai adoré les fringues kitschs des années 60 (trop chou les mini-jupes et les petits tops crochetés de Felicity, les pattes d'éph, les imprimés psychédéliques des chemises et les foulards dandy autour du cou), les coupes de cheveux mortelles, les personnages charismatiques et la musique bien sûûûûûr !!

 

Et les ados ont kiffé la bonne vieille zic de papa et maman (ce qui n'est pas rien) !! 

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 15 Avril 2011

 

Montages3

 

Vous avez déjà remarqué comme c'est difficile de faire des photos de nourriture ?

 

J'sais pas vous, mais moi, je trouve que le rendu n'est en général pas terrible. Des fois même, il me semble que si quelqu'un avait vomi dans l'assiette, ce ne serait pas pire.

 

Rien à voir avec les photos appétissantes que l'on voit dans les magazines ou les livres de cuisine.

 

Il paraît que, pour faire ce genre de photos professionnelles, tout est faux. Déjà pour résister à la chaleur régnant dans les studios et à celle des projecteurs. Ensuite pour que ça ait vraiment l'air parfait. Les boules de glace sont en plastique, la crème anglaise est en fait de la peinture jaune paille et le coulis est bourré de colorants alimentaires.

 

Il paraît hein.... mais ça expliquerait beaucoup de choses.

 

Bon, c'est pas tout ça, revenons à nos moutons.

 

Lors du même repas que , j'ai fait en entrée une salade très fraîche et pas trop calorique, à condition de ne pas y mettre 3 tonnes de mayonnaise.

 

Compter par personne :

 

• 1 pamplemousse rose ou jaune

• environ 1/2 boîte de petites crevettes

• environ 1/3 de boîte de miettes de crabe (qui peuvent être remplacées par du surimi râpé)

 

Couper les pamplemousses en deux. A l'aide d'une petite cuillère, retirer la chair, puis l'égoutter au maximum de façon à ce que la salade ne soit pas trop liquide.

 

Ajouter le crabe (ou le surimi), les crevettes et une mayonnaise maison bien relevée. Mélanger délicatement et conserver au frais jusqu'au moment de servir.

 

On peut, si on a du courage, servir cette salade dans les moitiés de pamplemousse débarassées des résidus de peaux intérieures.

 

Ou alors, si on n'a pas de courage, y'a plus qu'à la disposer dans une coupelle ou une assiette garnie d'un peu de salade verte (pour la couleur) !

 

Sauf allergie aux crustacés ou aux fruits de mer, succès garanti.

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Rédigé par vivi

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Publié le 15 Avril 2011

 poireaux-copie-1.jpg

 

J'ai fait cette recette samedi dernier pour accompagner des magrets grillés au barbecue.

 

Nous avons reçu des amis, mais il n'y avait pas d'enfants.

 

Tant mieux ! De toutes façons ils n'auraient pas aimé et comme ça y'en a eu plus pour nous.

 

Pour 6 :

 

- 2 moyens poireaux par personne (ça réduit beaucoup)

- 40 g de beurre

- 1 bonne cuillère à soupe de moutarde (ou moins, selon les goûts)

- 3 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse

- sel, poivre, éventuellement un peu de muscade...

 

Ôtez les racines (au cas où vous auriez l'habitude de les manger) et la première feuille des poireaux. Lavez-les soigneusement (les miens étaient bios mais plein de terre). Coupez-les en tronçons de 2 cm environ (j'ai dit environ, hein) ! Faites fondre le beurre dans une grande casserole ou une cocotte. Ajoutez les poireaux (ben oui, sinon...), mélangez, couvrez et faites cuire à feu doux pendant 30 minutes, en remuant de temps en temps.

 

Après 30 minutes de cuisson, ajoutez la moutarde, la crème, salez légèrement, poivrez, muscadez et mélangez bien. Couvrez et laissez cuire encore 10 minutes à feu tout doux. Evitez de laisser bouillir la sauce à la crème.

 

C'est très bon, vite fait, préparable à l'avance et économique. Excellent aussi avec du poisson ou une viande blanche.

 

A condition d'aimer les poireaux bien sûr....

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Rédigé par vivi

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Publié le 14 Avril 2011

desperate.jpgHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

 

La diffusion des épisodes des Desperate Housewives recommence dès ce soir sur Canal +.

