Publié le 18 Mai 2012

Rédigé par vivi

Publié dans #bons mots

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Publié le 12 Mai 2012

Rédigé par vivi

Publié dans #alsace-gironde

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Publié le 8 Mai 2012

La vie est pleine de rebondissements et d'événements qui nous font grandir et évoluer, innover et changer, mais pour ce qui est des matins des 11 novembre (le dernier et celui d'encore avant) et des 8 mai, mon emploi du temps ne varie jamais d'un iota.

Je me rends à la cérémonie de commémoration qui a lieu indéfectiblement en fin de matinée dans mon village. Et une fois sur place, c'est comme d'habitude. Je suis émue par les discours, par la sonnerie aux morts, par les petits vieux qui viennent cahin-caha en s'appuyant sur leur canne, les larmes aux yeux, par les porte-drapeaux qui portent des drapeaux usés et d'un autre âge, par les hommages rendus aux militaires actuellement en mission à l'étranger, par les tout-petits qui viennent là avec leurs parents et qui posent mille questions, pleines de naïveté et de vérités.  Même La Marseillaise me donne la chair de poule. Le dépôt de gerbe, par contre, me fait toujours marrer intérieurement parce que je pense à tout à fait autre chose.

Pendant ce temps, les images se bousculent dans ma tête. J'ai une pensée pour mes grands-parents qui ont vécu la Première Guerre Mondiale, puis la Deuxième. J'ai une pensée pour mes parents qui, enfants, ont eux aussi connu ces jours sombres. J'essaye de m'imaginer ce qu'ils ont vécu : la déportation, les séparations, le S.T.O., les alertes au fond des caves. Leurs maisons ont été incendiées, ils ont été témoins d'exécutions, ils ont littéralement crevé de faim. J'ai aussi une pensée pour mes enfants qui ont l'âge de mon grand-père (17 ans) quand il est parti à Verdun servir courageusement son pays et sa patrie.

La célébration ne dure en général qu'une vingtaine de minutes mais, à chaque fois, je suis toute retournée, toute remuée, toute bouleversifiée. Le pire, c'est que je ne veux pas que ça s'arrête. Je veux encore continuer à penser à tout ça. Et en parler encore et encore aux enfants. A chaque 8 mai et à chaque 11 novembre...

Car en matière de paix et de liberté, rien n'est jamais acquis. Ne l'oublions pas...8 mai

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Rédigé par vivi

Publié dans #actualité...

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Publié le 7 Mai 2012

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Ça frise complètement le ridicule, j'en suis bien consciente, mais ces derniers temps je culpabilise à mort dès que je fais autre chose que mon boulot de maman et mon travail d'étudiante.

 

"Après tout, il n'y en a plus que pour quelques semaines (je parle du travail d'étudiante parce que pour le boulot de maman j'ai signé pour un paquet d'années encore), alors autant faire les choses à fond !" pense-je comme si je savais faire autrement

 

C'est pourquoi voilà environ six mois que je ne suis pas allée au cinéma.

 

Mais, lundi dernier, tout d'un coup, après d'intenses heures de réflexion devant mon ordinateur sur le travail écrit que je dois rendre dans trois semaines, ça m'a pris comme ça sans prévenir. J'ai dit à Jules : "Et si on allait au ciné ?".

 

Jules qui n'en croyait pas ses oreilles ne se l'est pas fait dire deux fois. Et nous voilà partis tous les deux comme des amoureux, comme au temps où on avait instauré de se faire une toile une fois tous les quinze jours quoiqu'il arrive.

