Publié le 29 Août 2012
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ses ados chéris !
Quand même pas aller au ciné avec eux voir Total Recall alors qu'on est une maman tout ce qu'il y a de plus romantique, qui délègue en général ces sorties à son Jules car elle n'aime pas beaucoup ce genre de film d'action futuriste où les images et les explosions se succèdent à toute vitesse et auquel elle ne comprend d'ailleurs régulièrement pas grand chose ?
C'est incroyable et je n'en reviens pas encore moi-même. C'était samedi soir. Tandis que Jules pédalait comme un bolide sur le circuit des 24 H du Mans, moi et mes trois petits avons pensé qu'une séance/sortie ciné tous les quatre serait une excellente idée. Total Recall les a immédiatement séduits. Moi pas vraiment. Pas grave, leur ai-je dit, j'irai voir autre chose pendant ce temps. Mais ils ont tant et si bien insisté pour que je les accompagne que j'ai fini par craquer, attirée surtout par l'idée de nous savoir tous les quatre bien blottis les uns contre les autres dans la salle obscure mais arguant que de toutes façons je n'allais rien comprendre, que j'allais être un boulet et qu'ils allaient m'entendre pester le reste de la soirée.
Même pas peur, ont-ils rétorqué en choeur. Tkt maman, on t'expliquera tout.
Je dis toujours que c'est merveilleux d'avoir des enfants parce que l'on grandit finalement en même temps qu'eux. Ils bousculent nos idées reçues, nous font mentir quand on avait dit "jamais ça chez moi", nous font réfléchir, revoir notre copie tous les jours et nous permettent de nous remettre en question, d'aller de l'avant et de voir la vie à chaque fois sous un autre/nouveau jour.
La preuve : j'aurais mis ma main à couper que j'allais être déçue par ce film. Je m'entendais déjà penser : je le savais bien, j'aurais mieux fait de ne pas y aller, et patati, et patata.
Eh bien, j'ai été tout à fait surprise. C'est fou le nombre de baies vitrées que les acteurs font voler en éclat, le nombre de plafonds qu'ils traversent les pieds en avant et aussi le nombre de flingues qu'il y a dans ce film. Rares sont les scènes où ça ne pétarade pas dans tous les sens (les héros n'ont même pas le temps de s'embrasser, c'est dire), on en prend vraiment plein les yeux et les oreilles. Et c'est fou aussi comme les méchants tirent mal et comme les gentils sont résistants, parce qu'ils en encaissent pourtant des gnons, des coups de saton et des bourre-pifs ! Mais à part ça c'était plutôt agréable à regarder.
Ce qui m'a plu ? L'histoire plutôt dingue de ce type qui ne sait plus très bien qui il est, de l'enquête qu'il mène pour le savoir, la scène du début où une balle traverse les deux mains enlacées des héros et dont ils garderont la cicatrice à tout jamais (ça, c'est du romantisme !), "la chute", un tunnel à travers la Terre qui permet de relier l'Australie à la Grande-Bretagne en seulement 18 minutes, l'univers futuriste qui n'est pas sans rappeler celui du Cinquième Élément... Et puis Colin Farrell, Kate Beckinsale et Jessica Biel, mais surtout Colin Farrell.
Je suis prête maintenant à voir la version de 1990 avec Arnold Schwartzenegger et Sharon Stone.
On ne devrait absolument jamais dire jamais.
Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?