Publié le 25 Avril 2011

Voilà la photo de mon coin de ciel d'aujourd'hui pour la communauté de Mary et la carte d'Alba (voir ici celle qu'elle nous a concoctée la semaine dernière depuis le Maroc).

Des orages sont annoncés en fin de journée. Mais pour l'instant, il fait beau, le ciel est tout bleu avec quelques nuages moutonneux, il fait même chaud (j'ai failli mourir en passant la tondeuse), les températures sont encore élevées et affichent une belle constance depuis pas mal de jours, comme vous avez pu vous en rendre compte .

Contrairement aux autres années, le week-end de Pâques aura été très ensoleillé en Gironde. Et chez vous ?

ciel-25-avril.jpg

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 25 Avril 2011

 

C'est toujours l'été, même si on n'est qu'au printemps et que le ciel n'a pas été aussi bleu et franc que la semaine précédente. Il est même tombé quelques gouttes (2 mm) dans la nuit de samedi à dimanche, mais trois fois rien, juste de quoi mouiller la terrasse et l'herbe.

 

Et au niveau des températures, c'est encore le top !

 

graphique

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 24 Avril 2011

 

Impossible d'achever ce dimanche de Pâques sans vous présenter, dans la communauté COLLECTIONS-PASSIONS de Benissa, une petite poule de plus.

 

Celle-ci convient à merveille à cette journée particulière puisqu'elle a été achetée dans une chocolaterie de Bruges, en Belgique (je précise "en Belgique" parce que nous avons aussi Bruges, près de Bordeaux).

 

Elle est en porcelaine peinte et vernie. Ses pattes métalliques sont montées sur ressorts et tandis que je vous écris elle se dandine à sa guise sur la table un peu bancale. Les plumes de la queue sont en feutrine et en tulle. Les barbillons, la crête et les yeux sont eux en verre translucide.

 

Quel beau couple elle forme avec le lièvre de Pâques parce que je vous rappelle qu'en Alsace c'est le lièvre qui pond les oeufs en chocolat dans les nids d'herbe et de mousse que les enfants ont confectionnés, bien à l'abri des regards indiscrets dans les jardins.

 

Vous avouerez que cette tradition a quelque chose de peu banal....

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Rédigé par vivi

Publié dans #poules

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Publié le 24 Avril 2011

 

paques-2011.jpg

Conversation entre Vivi et la coiffeuse qui est en train de lui couper les cheveux :

 

La coiffeuse : Oh là là ! Qu'est-ce que c'est tard Pâques cette année ! C'est de plus en plus tard ! Avant, c'était toujours début avril ! Maintenant, c'est à la fin du mois d'avril. Et bientôt, ils vont nous le mettre en mai !

 

Je crois qu'elle dit ça pour rire, j'attends qu'elle me fasse un petit clin d'oeil complice mais pas du tout, elle est on ne peut plus sérieuse. Je ne dis rien. Mais elle, elle continue à monologuer et elle le répète une deuxième fois.

 

La coiffeuse (outrée) : Si ça continue, on va finir par fêter Pâques en mai. Et peut-être même en juin !

 

Vivi (contrariée) : Ah mais non, au mois de mai, c'est pas possible. Encore moins en juin.

 

La coiffeuse (sceptique): Ah bon ? Et pourquoi pas ?

 

Vivi (se remémorant ses lointaines heures passées au catéchisme) : Parce que, depuis le concile de Nicée en l'an 325, la fête de Pâques est toujours célébrée le dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe de printemps (le 21 mars). Pâques ne peut donc tomber qu'entre le 22 mars et le 25 avril. Je sors mon agenda. Je lui montre, preuves à l'appui. Cette année, la première pleine lune après le 21 mars est tombée le 18 avril, Pâques est donc le dimanche suivant, le 24.  

 

La coiffeuse (me regardant d'un air qui exprime le plus grand doute): Vous croyez ?

 

Vivi (sûre d'elle) : J'en suis certaine. J'ai mes diplômes de baptême, de première communion et de communion solennelle J'ai été à l'église tous les samedis soir jusqu'à l'âge de quatorze ans. Je chantais la messse en latin, moi Madame sans rien y comprendre mais quand même. Et j'ai suivi les cours de catéchisme jusqu'en Terminale contrainte et forcée.

 

La coiffeuse (désireuse d'en savoir plus, ou de me coller) : Et la Pentecôte alors ?

 

Vivi (incollable) : Sa date dépend de la date de Pâques. C'est le 7ème dimanche après Pâques, soit 49 jours plus tard...

