Les blablas de vivi

Voilà mon article hebdomadaire pour la communauté Petit Coin de Ciel de Mary et la carte d'Alba (voir ici ce que ça a donné la semaine dernière).

Bleu, toujours bleu et invariablement bleu.

Et pas la moindre petite goutte de pluie à l'horizon.

28 départements appliquent déjà des mesures de limitation d'usage de l'eau en France métropolitaine, comme en plein mois de juillet.

La Gironde n'en fait pas (encore) partie et je me demande bien comment car le sol est sec, archi sec, même en profondeur. Les plantes et arbustes du jardin font pitié à voir et crient au secours dans l'espoir de recevoir une petite goutte d'eau salvatrice.

Et ce n'est pas le mini-orage de vendredi soir qui y a changé grand-chose...

Comme vous le voyez, les températures sont toujours bien élevées, même si elles ont fraîchi samedi et dimanche.

Et dans les autres régions de France, vous dites quoi ?

C'était pour moi la troisième fois que je donnais la vie en 3 ans 1/2 ; il me tardait de voir ta petite bouille et de te présenter à tes grands frères. Mais toi, tu n'étais pas pressé du tout de faire voir le bout de ton nez.

Peut-être que, déjà, tu peaufinais ton look et ne voulais te montrer que sous ton meilleur jour ? Tu as rudement bien fait, car j'ai tout de suite pensé en te voyant que tu étais sans doute un des plus beaux bébés de l'année 1996 !

Quelle joie d'avoir encore un garçon, ressemblant aux "grands" mais aussi tellement différent. Pour la petite anecdote, c'est toi le plus petit bébé des quatre : "seulement" 3,550 kg !

Les toutes premières semaines de ta vie, tu a passé beaucoup de temps pelotonné contre moi alors que je dévorais La Bicyclette Bleue et la suite des aventures de Léa Delmas et de François Tavernier, pendant les tétées. Mais très vite, il a fallu que ça bouge et j'ai compris que tu allais avoir du caractère, pas dans le sens péjoratif du terme (= sale caractère) mais plutôt dans le sens où dès ton plus jeune âge tu as su ce que tu voulais et avançais droit sans faillir vers ton but, avec persévérance, constance, acharnement et une rigueur qui te caractérise tout particulièrement.

Tu as toujours été un lève-tôt. Même âgé de quelques mois, tu te déjà réveillais aux aurores : et 6 heures 1/2, c'est tôt pour une jeune maman qui manque de sommeil !! Je n'ai pas un tellement bon souvenir de ces matins glacés de ton premier hiver quand nous nous retrouvions tous les deux dans le salon, une fois ton biberon englouti. Je cherchais désespérément quoi faire pour t'occuper en silence (pour ne pas réveiller les autres) car tu n'avais qu'une envie : découvrir, jouer, bouger, que sais-je d'autre ? quand je ne rêvais que de me rendormir.

Tu n'as pas voulu apprendre à ramper comme le font parfois les autres bébés, ni aller à quatre pattes. Ce que tu voulais, c'était aller à deux pattes, pouvoir suivre ses frères et courir derrière eux alors, à 9 mois et 5 jours, tu as fait tes premiers pas. Mais tu n'en es pas resté là. Ensuite, il a fallu apprendre à monter et descendre les escaliers, faire du vélo, de la trottinette, grimper aux arbres, taper dans un ballon,... Ta vitalité était sans limites.... et parfois épuisante....

Tu as été le premier à profiter de ta maman à plein temps puisque j'avais alors décidé d'arrêter de travailler et de prendre un congé parental.  

Très vite, ta grande passion a été les voitures. A 3 ans, tu passais des heures à plat ventre dans ta chambre à les ranger (garer) les unes contre les autres, dans un sens, dans un autre, et tu les connaissais toutes : la Hotchkiss de 1925 avec son moteur à soupape en tête, la Rolls Royce Silver Ghost et ses pistons en alliage léger, la Mercedes Série S et son essieu arrière tournant, la Duesenberg modèle J lancée en 1928 au salon de New York, l'Amilcar C6 et son compresseur à deux étages et l'Auburn Speedster équipée de ses fameux freins à tambour. Bien sûr, tu as en même temps nourri une grande admiration pour la Peugeot cent-six-cinq (605) de tes parents !

Ah oui, j'oubliais, tes premiers mots ont été "quatquat" (4x4), "boto" (moto) et "ro pamon" (gros camion).