 

Synopsis :

Vincent (Patrick Bruel), la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Elisabeth (Valérie Benguigui) et Pierre (Jean-Michel Dupuis), sa soeur et son beau-frère, il y retrouve Claude (Guillaume de Tonquédec), un ami d'enfance. En attendant l'arrivée d'Anna (Judith El Zein), sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s'il a déjà choisi un prénom pour l'enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

 

Un film (largement inspiré de la pièce de théâtre éponyme) et une belle distribution (quasiment la même équipe aussi) qui font vraiment rire. A condition d'aimer l'humour caustique... Car ce simple dîner de famille, entre personnes qui se connaissent depuis toujours et s'apprécient, va rapidement tourner au vinaigre au pugilat : rancoeurs, jalousies, frustrations, rivalités, mesquineries, coups bas, tout y passe, c'est le grand déballage de printemps.

 

Jules a trouvé qu'ils s'engueulaient un peu trop, concluant par un "Mais ils se détestent tous dans cette famille !". Moi je n'ai pas eu le même ressenti. Partant du principe que "qui aime bien, châtie bien", j'ai pris les choses au second degré, pensant que cette joute oratoire était plutôt un jeu entre eux, rien que pour savoir qui aurait le dernier mot.

 

Bon, OK, la plupart du temps les mots font mouche et mal, mais comme chacun en prend pour son grade à tour de rôle... on peut dire qu'à la fin tout le monde est quitte. Match nul et balle au centre.

 

La bande-annonce affiche la couleur. Mais pour une fois, ce ne sont pas les meilleures répliques que l'on y entend, loin de là. Pour la suite, il faut aller jusque dans les salles obscures. Dans la nôtre a régné une hilarité générale, qui n'a quasiment pas tari pendant 1h40. On n'a pas tous ri des mêmes choses au même moment, mais on a ri. Et beaucoup. 

 

 

Juste deux petites choses que j'ai moins aimées : certaines scènes sont vraiment "trop". Or, trop d'humour tue l'humour, c'est bien connu. Et puis, ça faisait un moment que je n'avais pas vu Patriiiiiiiiiiiick sur un écran. Bah, je le trouve nettement moins beau qu'il y a quelques années et j'ai été toute déçue. Si, si, je vous assure.

 

Si vous voulez un deuxième avis sur le film, n'hésitez pas à aller faire un tour sur La Critique Ciné d'MP.

 

Par contre, dans son article, pas un mot sur Patriiiiiiiiiiiick...

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 30 Avril 2012

graph.jpg

 

Voilà bien longtemps que je ne vous ai pas fait l'honneur d'un de mes jolis graphiques pour accompagner mon Petit coin de ciel du lundi. Cette fois, ce ne sont pas les températures qui en font l'objet, mais les précipitations du mois d'avril, particulièrement abondantes. Votre région manque d'eau ? Pas la mienne ! En effet, la pluie a été particulièrement copieuse ces derniers jours et est tombée sans discontinuer de vendredi soir à dimanche matin. Les nappes phréatiques affleurent, les poules ont les pieds dans l'eau et on aura bientôt une piscine à débordement pour un investissement proche du zéro absolu.

 

Depuis, les intempéries ont laissé la place à un vent de ouf.

 

Aujourd'hui, le temps est mitigé et le ciel est loin d'être serein... Cette photo même pas retouchée vaut décidément mieux qu'un long blabla dont je suis pourtant d'habitude une grande spécialiste.

 

ciel-30-avril.jpg

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 29 Avril 2012

 écosse

... je planchais sur ma première évaluation officielle et me plantais comme une belle crêpe (sujet difficile, pas bien géré le timing, pas eu le temps de relire... franchement du sale boulot, j'ai un peu vraiment honte), que Fiston 1 bûchait ses partiels et que l'OVNI de la famille vivait sa vie à Hambourg, Jules, Fiston 3 et Fifille ont profité des vacances scolaires pour partir quelques jours en Ecosse, grâce aux vols low cost very very low cost Bordeaux-Edimbourg qu'ils avaient réussi à dégotter. A ce prix-là, ils auraient franchement eu tort de se priver d'aller rendre visite à l'un de nos amis expatrié depuis trois ans à Aberdeen.