 

La coiffeuse (étonnée) : C'est vrai ?

 

Vivi (prête pour Questions pour un Champion) : Oui ! Et j'enchaîne pour boucler la boucle. Et l'Ascension, c'est pareil. C'est 40 jours après Pâques (en comptant le dimanche de Pâques) et c'est pourquoi ça tombe toujours un jeudi.

 

La coiffeuse (d'un air vague) : Mmmhh mmmhh....

 

Elle est restée toute songeuse. Je pensais qu'elle allait me demander ensuite ce qu'on fêtait exactement le jour de Pâques, de l'Ascension et de la Pentecôte, et pourquoi pas le jour de l'Assomption tant qu'on y était, puisque j'ai l'impression que presque tout le monde a oublié la signification et l'origine de ces jours fériés.

 

Mais non.

 

Ensuite, elle était toute bizarre, me regardait d'un drôle d'air et n'a plus rien dit jusqu'à ce qu'elle en ait fini avec mon brushing.

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Rédigé par vivi

Publié dans #actualité...

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Publié le 24 Avril 2011

stylish-blogger-award

 

Une petite parenthèse avant de commencer.

 

OverBlog déconne à mort chez moi a quelques petits problèmes en ce moment me semble-t-il et j'ai les plus grandes peines du monde à écrire un article. Mes pages se ferment toutes seules sans se sauvegarder, des fenêtres s'ouvrent intempestivement à tout bout de champ, la mise en page est plus qu'aléatoire et, de temps en temps, des débuts d'articles que je garde dans mes brouillons se publient tout seuls (si, si, tout seuls). Des avis de publication de nouvel article vous sont donc envoyés. A tort. Je ne sais pas quoi faire, d'ailleurs je n'y connais rien. Alors, désolée et merci de ne pas en tenir compte.

 

Parenthèse fermée.

 

J'ai déjà dit que je n'étais pas une grande fan des tags et pourtant c'est déjà le troisième que je fais depuis le début de ce blog (voir les deux premiers et ). Cherchez l'erreur !

 

Celui-ci, c'est à la demande de Cécile Lagrandepages et de Mélissa. Merci les filles !! Mais, elles s'y sont mises à deux pour me convaincre, comment refuser ?

 

Bon alors voilà le principe : je dois dévoiler 7 choses sur moi. C'est parti !

 

. Je chausse du 37,5 (attention, ni 37, ni 38, oui, je sais, c'est pas très pratique),

 

. J'ai habité un an en Louisiane et une partie de mon coeur est restée là-bas,

 

. Je repasse en écoutant RTL et parfois France-Infos mais rien d'autre.

 

. Ma voiture a 26 ans, 211.000 kms et ELLE ROULE TOUJOURS !

 

. Je n'aime pas jouer au Scrabble : autant j'aime les mots, autant remettre des lettres dans l'ordre m'est difficile. Il doit me manquer une case, mais je ne sais pas laquelle.

 

. Je collectionne (les poules et) les mugs.

 

. Je me suis mariée un 13 juillet et ça va faire 20 ans que je n'ai pas enlevé mon alliance.

 

Pour bien faire, je devrais tagger 7 autres personnes mais je sais que beaucoup d'entre vous l'ont déjà été.

 

Alors, je vous laisse le soin, si cela vous tente, de reprendre ce petit jeu à votre compte.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 23 Avril 2011

 

caddie-copie-1

 

Après avoir lu l'article de Valérie sur sa corvée de courses (ici) et notre échange de coms, voilà le fruit des réflexions que je me faisais hier soir, avant de m'endormir...  

 

Est-ce que vous pensez, comme Valérie, que les caddies que l'on trouve dans les grandes surfaces sont trop petits ? On ne peut y mettre tout ce que l'on a prévu d'acheter et, ainsi, on est obligé de revenir, au risque de se laisser à nouveau tenter par des courses dont on n'aurait pas besoin.

 

Ou est-ce qu'au contraire, comme je le pensais jusqu'à présent, ils sont trop grands parce que tant qu'il y a de la place on continue de le remplir ? S'ils étaient plus petits on n'y mettrait que l'essentiel et surtout pas des trucs qui ne sont pas sur la liste...

 

Alors, à votre avis, trop petits ou trop grands ?

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #divers

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Publié le 20 Avril 2011

Quelques jours de beau temps, des températures qui avoisinent les 25°, une journée de vacances... et il n'en faut pas plus à nous autres, Girondins, pour que nous ayons des désirs de plage mais surtout l'envie de les concrétiser.