 

Quoi ? Ben quoi ? C'est pas parce que j'ai pas la télé (voir ici) que je ne peux pas me passionner pour les vies de Susan, Bree, Lynette et Gabi ! J'ai le droit moi aussi, non?

 

Je vous explique : j'ai vu les 3 premières saisons sur DVD et, depuis, j'ai eu amie, une TRÈS bonne amie bien sûr, qui m'invite régulièrement pour voir les autres épisodes chez elle, car ELLE a la télé, toutes les chaînes, tous les décodeurs possibles et imaginables, et environ 46 télécommandes (au moins).

 

Son mari étant absent en semaine, c'est donc traditionnellement l'occasion de se faire chez elle une soirée de FILLES : tricot, tisane et Desperate.

 

Bon alors, faut qu'je révise. Dans le dernier épisode de la saison 6, il se passait quoi déjà ?

 

Lynette est retenue par le terrible Eddie qui lui a annoncé tous les meurtres qu'il a commis. Tom cherche sa femme partout, mais Eddie refuse de lui ouvrir. C'est le moment que Lynette choisit pour perdre les eaux. Grâce à Eddie elle met au monde un adorable bébé et Eddie file en prison (si je me souviens bien).

 

Teresa, qui était infirmière pendant 33 ans à la maternité de Fairview y retourne en tant que patiente car elle est sur le point de mourir. Lors de son ultime confession, elle avoue son lourd secret : il y a quelques années, elle a échangé deux bébés dont une famille au moins (peut-être les deux, sais plus), comme par hasard ! vit à Wisteria Lane.

 

Gabrielle se démène comme une folle pour sauver la vie d'Angie et Danny. Mais Angie, qui a plus d'un tour dans son sac, élimine de façon radicale Patrick Logan en le faisant exploser dans sa maison (ou peut-être sa voiture ? Me souviens plus bien). Angie et Nick, toujours recherchés par le FBI, décident de quitter Wisteria Lane pour toujours. Quant à Danny, il file à New York rejoindre Ana et sa grand-mère.

 

Bree explique à Orson et Andrew le chantage que lui fait Sam : si elle ne lui donne pas son entreprise, il révélera que c'est Andrew qui a renversé et tué la mère de Carlos. Orson découvre ce crime qu'il ignorait. Il ne comprend pas l'attitude de Bree qui a exigé de lui par le passé qu'il se dénonce à la police pour un fait qu'il avait commis, alors qu'elle n'a pas demandé la même chose à Andrew. Il la quitte sans plus attendre.

 

Pendant ce temps, Susan, toujours en proie à de graves difficultés financières, a décidé de louer sa maison. Elle dit au revoir à ses amies. Au dernier moment, on apprend le retour dans la rue d'un ancien habitant de Wysteria Lane....

 

C'est donc sur un TOTAL suspense que nous étions restés plantés sur nos canapés fin juin dernier.

 

MAIS QUE VA-T-IL DONC SE PASSER CE SOIR ? 

 

P.S. Ne me faites surtout pas croire que je suis la seule à suivre cette série svp.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 13 Avril 2011

schtroumpf grognon

 

... les mercredis de la Communauté Musique à Coeur Ouvert. Et cette semaine, c'est Valérie qui a choisi le thème :

 

la chanson (ou les chansons) que vous ne supportez pas d'entendre

celle qui vous fait changer de station-radio, que vous zappez.

 

mais moi j'aime pas les thèmes.

 

Au risque d'en choquer ou d'en décevoir certains qui jureront que c'est un artiste hors du commun, moi j'aime pas Claude Nougaro. Désolée, j'ai honte, mais je ne supporte pas ce type. J'ai l'impression qu'il chante n'importe comment, j'apprécie pas du tout, je ne comprends pas la moitié de ce qu'il dit, j'ai tout le temps peur qu'il tombe, et quand je le vois, c'est pire : j'aime pas ses grimaces, j'aime pas ses grosses lunettes, j'aime pas comme il transpire, j'aime pas son air ahuri et halluciné, j'aime pas l'impression qu'il donne d'avoir toujours mal et de souffrir, j'aime pas ses chansons qui me semblent tristes même si elles ne le sont pas et même s'il chante de belles histoires a priori heureuses comme "Cécile, ma fille". Euh, j'aime pas non plus son accent. J'ai l'impression qu'il en fait des tonnes. Et si seulement il souriait de temps en temps ! Meuh non ! Même pas ! A sa décharge, j'aime pas non plus des masses ni le blues ni le jazz (à part celui de La Nouvelle-Orléans).