 

Sans surprise, les enfants m'ont envoyé des tas de sms pour me rassurer 

 

"on est arrivé, il pleut"

 

mais aussi d'autres qui disaient

 

"c'est cool les menus chez Robert : saucisson, pâtes et saumon" (l'usine est juste à côté)

"on visite des châteaux hantés"

"on est dans un pub, on boit des cocas et papa et Robert boivent de la bière"

"on est à l'hôtel, on regarde le foot à la télé"

"papa et Robert ont passé beaucoup de temps dans la boutique de la distillerie de whisky"

"on mange des frites, des glaces et des sandwiches", and so on...

 

J'en ai donc déduit que Jules et Robert avaient beaucoup de plaisir à se retrouver seuls entre gars, loin de leurs femmes respectives (Robert était aussi célibataire pour quelques jours), qu'ils en profitaient pour se la couler douce et que les enfants mangeaient, buvaient et faisaient n'importe quoi, du moins tout ce qui est interdit quand maman est là !

 

Sur l'île de Skye pourtant, ils ne m'ont pas complètement oubliée et m'ont acheté une tasse XXL à l'effigie des belles highlands écossaises aux longs poils et aux cornes dressées (et encore une de plus pour ma collec, une !), et un bijou en argent ras du cou tout à fait mon style aussitôtoffertaussitôtadopté, serti d'une pierre celtique dont on préserve le brillant grâce à un chiffon doux imprégné d'huile d'olive. Si, si, c'est marqué.

ecosse-montage.jpg

Et puis qu'ont-ils ramené d'autre ? Ben, des cookies de chez Millies, du saumon de chez John Ross, des fringues de chez Primark, des savons de chez Lush, des Polos, les fameux bonbons troués à la menthe, et quelques bouteilles de whisky, ben oui, forcément.

 

Ouf, no haggis dans leurs bagages (mélange d'abats de moutons et de rognons, graissés, épicés et pochés dans une panse de brebis peu ragoûtant pour nous autres Français qui pourtant sommes habitués à manger des trucs zarbis genre huîtres, escargots ou cuisses de grenouille) et no deep-fried Mars bar... (merveilleuse spécialité source de gras et de sucre, un tantinet difficile à déglutir, qui consiste à tremper une barre de Mars dans de la pâte et de la frire, comme un vulgaire poisson. Au bas mot 3420 calories l'unité).

 

Avis aux amateurs.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #vacances-week-ends

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Publié le 22 Avril 2012

bougeotte

Depuis toujours, dès qu'il en a l'occasion, Fiston 2 prend le large. A 10 ans déjà, quand il était en 5ème, il avait prévu de partir avec un de ses copains de classe pendant la semaine des vacances de février. En effet, les parents du copain avaient un appartement dans les Pyrénées. Sauf qu'ils n'avaient pas prévu de partir avec les parents.... Fiston 2 ne voyait pas du tout où était le problème. Après tout, je lui avais dit quelques jours auparavant qu'il était grand et raisonnable !

Ensuite, il est parti en Espagne, en Italie, en Angleterre, en Écosse, à Malte, en Thaïlande et même au Burkina Faso. Toujours encadré bien sûr, mais toujours sans les parents ! C'est tellement mieux sans les parents... A chaque vacances, s'il peut, il part loin de la maison. Le plus loin possible !! Et il a des projets ! Rappelez-vous ! Kingston, Addis-Abeba et Jérusalem, c'est lui ! Et pas plus tard qu'il y a une quinzaine de jours, il nous a annoncé comme ça entre la poire et le fromage que, à la fin de ses années de prépa, il voulait faire une année Erasmus en Nouvelle-Zélande. Vous connaissez la géographie comme moi, hein ! Vu d'ici, y'a pas plus loin... Depuis, je me questionne : n'essayerait-il pas par hasard de nous faire passer un message subliminal ?