Puis il a fallu t'apprendre à lire, pour pouvoir jouer aux cartes Pokémon avec tes frères et au jeu Pokémon rouge sur la Game Boy Color achetée à 3 avec vos sous. Là aussi, pour ne pas faire les choses à moitié, tu les as tous appris par coeur. Les 150, leurs évolutions, leurs attaques, leurs niveaux, leurs techniques, leurs types, etc... le tout sur le bout des doigts. C'était en moyenne section de maternelle. Tu n'as pas passé une très bonne année. Tu avais crû bien faire en montrant à la maîtresse que tu savais écrire nos noms : maman, papa, Fiston 1, etc. au lieu de dessiner ta famille comme elle l'avait demandé. Mais elle n'a pas compris pourquoi tu n'avais pas dessiné comme les autres enfants et avait décidé un peu rapidement dès les premiers jours après la rentrée que c'était sans doute parce que tu étais autiste ! Du coup, ce qui n'a rien arrangé, tu as décidé de ne plus du tout lui parler et de ne plus ouvrir la bouche en classe jusqu'à la fin de l'année scolaire. A la rentrée suivante, quand tu as changé d'école, tout s'est arrangé. Quelquefois, quand tu nous saoules de paroles au moment du repas, j'ai très envie d'inviter à manger Madame G. pour qu'elle voie qui tu es devenu. J'ai aussi beaucoup pensé à elle la première fois où tu as eu dans son carnet de correspondance un mot pour "bavardage"....

Comme tu as toujours pris les choses très à coeur, et quand ensuite la passion du foot t'a emporté, remplaçant celle des voitures et des Pokémon, il a aussi fallu tout savoir : le nom des joueurs, des stades, des entraîneurs, des arbitres, les résultats des coupes, le parcours de tous les footballeurs, les clubs où ils avaient évolué, les classements des championnats (français et étranger !), etc. etc. etc. Tu as dévoré des pages et des pages de livres et de magazines sur le sujet. Bien sûr, tu t'es inscrit dans un club et tu as pratiqué trois fois par semaine pendant 8 ans (sans compter les heures passées au fond du jardin). Le jour de ta naissance, les Girondins étaient d'ailleurs en finale de la coupe de l'UEFA à Bordeaux avec dans leur équipe un certain Zinedine Zidane. Un signe ? ?

En ce moment, tu es un ado dans toute sa splendeur : mou, avachi, râlant pour râler, voulant toujours avoir le dernier mot, agissant parfois en dépit du bon sens rien que pour contredire tes parents. Quand on te demande un service, tu souffles, tu traînes les pieds, tu dis "j'ai déjà aidé il y a deux jours ; ça commence à suffire", tu es désagréable au possible, tu demandes sans cesse "pourquoi ?" et je te soupçonne d'avoir un énorme poil dans la main.

Cependant, quand tu veux (ce qui peux paraître contradictoire, mais n'est-ce pas ça aussi l'apanage de l'adolescence ?), tu es généreux, tu as le coeur sur la main, tu aimes les autres et ils te le rendent bien, tu es apprécié par tes camarades (ce qui est une grande satisfaction pour une maman), tu es la plupart du temps de bonne humeur, ton sourire est ravageur, il détend bien souvent l'atmosphère et illumine nos journées.

Je ne sais pas quel genre d'adulte tu seras, mais je sais que tu seras heureux car tu prends toujours les choses du bon côté et tu respires la joie de vivre. Tu aimes t'amuser, rire, faire la fête et tu prends du plaisir à rencontrer tes amis pour faire un foot, discuter ou écouter de la musique.

C'est aujourd'hui ton anniversaire, petit homme, et je souhaite du fond du coeur que tu aies apprécié cette journée, entouré de ta famille au sens large du terme. Je voulais bien sûr en profiter pour te dire combien je t'aime, combien je suis fière de toi aussi et te remercier pour ces moments passés avec toi.

Car l'anniversaire des enfants, c'est aussi un peu l'anniversaire des mamans, non ?

Avez-vous déjà organisé une cousinade ?

C'est pas compliqué, voilà une recette infaillible.

Prenez 26 cousins et cousines répartis sur 2 générations (13 adultes, entre 48 et 25 ans, et 13 enfants, entre 18 et 5 ans). Pour simplifier, je compte bien sûr aussi les pièces rapportées, les fameux "cousins par alliance" (dont je suis) qui font partie de la famille mais pas vraiment.... Vaste débat !

