maison-jardin

Publié le 9 Mai 2017

OBJECTIF ZERO DECHET : LE COMPOST (2)

Comme chaque début mai, on a installé notre potager. Cette année, il se résume à des plants de tomates cerise, cocktail, grappe et St-Pierre (le goût des tomates ramassées le soir, encore toutes chaudes, mangées avec juste un peu de fleur de sel, c'est i-ni-mi-table), de basilic, de thym, de ciboulette, de serpolet, quelques salades, des courgettes et les inévitables citrouilles (à moins qu'il ne s'agisse de potirons ?).

On en a profité pour retourner notre compost (enlever la couche supérieure pas encore ou partiellement décomposée, récupérer le bon terreau et s'en servir pour amender la terre à différents endroits du jardin, replacer la couche supérieure ayant maintenant pour vocation à devenir la couche inférieure et bientôt du bon compost, vous me suivez ?).

Comme chaque année donc -et bien que notre tas de compost ne soit justement qu'un simple tas entre trois rangs de parpaings au fond du jardin sur lequel on balance au fur et à mesure des semaines qui s'écoulent une partie des déchets organiques dont les poules ne veulent pas-, je suis totalement époustouflée de voir la qualité du fertilisant que l'on récupère : 100 % naturel, il permet d'alléger la terre et faire de substantielles économies d'engrais, de terreau et aussi d'eau car (le saviez-vous ?) il renforce l'aptitude du sol à retenir l'humidité. Bien marron, bien mûr, il sent bon la terre forestière et l'humus. Il est granuleux à souhait et s'effrite facilement. Grâce à lui, nos plants seront bien nourris, plus sains et plus résistants aux maladies. Oui, oui, tout ça.

Mais ce qui m'épate le plus, c'est comment tous les trucs largués sur le tas de compost ont littéralement fondu !!

Pulvérisées les coquilles de noix ou de pistache, dissoutes les peaux de pamplemousse, anéantis la tonte et les déchets de jardin, évanouies les branches des rosiers, volatilisées les coquilles d'œuf, désagrégés les vieux mouchoirs en papier, digérées les vieilles dosettes souples de café, décomposées les brochettes en bois, putréfiés les si jolis bouquets, réduites en bouillie les peaux de banane, exterminées les pelures d'oignon, liquéfiés les sachets du supermarché compostables, désintégrés les noyaux des pêches mangées l'été dernier, pourris les vieux morceaux d'essuie-tout, putréfiés les morceaux de carton...

Le compost, c'est vraiment de la magie.

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Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin, #objectif zéro déchet

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Publié le 4 Décembre 2016

Le principe de cette rubrique, c'est !

SILENT SUNDAY # 36

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Rédigé par vivi

Publié dans #silent sunday, #maison-jardin

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Publié le 8 Avril 2015

DE LA POESIE JUSQUE DANS LE LINGE (2)

Jour de lessive

Je suis parti ce matin même,
Encor soûl de la nuit mais pris
Comme d’écœurement suprême,
Crachant mes adieux à Paris…
Et me voilà, ma bonne femme,
Oui, foutu comme quatre sous…
Mon linge est sale aussi mon âme…
Me voilà chez nous !

Ma pauvre mère est en lessive…
Maman, Maman,
Maman, ton mauvais gâs arrive
Au bon moment !…

Voici ce linge où goutta maintes
Et maintes fois un vin amer,
Où des garces aux lèvres peintes
Ont torché leurs bouches d’enfer…
Et voici mon âme, plus grise
Des mêmes souillures - hélas !
Que le plastron de ma chemise
Gris, rose et lilas…

Au fond du cuvier, où l’on sème,
Parmi l’eau, la cendre du four,
Que tout mon linge de bohème
Repose durant tout un jour…
Et qu’enfin mon âme, pareille
A ce déballage attristant,
Parmi ton âme - à bonne vieille !
Repose un instant…

Tout comme le linge confie
Sa honte à la douceur de l’eau,
Quand je t’aurai conté ma vie
Malheureuse d’affreux salaud,
Ainsi qu’on rince à la fontaine
Le linge au sortir du cuvier,
Mère, arrose mon âme en peine
D’un peu de pitié !