Quand j'ai proposé à ma marmaille un petit pique-nique improvisé au bord de l'océan, je m'attendais à des pfff... pas envie... on est obligé d'y aller ?... j'ai du travail... car, c'est bien connu, quand on a tout sous la main on devient vite blasé, surtout quand on a 15 ou 17 ans.

Sur ce coup-là, j'ai été sacrément mauvaise langue car tout le monde était partant. Même Fiston Number 1, qui disparaît régulièrement depuis qu'il a une chérie, était là pour se joindre à la fratrie. L'unanimité parmi les ados, c'est quand même assez rare pour que je m'empresse de le souligner.

Dès l'aube (euh, 11h15 environ), nous sommes sur le pied de guerre. Les belles températures d'hier se sont envolées et il ne fait pas très chaud, le fond de l'air est plutôt frais à cause d'un petit vent qui souffle et nous avons nos polaires sur le dos. Mais puisque c'était organisé comme ça, nous voilà partis vers l'océan, Fiston 2 au volant (je vous rappelle que nous avons commencé avec lui, depuis quelques semaines, la conduite accompagnée -voir ).

Un calage, une manoeuvre litigieuse, une mini-sortie de route (hé, c'est qu'elle est étroite la route qui monte à la dune ! Les bas côtés sont loin d'être stabilisés et quand on croise un camping-car il vaut mieux se pousser) et un sens interdit plus tard (sur un parking... pas trop grave !), nous arrivons sur "notre" plage.

Pour une fois, il n'y a pas foule sur le parking !

Quand on sort de la voiture, il y a toujours une odeur particulière, celle de la végétation qui "tient" la dune : l'herbe à curry. Je ne peux pas m'empêcher d'en arracher un petit bout sur le bord du chemin et de le presser entre mes doigts pour me shooter à l'odeur qui s'en dégage. Cette senteur est synonyme de bien-être. Dès que je mets un pied sur le caillebotis, j'oublie tout. Au loin, on entend déjà le grondement de l'océan, bien qu'on ne le voie pas encore car il reste la dune à franchir. Mais déjà mes soucis s'envolent, mon coeur est plus léger, tout stress disparaît, je sens que je me détends. Hé ! Mais.... la vie est belle.

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La marée est basse et l'eau est loooiiin. Le coefficient aujourd'hui est de 110, un des plus élevés de l'année.

Ici, plus de vent, nous sommes à l'abri de la dune et il fait même chaud.

Les enfants sont en pleine forme. Ils n'arrêtent pas de plaisanter. Contre toute attente, ils ne se vautrent pas immédiatement sur leurs rabannes telles les crêpes moyennes juste après avoir dit "on mange quand ?", mais ils filent faire... un foot. Oui, oui, vous avez bien lu. Je crois bien que c'est la première fois depuis pfff ! longtemps ! qu'ils passent plus de temps debout sur la plage que couchés !!

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De mon oeil de mère comblée, je les regarde au loin. Ils sont beaux, ils ne se disputent même pas et en cet instant, je suis super fière. Nous avons passé tellement d'heures sur cette plage depuis qu'ils sont tout petits. Que de baignades vécues, châteaux construits, tunnels creusés, goûters avalés, marées observées, grosses vagues encaissées, repas engloutis, couchers de soleil admirés, marches effectuées, grattages de sable pratiqués, seaux plein d'eau transportés, coquillages ramassés, jouets perdus, tasses bues, tubes de crème tartinés, parties de foot, de badminton, de raquettes, de frisbee disputées, Et maintenant, ils sont déjà si grands, comme le temps a passé vite.

Je regarde à droite, et je vois ça....

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Je regarde à gauche, et je vois ça...

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Fiston 2 n'y tient plus. Malgré l'absence de baignade surveillée, il se jette dans les vagues. Ils ne sont pas nombreux à oser s'y plonger. L'eau doit avoir 12° à tout casser.... Mais, lui, rien ne l'arrête. C'est un peu comme s'il était seul au monde.

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Et voilà la vue sur la dune, en remontant sur la plage.

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Honnêtement, on a rarement fait une sortie aussi tôt dans l'année à l'océan, en maillot de bain je veux dire. Au bout d'un moment, on décide de partir car il fait TROP chaud. Eh oui, comme une nouille, je n'ai même pas pensé à prendre de la crème solaire.

Franchement, c'était tout comme en été, le monde en moins.