Assurez-vous que tous s'entendent bien et que cette réunion de famille, souhaitée festive, ne soit pas le lieu de règlements de comptes, de déballages en tous genres ou de déterrage de haches de guerre. C'est quand même mieux !

Prenez une habitation assez grande (celle de Vivi par exemple), où vous pourrez coucher tout ce petit monde. Les adultes doivent apporter leurs sacs de couchage et leurs oreillers, mais ont droit à un vrai lit, un matelas, un clic-clac ou un canapé convertible. Les enfants, eux, on s'en fout se débrouillent et dorment où ils peuvent veulent : dans le couloir, dans le bureau, dans la chambre de leurs parents, bref n'importe où du moment qu'ils ne troublent pas le sommeil souhaité réparateur de leurs aînés.

Vérifiez qu'il y a bien un grand jardin pour pouvoir expédier tous les moins de 15 ans dehors quand la maison s'avèrera malgré tout trop petite ou la troupe trop bruyante.

Avant l'arrivée des convives, profitez-en pour faire un minimum de ménage (qui, dans mon cas, devient rapidement un maximum. C'est bien connu, quand on commence dans un coin, on constate avec horreur l'ampleur des dégâts et il faut alors employer les grands moyens) et de jardinage pour rendre l'accueil agréable et chaleureux. C'est l'occasion pour Vivi et Jules de chasser les toiles d'araignées, traquer la poussière dans les moindres recoins, karchériser la terrasse, faire une belle toilette au gazon (ou ce qu'il en reste), employer les enfants pour nettoyer les baies vitrées (bien sûr il faut repasser derrière eux mais qu'importe ! l'essentiel c'est de participer) et déplacer les meubles afin que la résidence familiale ressemble de près ou de loin à une demeure de Maisons et Jardins. Une espèce de grand nettoyage de printemps en somme.

Arrangez-vous pour préparer un maximum de choses AVANT l'arrivée des convives. Faites des menus simples, préparables à l'avance et réchauffables au dernier moment pour ne pas passer votre temps en cuisine et risquer de rater l'apéro profiter un maximum des invités (grillades et salades composées, chili con carne, sauté de veau aux légumes, crêpes ou fraises au sucre façon Frangines), mais surtout copieux ; je vous rappelle qu'il y a 26 bouches à nourrir dont un paquet de pas-demi-portions et un autre d'ados en pleine croissance.

Vous ne vous éviterez pas la corvée des courses. Un caddie au moins, deux plus vraisemblablement. Et c'est là qu'intervient la taille du chariot comme nous en avions débattu ici. Dans ce cas précis, beaucoup trop petit le caddie !...

Heureusement, tout le monde participe et arrive les bras chargés : il y a la cousine entre-les-deux-générations qui s'occupe des boissons pour les enfants, la cousine nommée pour l'occasion Grande-Prêtresse de la cafetière, la même qui prépare le meilleur punch du monde et sa soeur qui s'occupe des bouteilles pleines de bulles, la cousine spécialisée dans le gâteau merveilleux, délicieux et énoooooorme, capable de régaler une immense tablée de gourmands et les cousines qui concoctent avec amour de quoi éponger picorer pendant les apéros qui durent souvent tellement longtemps qu'ils font la plupart du temps office d'entrée...

Les enfants mettent la table et débarrassent la vaisselle. Les grands s'occupent des plus petits. En général, aucun conflit n'est à déplorer parmi la jeune génération.

Et les maris ? Eh bien ils s'occupent des enfants, du barbecue, de se servir l'apéro et le vin, de déplacer les tables, ... Et si cette année, on les collait tous à la vaisselle ?

Organisez quelques activités à-côté, mais pas trop, comme par exemple une petite marche digestive, un saut à la plage, un cache-cache dans le noir ou la projection de quelques vieux films tournés en Super 8 et datant du temps de votre enfance, de votre adolescence ou de celui où vos ados n'étaient encore que des petits poupons joufflus et gazouillants.

Rappelons toutefois que l'activité principale d'un week-end cousin consiste à boire, manger, papoter, buller et dormir.

Et quand le vendredi soir arrive, que tout est près, que la maison est calme avant la tempête et qu'il n'y a plus qu'à se poser et attendre les premiers invités, PRO-FI-TEZ de ces doux moments avant un week-end mémorable qui fera rapidement les plus beaux souvenirs.