Et, lorsque tu viendras étendre
Le linge d’iris parfumé,
Tout blanc parmi la blancheur tendre
De la haie où fleurit le Mai,
Je veux voir mon âme, encor pure
En dépit de son long sommeil
Dans la douleur et dans l’ordure,
Revivre au Soleil !…

Gaston Couté

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Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin, #enfants

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Publié le 8 Avril 2015

Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin

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Publié le 24 Décembre 2014

Il est plus que temps que je vous montre une petite déco de Noël que j'ai faite le mois dernier et que je vous avais promise (en effet, pour ceux à qui cela aurait échappé, Noël c'est ce soir hiii).

J'ai craqué pour ces "maisons sous cloche" découvertes sur le blog "Avec ses 10 petits doigts" (une mine si vous aimez le DIY !).

Comme je n'avais pas de cloche en verre, j'ai opté pour la version "Le Parfait" et... j'adooOOore.

Toutes les explications sont ici. C'est facile, c'est pas cher et ça fait un super effet. Samedi dernier, j'ai d'ailleurs eu du mal à faire croire à mes invités que c'était "fait maison". Peut-être que j'aurais dû me vexer (parce qu'ils insinuaient que j'étais carrément incapable de faire quelque chose de mes deux mains) mais au final je l'ai plutôt bien pris.

Bon... ben... si ça vous plaît et qu'il vous reste encore un peu de temps d'ici ce soir... sinon ce sera peut-être pour l'année prochaine ?

BRICOLAGE DE NOEL

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Rédigé par vivi

Publié dans #travaux d'aiguilles et bricoles, #maison-jardin

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Publié le 17 Décembre 2014

Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin, #nourriture

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Publié le 9 Avril 2014

pollen.jpg

Les pins maritimes, c'est beau, majestueux, grandiose et altier.

On les adore, ils font partie du décor de notre cher Sud-ouest. La vision d'un pin qui se découpe sur le ciel... et on est déjà en vacances.

Ils nous entourent, les forêts en sont pleines, ils sont partout.

Tout serait donc parfait... s'ils n'émettaient pas pour se reproduire à chaque printemps de gros pollens jaunes, et ce de façon extrêmement abondante et durable .

Composés de particules très lourdes, ils ne restent toutefois pas suspension dans l'air comme d'autres pollens mais ont le pouvoir de se déposer, de s'immiscer, de s'introduire et de s'insinuer absolument partout redécorant les voitures, les rebords des fenêtres, le linge qui sèche, les feuilles des arbres et aussi, entre plein d'autres choses encore, les salons de jardin.

Là où le pollen semble avoir été nettoyé, ce sont les endroits où Chachat a posé ses grosses féfesses.

Malgré le beau temps donc, impossible d'ouvrir les maisons et de profiter de l'air qui se radoucit.

On en est à espérer une grosse pluie pour que tout cela se colle au sol et s'évacue avec les eaux pluviales... mais ce n'est pas prévu dans les jours à venir.

Au contraire, on nous annonce encore du temps ensoleillé, de la douceur... et du vent ! 

En tout cas, il paraît que ce pollen-là n'est pas allergisant.

Il paraît... C'est déjà ça.    

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Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin

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Publié le 15 Mars 2014

Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin

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Publié le 12 Mars 2014

piscine-volet.jpg

Mélanie était une jolie petite poupée de 2 ans aux yeux incroyablement bleus et au sourire de rêve. Fiston 3 et Mélanie n'avaient que quelques semaines d'écart et partageaient leurs jeux à la halte-galerie où leurs mamans les déposaient parfois, le temps de faire quelques courses ou de boire un café entre copines. Le jour des 2 ans et 4 jours de Fiston 3, par un beau dimanche très ensoleillé et chaud du mois de mai, Mélanie s'est noyée dans la piscine hors sol des voisins de ses parents. Leurs enfants étaient grands, ils étaient partis à la plage, ils n'avaient pas pris la peine d'enlever l'échelle qui empêchait l'accès au bassin. Mélanie a été maintenue quelques jours en vie dans un coma artificiel jusqu'à ce que ses parents décident de tout débrancher et de la laisser partir tout là-haut dans le ciel et les étoiles. Depuis, les mois de mai et les baignades n'ont plus tout à fait le même goût.

Une quinzaine d'années auparavant, l'été, quelque part dans un petit village d'Alsace, Serge, 17 ans (né la même année que moi), était parti se baigner avec ses amis dans une gravière. C'était un beau jeune homme. Pour épater les filles, il a plongé mais à un endroit où l'eau n'avait que quelques dizaines de centimètres de profondeur. Le diagnostic a été sans appel : fracture des cervicales et lésion de la moëlle épinière. Serge, tétraplégique, a passé le reste de sa trop courte vie chez ses parents, dans un fauteuil roulant. Ma mère m'a annoncé son décès il y a quelques mois.