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Rédigé par vivi

Publié dans #alsace-gironde

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Publié le 20 Avril 2011

 
Un mercredi de plus et cette fois c'est La Vilaine la Présidente de la Communauté Musique à Coeur Ouvert. Elle aime la musique, la danse ET le cinéma, nous fait un petit mix de tout ça, et nous demande de lui parler de films musicaux.
 
Et puisqu'on en est à parler de cinéma, l'occasion est trop belle pour omettre de vous causer de FILMS EN VRAC, cette nouvelle communauté que j'ai créée il y a quelques semaines et que vous aimerez peut-être rejoindre. Vous pouvez y mettre pêle-mêle tous les articles que vous voulez concernant des films, des séries, des reportages, des émissions que vous aurez vus, aimés ou pas, et que vous aurez envie de partager. Un paquet d'articles sérieux, bouleversants, marrants, instructifs ou critiques sont déjà parus. Pour les voir ou vous inscrire, il suffit d'un petit clic ici.
films en vrac 2
Bon, ça y est, j'ai fini ma petite pub ! Revenons-en à nos films musicaux (à part bien sûr Good Morning England dont je vous ai parlé il y a quelques jours dans l'article qui est ici).
 
Celui-ci date de 2006 et m'avait scotchée à l'époque où il était sorti. Je ne suis  pourtant pas une fan des danses de salon mais quand Antonio Banderas danse le tango, il y a de quoi craquer et fondre....
 
Voilà le résumé du film Dance with me, mais jetez-vous sur la bande-annonce, c'est encore mieux.
 
A priori, Pierre Dulaine n'avait aucune chance. Pourtant, son histoire est aussi incroyable que vraie.
Lorsque ce spécialiste des danses de salon de Manhattan décide d'enseigner son art aux élèves difficiles d'un lycée des quartiers populaires, personne ne donne cher de son projet. La principale n'y croit pas, et les élèves eux-mêmes restent sceptiques face à cette éducation d'un autre temps...
A force de sincérité, et usant de son incroyable talent, Dulaine parvient peu à peu à gagner l'estime de ces jeunes et leur fait faire leurs premiers pas, dans la danse et dans la vie.
Face aux préjugés, à tout ce qu'il leur faudra surmonter, Dulaine et ses drôles d'élèves vont offrir une magnifique leçon de vie et d'amitié...
   
 
Oh et puis bien sûr, beaucoup moins gai, il y a On achève bien les chevaux (1969). Quand j'ai vu ce film, j'étais jeune, il m'a marquée pour le restant de mes jours et je ne suis pas prête d'oublier la fin tragique.
 
L'action se situe au début des années 1930 en Californie. Au coeur de la Grande Dépression, on se presse pour participer à l'un des nombreux marathons de danse organisés à travers le pays pour gagner les primes importantes qui y sont mises en jeu. Robert et Gloria font partie de ces candidats mais à la fin, seul un couple restera.
 
Avec Michael Sarrazin et Jane Fonda.
 
 
Et je finirai par La Fièvre du Samedi Soir (1978) parce que ce film fera éternellement partie de mes années d'ado. En voilà le résumé succinct.
 
Tony Manero, un jeune New-Yorkais d'origine italienne de 19 ans, tente d'agrémenter sa morne existence à Brooklyn grâce à ses talents de danseur en se rendant chaque samedi soir dans une boîte disco où il est le roi de la fête.
 
Vous avouerez que, John Travolta qui se trémousse sur la piste de danse en pantalon pattes d'éph et chemise col pelle à tarte grande ouverte, c'était quelque chose et en tout cas ça ne s'oublie pas !
 

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Rédigé par vivi

Publié dans #musique

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Publié le 19 Avril 2011

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Voilà une recette fameuse que tout le monde a apprécié. Cela ressemble beaucoup au gratin dauphinois (pour les ingrédients) mais au goût, c'est bien meilleur, plus moelleux, plus fondant et plus goûteux (le fait que les oignons soient pré-cuits avant d'être incorporés à la préparation et que les pdt soient râpées sans doute).

 

Ingrédients (pour 6 personnes) : 2 oignons assez gros (ou plus selon les goûts), 1,2 kg de pdt à chair tendre type Bintje, 40 g de beurre fondu, 100 g de gruyère, 2 oeufs, 1 verre de lait, sel, poivre, muscade.

 

Préchauffez le four à 180°. Coupez les oignons en petits morceaux ou hachez-les et faites-les revenir 10 minutes à la poële dans un peu de matière grasse. .