Pas de temps mort.

Après mes réflexions intenses/j'ai décidé de changer de vie (ici) et mon stage des deux dernières semaines (sur lequel vous trouverez quelques blablas ici et un bilan plus complet là), je passe à l'étape suivante aujourd'hui : les épreuves de sélection à la formation car, évidemment, comme pour beaucoup de formations, il y a bien plus de demandes que de places.

Si je rate tout, je ne me poserai plus la question "Fais-je cette formation ou ne la fais-je pas" ?

Si je réussis, je serai convoquée à un oral/entretien d'ici quelques semaines.... Bien sûr,le petit vélo que j'ai dans la tête continuera à turbiner à toute vitesse. Pédale, pédale, pédale..... Mais au moins on ne pourra pas dire que j'ai dû prendre une décision dans l'urgence...

En attendant, quand vous lirez ces quelques lignes, je serai en train de cogiter sur les différentes épreuves : tests de logique et de connaissances, expression écrite, corrections de textes, que sais-je d'autre ?

Tous les détails ce soir...

Du 10 au 19 mai, 533 enfants des écoles de Fischart et Karine de Strasbourg se sont lancé le défi de vivre 10 jours sans écran. Une bonne occasion pour toute la famille de voir la vie autrement et de découvrir d’autres manières d’utiliser le temps... Lire la suite ici.

Un défi de taille pour ces enfants alors n’hésitez pas à les soutenir en leur envoyant des courriers à :

Élèves des écoles Fishart et Karine
Défi 10 jours sans écran
BP 40476 Pro
67010 Strasbourg CEDEX

Et voilà encore une semaine de passée et un nouveau ciel à publier pour la carte d'Alba dans la communauté Petit Coin de Ciel de Mary. Comme d'habitude, vous pouvez aller voir ici celle de la semaine dernière et vous rendre compte par vous-même de la fiabilité des prévisions des petits gars de Météo-France. Heureusement qu'Alba est là pour répertorier les photos de tou(te)s et rétablir la VRAIE vérité.

Aujourd'hui, 8 heures, le soleil brille déjà, le ciel est bleu. La température matinale est assez fraîche (10°) mais laisse présager une très belle journée. Si on cherche bien, on trouve quelques nuages, mais pas un n'a l'air menaçant.

Une journée idéale pour filer dans mon jardin, laissé à l'abandon depuis trois semaines. Pour ne rien arranger, il souffre cruellement du manque d'eau et des températures nettement supérieures aux normales saisonnières, comme vous pourrez le constater ci-dessous....

Aujourd'hui 8 mai, comme tous les 8 mai (et tous les 11 novembre aussi d'ailleurs), j'irai faire mon petit pélerinage au monument aux Morts de ma commune, pour les mêmes raisons que celles déjà expliquées ici.

Nous fêterons le 66ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale lors de laquelle 25 millions de militaires et près de 45 millions de civils ont perdu la vie.

Je me souviendrai alors avec émotion de mes arrière-grands-parents, de mes grands-parents et de mes parents qui ont vécu cette période trouble et douloureuse en Alsace et dans les Vosges. Et aussi de tous les autres qui ont souffert, qui ont été blessés, mutilés, qui ont perdu des êtres chers ou qui ont donné leur vie pour leur patrie et pour leur (notre) liberté.

Bien sûr, je verserai ma petite larme (ou tâcherai de la dissimuler), toujours aussi émue au moment des discours et de la sonnerie aux morts.

C'est aussi pour ne pas passer à côté de mon devoir de mémoire que j'essayerai de convaincre les enfants de m'accompagner ou que, au minimum, je leur parlerai pour la nième fois de cette page de l'Histoire, afin qu'ils ne l'oublient pas... Je les entends déjà : "On sait, maman, tu nous l'as déjà dit" ou (variante) "C'est bon c'est bon, on est au courant".

Oui, moi aussi, je sais qu'ils savent mais tout cela est bien plus fort que moi...

Le joint du mixer de mon robot est tout pourri. Il peut ! Après 20 ans de bons et loyaux services.....

Jules décide de le changer. Il dit : "La prochaine fois que j'irai faire des courses, j'achèterai un joint".

A ce moment-là, Fifille entre dans la pièce et me regarde d'un air consterné.

Dès que son père s'est éloigné, elle me murmure : "Maman, mais depuis quand Papa achète des joints" ?