 

Ceci explique peut-être cela.

 


Bon ça c'est dit !

 

Allez une chanteuse maintenant. Y'a pas de raison. Moi, j'aime pas Viktor Lazlo. L'ennui, c'est que Jules adore, surtout "Le Canoë Rose". Il trouve toujours le moyen de mettre ce titre sur les compilations qu'il fait pour la voiture. Mais moi, je déteeeeeeeeste cette chanson. Elle me déprime à mort. Mais j'aime pas non plus "Pleurer des Rivières". Ces chansons sont triiiiiiistes à crever. J'ai l'impression qu'elles ont été enregistrées à l'hôpital. Je me demande comment on peut écouter des trucs pareils et résister ensuite à l'envie de se jeter sur son lit pour pleurer.... des rivières, tiens, justement. Elle est pourtant mignonne la petite Viktor hein, j'adore son prénom, ça oui ! mais... non, vraiment non non non.

 

 

Et pour finir un groupe.

 

J'aime pas Billy Ze Kick et Les Gamins en Folie, groupe rennais des années 1990. J'aime pas leur chanson "Mangez-moi mangez-moi" qui évoque la cueillette des psilocybes ou champignons hallucinogènes. J'aime pas leur vidéo. J'comprends rien à leurs paroles. Elles ne m'amusent pas du tout. Je ne vois absolument pas ce qu'elles ont de drôle, d'ailleurs moi j'aime pas les paroles, j'aime pas les drôles et j'aime pas les champignons hallucinogènes.

 

 

Et puis au fait moi j'aime pas les gens qui disent "j'aime pas".

 

Et j'aime pas non plus les "moi je".

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Rédigé par vivi

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Publié le 12 Avril 2011

match

En plus de celui de Fifille (voir ici), on fête aujourd'hui l'anniversaire du premier vol humain dans l'espace.

 

En effet, il y a 50 ans jour pour jour, le 12 avril 1961, Youri Gagarine, âgé alors de 27 ans, était le premier homme à voyager dans l'espace au cours de la mission Vostok 1, mot qui signifie "orient". Il décolla de BaÏkonour à 9h07, effectua avec sa fusée Soyouz une rotation d'une heure et 48 minutes autour de la Terre, à environ 250 km d'altitude, puis se posa vers 10h55 près de Saratov, à 700 km de Moscou.

 

En pleine guerre froide, à l'époque où la frénésie des vols spatiaux bat son plein et que la lutte que mène l'URSS contre les USA (et vice et versa) est acharnée, ce jeune homme brillant, issu du peuple, est prêt à tout pour la gloire et l'honneur de son pays.

 

Car il est clair qu'en montant dans cette capsule, Gagarine prend des risques énormes.

 

Certes, les Soviétiques ont déjà effectué un vol habité, mais Laïka, la chienne qui l'occupait, est morte 7 heures après le lancement, probablement de surchauffe et de stress. Certes, ils ont fait deux essais préalables à vide, qui se sont révélés concluants, mais la technologie spatiale en est encore seulement à ses balbutiements.

 

Pour avoir eu la chance de visiter les Space Centers de Houston (Texas) et de Cap Canaveral (Floride) aux Etats-Unis, je peux vous assurer que la plupart des équipements spatiaux du début des années 1960 était terriblement rudimentaire et qu'il fallait sans aucun doute une bonne dose de courage et de témérité (voire de folie et d'inconscience) pour accepter de monter dans une capsule qui ne faisait que 2.30 m de diamètre, soit 1.6 m3, sans aucune commande, s'y sangler et être propulsé en orbite autour de la Terre.

 

La première partie du vol se passe bien pour Youri Gagarine. Il est en liaison constante avec sa base pendant les 30 premières minutes et il décrit ce qu'il voit depuis l'espace "C'est très beau" dit-il. Puis il perd le contact et c'est au moment de la rentrée dans l'atmosphère que tout se complique. Gagarine est secoué dans tous les sens pendant dix longues minutes, jusqu'au moment où le module de service finira par se séparer du module de rentrée. A quelques kilomètres du sol, Gagarine s'éjecte de sa capsule et effectue le reste de sa descente en parachute. Il atterrit en pleine cambrousse soviétique sous les yeux éberlués d'une paysanne russe et de sa fille ; il ne lui restera plus qu'à trouver un téléphone pour prévenir sa hiérarchie qu'il est vivant.