 

Pendant ce temps, épluchez les pdt et râpez-les avec une râpe à gros trous (au robot, c'est mieux quand même).

 

Ajoutez-y le beurre fondu, le gruyère râpé, les oeufs, le lait et les oignons. Salez, poivrez, ajoutez la muscade.

 

Mélangez bien le tout. Vérifiez l'assaisonnement et mettez dans un moule en silicone (ou en Pyrex mais pensez à le beurrer avant). Tassez bien et faites cuire pendant environ 50 minutes à une heure.

 

Et voilà, c'est déjà prêt.

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Rédigé par vivi

Publié dans #nourriture

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Publié le 18 Avril 2011

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J'avais lu il y a bien longtemps La maladie de Sachs de Martin Winckler, récit du quotidien d'un médecin généraliste. Je l'avais même acheté en cadeau plusieurs fois, c'est dire si je l'avais aimé. Le personnage principal me faisait vraiment trop penser au doc de la famille dont je vous ai déjà parlé et .

 

Plutôt un bon pressentiment donc pour ce bouquin-là que je ne connaissais absolument pas ; je ne savais pas du tout de quoi il parlait et je n'avais lu aucune critique à son sujet.

 

C'est un vrai pavé (756 pages) mais que l'opération des dents de sagesse de Fiston 2 m'a permis de lire quasiment d'une traite. Quand on passe la journée à l'hôpital, de 9 heures à 18 heures, ça aide.

 

En plus, j'étais dans l'ambiance, car l'histoire commence lorsque Jean Atwood, jeune et remarquable interne en médecine plusieurs fois major de promotion, arrive dans la minuscule unité 77, petite structure du CHU (fictif) de Tourmens où a lieu une consultation gynécologique.

 

Le moins qu'on puisse dire est que cette arrivée se fait à reculons car ce stage obligatoire de six mois lui est imposé alors que Jean vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France et ne rêve que de mettre ses capacités et son savoir-faire au service de la chirurgie gynécologique de pointe. L'interne n'a guère envie de perdre son temps à s'apitoyer sur le sort des bonnes femmes qui arrivent avec leurs jérémiades en consultation et qui ne pensent qu'à épancher leur coeur et raconter leur vie. .

 

Mais l'unité 77 n'est pas un service comme les autres. Dès le premier jour, les choses se passent mal avec Franz Karma, le barbu mal dégrossi qui dirige la petite structure et qui n'est même pas gynécologue mais généraliste ! Les méthodes "humaines" de Franz déstabilisent Atwood : il écoute plutôt qu'il n'examine, il prend le temps plutôt que de couper la parole et de regarder sa montre, il respecte plutôt que d'imposer sa vision, il étudie l'âme plutôt que le corps.

 

Tout le livre va tourner autour de ça. C'est un roman polyphonique où chacun, mais surtout chacune, a droit à la parole.

 

Le livre est émaillé de petites citations qui font réfléchir comme.... "Ne néglige jamais ce qu'elles disent en entrant", "Les médecins qui veulent le pouvoir font tout pour l'obtenir, ceux qui veulent soigner font tout pour s'en éloigner", "Elles se sentent coupables parce qu'elles ont des scrupules. Si tu les accuses, c'est que tu n'en as pas", "Les patientes ne sont pas tes faire-valoir, elles t'apprennent ton métier", pour n'en citer que quelques-unes parmi tant d'autres.

 

Pour peu qu'on se donne la peine de lire ce livre, et on y parvient sans mal, on y apprend énormément de choses sur la contraception, la maternité, la grossesse, des ados, des jeunes, des moins jeunes, voire des carrément vieilles, sur leurs angoisses, leurs craintes, leurs envies, leurs cycles, leurs règles, leurs douleurs, leurs souffrances, mais aussi sur la relation patient-soignant, le monde hospitalier et celui des étudiants en médecine, des laboratoires, sur la tolérance, l'écoute, la formation des soignants, le corps des femmes, leurs états d'âme mais aussi, sujet assez surprenant, sur le cas des personnes intersexuées.

 

Bon, difficile d'en écrire plus sans dévoiler ce qui fait le livre et la double intrigue que l'on cherche à résoudre jusqu'à la dernière page. Car il se lit aussi comme un roman policier.

 

Hier, en commençant mon article, j'avais noté : "Assurément un livre de femmes, où la parole est aux femmes, pour les femmes et rien que pour les femmes, écrit par.... un homme".

 

Mais Fiston 2 vient de me piquer le bouquin...

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Rédigé par vivi

Publié dans #livres-auteurs

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