Ces deux événements ont bouleversé ma vie. Après l'accident de Serge, j'ai commencé à me méfier de l'eau plaisir qui peut devenir eau mortelle, moi qui m'y suis toujours sentie épanouie et à l'aise comme un poisson. Après la disparition de Mélanie, je n'ai plus pu quitter mes garçons des yeux pendant plusieurs semaines. Dès qu'ils tournaient le coin de la maison, une peur panique m'envahissait. Heureusement, à cette époque-là, nous les emmenions déjà depuis longtemps aux bébés-nageurs et les voir évoluer dans l'eau, pouvoir regagner le bord sans difficulté m'avait plus ou moins tranquillisée.

Quand Fifille a rejoint ses frères, que les enfants ont grandi et que nous avons décidé il y 10 ans, pour eux, de creuser une piscine dans notre jardin, j'ai été impitoyable. Pas de bassin sans dispositif de sécurité (à l'époque, ils n'étaient pas encore obligatoires). Un grillage de 1,50m avec une porte fermée à clef dont les parents étaient les seuls détenteurs me paraissait être un minimum. 

Quand ils ont encore grandi, je les ai abreuvés d'interdictions en tout genre : interdit de se baigner sans un adulte, interdit de plonger n'importe où, interdit de laisser la porte ouverte après la baignade, interdit de négliger le fait que nous avons des petits voisins qui ne savent pas nager et qui peuvent être attirés par l'eau de la piscine, interdit d'oublier que cette dernière est un lieu de plaisir et de détente mais aussi de danger, qu'elle peut vite devenir le théâtre d'un drame, interdit de courir sur les margelles et risquer de se blesser, interdit de laisser les copains faire les idiots... etc. etc. etc. et à la plage, bien sûr, interdit de se baigner en dehors des zones surveillées. Bref, une emmerdeuse dans toute sa splendeur. 

Et puis, le grillage n'a plus suffi. Il avait beau être efficace et dissuasif, il n'était pas aux normes AFNOR recommandées par la loi de janvier 2003 relative à la sécurité des piscines privées. Pour se mettre en conformité, (en plus du grillage d'1,50m bien sûr !), nous avons donc acheté une alarme immergée prévue pour sonner dès qu'elle détecte un mouvement anormal dans l'eau, comme la chute d'une personne. Le hic, c'est qu'elle se déclenchait à toute heure de la journée et de la nuit pour le plus grand bonheur des voisins (et accessoirement le nôtre), sans aucune raison : ni vent, ni vague et bien sûr ni chute. Et comme dans l'histoire du berger Guillot, je me alors suis demandée des dizaines de fois : "Qui va s'inquiéter, en cas de potentielle chute, en entendant sonner l'alarme (pour la énième fois) en notre absence du domicile ?".

Devant l'inutilité de ce dispositif, finalement plus souvent débranché que branché, mon angoisse est montée d'un cran. Passe encore l'hiver : qui a envie (à part Jules bien sûr) de s'approcher d'un bassin d'eau gelée, recouvert d'une épaisse bâche fixée avec des tendeurs tous les cinquante centimètres ? Mais, dès les beaux jours revenus, la piscine si bleue et si tentante devenait pour moi une obsession et une véritable source d'angoisse.

Cette année, nous avons donc enfin pris le taureau par les cornes et fait installer un volet roulant rigide qui nous a semblé être la solution idéale pour sécuriser la piscine sans en négliger l'esthétique (ce qui, tout à fait entre nous, était le cadet de mes soucis).

En plus du grillage d'1,50m bien sûr qu'il n'est pas prévu pour l'instant de démonter !

Je crois que cette fois je vais enfin pouvoir dormir sur mes deux oreilles et quitter mon domicile en toute sécurité, sans que mes pensées ne reviennent trop souvent vers Mélanie et Serge... 

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin

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Publié le 6 Octobre 2013

 

Il a sans doute eu une belle vie d'oiseau, libre, indépendant, altier, conquérant et fier.

 

Mais elle s'est achevée un jour d'automne sur la baie vitrée de ma cuisine ne laissant là que sa silhouette, son empreinte, son ombre, son âme, son fantôme...

 

oiseau

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Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin

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