 

Bel exploit et indéniable succès dont Moscou profitera largement pour souligner la supériorité de la société soviétique sur le capitalisme américain.

 

A partir de cette date-là, les Américains feront tout pour être les premiers à marcher sur la Lune.

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Rédigé par vivi

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Publié le 12 Avril 2011

Enfants 01

Une quatrième grossesse quand les "grands" ont 6 ans 1/2, 5 ans et pas tout à fait 3 ans, ce n'est pas de tout repos. Il y a 12 ans, je menais donc une vie de maman bien active entre l'école primaire, l'école maternelle, la halte-garderie, la maison et le supermarché et j'étais ainsi intimement persuadée que Bébé allait poindre le bout de son nez bien en avance.

Je dis Bébé, car nous n'avions pas souhaité connaître le sexe de notre futur enfant. "Un bébé, c'est un bébé, et du moment qu'il est en bonne santé le reste n'a pas d'importance" claironnais-je à qui voulait l'entendre. Mais secrètement, j'étais persuadée que ce serait encore un petit homme : même grossesse, même gros gabarit, même "bouille" à l'échographie... Il fallait se rendre à l'évidence, je ne savais probablement faire que des garçons.

Dans les jours précédant la naissance, j'avais pris beaucoup de plaisir à lui acheter son premier pyjama. Je savais que Bébé allait ensuite mettre les affaires de ses frères, alors je voulais qu'il ait un petit vêtement bien à lui en souvenir de ce jour exceptionnel. Pour éviter de tomber dans les clichés et d'acheter du bleu ou pourquoi pas du rose, j'avais choisi un magnifique babygro anis, taille naissance. Ben oui, pour un bébé qui va naître, ça paraît logique....

Mais le 11 avril, veille du terme : RIEN.

J'avais pourtant dansé le rock, promené et porté les garçons en long, en large et en travers dans tout le lotissement, aspiré à fond la voiture (un grand Espace quand même !), porté les courses, monté-descendu les escaliers des dizaines de fois et fait le ménage dans toutes les chambres.

Sans résultat. 

La perspective d'un accouchement déclenché ne m'enchantait guère et j'ai donc profité d'un tête-à-tête avec Bébé pour lui expliquer que c'était le moment, qu'il s'était assez bichonné comme ça et que ce serait peut-être bien qu'il se décide à venir au monde maintenant, de la façon la plus naturelle qui soit.

J'ai toujours pensé que cette petite conversation avait porté ses fruits car, le 12 avril au tout petit matin, un lundi, nous prenions la route de la maternité, toujours la même, pour la quatrième fois. Le jour se levait et nous avions même pris le temps d'aller voir le Bassin d'Arcachon, là, tout au bout de l'allée.

avril-2011 3037

La marée était basse et tout était paisible... Mais pas comme les deux-trois heures qui allaient suivre !! A peine arrivée à la maternité, aussitôt périduralisée. J'ai toujours soupçonné l'anesthésiste de m'avoir injecté de l'eau de vaisselle en lieu et place d'un VRAI produit efficace. L'avantage est que tout ça a été plié en deux temps trois mouvements, outre le fait bien sûr que j'ai crû mourir et qu'il a fallu toute la dextérité de l'obstétricien pour mettre au monde un fabuleux petit être qui n'avait rien trouvé de mieux à faire dans mon bidon (eh oui ! 9 mois à l'étroit ! c'est long !) que d'entortiller son cordon sur lui-même et de se l'enrouler consciencieusement autour du cou.

Un peu de panique donc au démarrage et quelques minutes avant que je ne puisse prendre ma fille dans mes bras.

Eh oui, une FILLE, contre toute attente !! Ma surprise était ÉNORME, à la hauteur du plaisir de l'obstétricien d'avoir mis au monde une nana après trois petits gars. J'avoue que j'ai, de mon côté, mis plusieurs jours à m'habituer à ce que je voyais en ouvrant la couche de Fifille. Pas évident de se défaire d'une habitude qui durait depuis 6 ans 1/2.

Fifille ne fut malheureusement pas à son avantage pour ses premières heures dans notre monde : à moitié étranglée lors de sa naissance, elle arborait un superbe teint violet, des vaisseaux avaient éclaté sur ses paupières et dans ses yeux, le tout sur fond du fameux pyjama vert anis qui la moulait de partout et dont je n'ai jamais pu fermer le dernier bouton au niveau du cou, et pour cause : elle pesait 4kg200.

Enfants 02

Ses frères, Number 1 alias le Chevalier Sans Peur et Sans Reproches, Number 2 le clone de Zorro himself et Number 3 le Champion Automobile ont fait une drôle de bobine en voyant leur petite soeur. "Hein ? Quoi ? Une fille ? Mais elle va nous prendre nos épées et nos voitures !" ont-ils déclaré tous en choeur.

Désolée, Fifille, mais la vie ne s'annonçait pas de tout repos pour toi.

Dehors les pins s'agitaient devant ma fenêtre, le vent s'était levé et mis à souffler en tempête, ce qui a fait dire à la sage-femme "qu'elle allait avoir un sacré caractère cette petite", ce en quoi elle n'a pas eu tort.

Mes amies ont déposé sa première Barbie dans son berceau, leur façon à elles de lui souhaiter la bienvenue et son arrivée dans la grande famille des Filles

Les journées à la maternité se sont écoulées paisiblement, et j'ai profité de chaque instant avec Fifille. Je savais les garçons chouchoutés par leur papa et leurs deux mamies. L'expérience aidant, je n'ai guère écouté les sages-femmes et n'en ai fait qu'à ma tête, la prenant contre moi et dans mon lit presque tout le temps.

Elle a grandi comme pousse un petit champignon, volontaire et courageuse, ne voulant jamais être en reste derrière ses frères, ni différente d'eux. Jamais elle ne s'est plainte, elle est tombée et s'est relevée cent fois.

Maternante dès son plus jeune âge, elle dorlotait poupons et nounours, leur faisant l'école et à manger, avant de s'occuper de SES trois gars, qu'elle suivait partout. Elle adorait organiser des lotos, des spectacles, des restaurants ; elle mettait la dînette, faisait des menus, il fallait venir manger ses pizzas et ses crêpes. Elle était aussi la reine des Playmobil et des Legos, et le montage du vaisseau de Luke Skywalker ou de la station spatiale n'ont jamais eu de secret pour elle.

Pendant deux ans, je me suis régalée en l'habillant à ma guise puis, petit à petit, elle s'est débarrassée de tous ses accessoires de fille ("mais maman ! les garçons ne mettent pas ça !!) : d'abord les collants, puis les robes, puis le rose, puis tout le reste, pour finir par les chouchous, les barrettes et par couper sa magnifique natte qui lui descendait jusqu'aux fesses. De 7 à 10 ans, elle a eu sa période "garçon", elle voulait tellement leur ressembler, n'hésitant pas à cracher par terre, grimper aux arbres comme une sauvageonne et s'inscrire au judo et au foot, peu perturbée par le fait qu'elle était la seule joueuse du club.

Il a fallu qu'elle rejette sa féminité, pour ne pas dépareiller dans sa fratrie, pour mieux la retrouver ensuite, c'est-à-dire maintenant. La pré-adolescence lui va bien, elle se rapproche de moi et je suis égoïstement contente d'avoir une fille à mes côtés dans cette famille de garçons.

Elle est gentille, attentionnée, elle a le coeur sur la main. Elle aime coudre, broder et dessiner, mais elle manie aussi le tournevis, la perceuse et la ponceuse comme personne, trop ravie de se retrouver en tête-à-tête dans le garage avec son papa. Elle est sérieuse, studieuse et fidèle en amitié. Elle sait se faire discrète pour se faire accepter, mais aussi s'imposer et tenir tête quand il le faut.

On se dispute, on parle, on négocie, on se fâche, on rigole, on s'adore, on se comprend.

Que te dire d'autre ma chérie, sinon que le 12 avril me rappellera toujours tes premiers instants sur cette planète, la première fois où je t'ai serrée contre mon coeur sans bien réaliser que la vie, avec toi, n'en serait désormais que plus belle.

Bien sûr, je t'aime et je suis terriblement fière de toi.

Bon anniversaire ma Fifille.

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Rédigé par vivi

Publié dans #enfants

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