Cette fois, je viens de le mettre dans le train pour l'Allemagne. Tout seul. Pas d'accompagnateur. Rien que Fiston 2 et ses billets de train et d'avion à gérer, ses changements de gare à l'aller, ses changements d'aéroport au retour, sa carte d'identité, sa carte bleue, son sac, son plan du métro de Hambourg et l'adresse de l'auberge de jeunesse. Oui, OK, il vient d'avoir 18 ans et il peut voyager tout seul. Oui, mais vous qui pensez ça, on voit bien que vous ne connaissez pas Fiston 2.

Il vit dans un monde où tout n'est que peace and love, un monde où les contingences matérielles passent au second plan, un monde où par exemple on pourrait oublier son code de carte bleue et le faire plus de trois fois de suite sans la bloquer, un monde où on pourrait oublier son portable dans le bus et le récupérer le lendemain à l'endroit où on l'a oublié, un monde où les contrôleurs du tram seraient cool le jour où on a oublié sa carte d'abonnement à l'internat, un monde où la route n'appartiendrait qu'à nous et où on pourrait traverser sans regarder, un monde où on pourrait faire 5 km à vélo sous une pluie diluvienne juste parce qu'on a l'impression qu'elle lave notre âme de toutes les impuretés et souillures terrestres et où on pourrait ensuite tout simplement traverser la maison pour aller se changer, sans que maman ne trouve rien à redire, un monde où on pourrait dépenser plus d'argent qu'on n'en a, voire même le dépenser avant de l'avoir, un monde où on pourrait manger un gros pot de 750 gr de Nutella par jour, un monde où on aurait pas besoin de se laver, ni de changer de jean d'ailleurs du moment que c'est notre préféré et qu'on y est bien à l'aise, un monde où il n'y aurait que nous et des tonnes de livres, ah ! et quelques CD de reggae aussi, un monde où on n'aurait pas besoin d'éteindre la lumière, pas besoin de fermer la fenêtre quand il fait -10° et où on pourrait rester 2 heures sous la douche le jour où on a décidé que finalement se serait peut-être bien de se laver un chouïa, un monde où tout le monde nous ressemblerait et où on pourrait philosopher avec nos frères plutôt que de faire la guerre.

Les autres disent de moi que je suis une maman plutôt zen, mais j'ai les pieds bien sur terre, moi, et c'est donc avec une inquiétude non dissimulée que je l'ai laissé hier à midi sur le quai de la gare de Bordeaux. Et quand je suis inquiète, je suis vraiment relou, je ne le lâche pas. Lui n'en pouvait plus de mes recommandations :

- Bon alors tu feras attention à garder tes papiers avec toi dans la couchette, tu te souviens que Machin s'est fait piquer toutes ses affaires pendant la nuit entre Pétaochnock et Trifouilly-les-Oies.

- Ouais, ouais, c'est bon, tu me l'as déjà dit deux fois, tkt je ferai gaffe.

- Rappelle-toi que ton vol retour part à 9 heures et qu'il faut que tu sois à l'aéroport au moins 2 heures avant. Sachant que tu dois prendre le métro pour aller de l'auberge de jeunesse à l'aéroport et que tu ne connais pas vraiment Hambourg comme ta poche, je pense que tu devras partir sur les coups de 6 heures.

- Tkt, je gère.

- Hambourg, c'est pas Bordeaux hein, c'est légèrement la taille au-dessus, il y a sans doute plus de deux terminaux.

- Je sais je sais...

- Tu n'oublieras pas de composter ton billet de train à Paris ?

- Ouais, un peu comme tous les billets de train, non ?

- Et puis à Hambourg, si tu es perdu, tu demandes...

- C'est bon, j' vais pas à la campagne, y'a grave du monde partout...

- etc, etc, etc.

Bon, pour finir, il a fallu que je parte, mais le train n'était toujours pas arrivé. Alors, arrivée à la voiture, je lui ai envoyé un petit sms pour lui souhaiter bon voyage et lui dire de faire gaffe que je l'aime fort fort fort (ben oui, quand même) !

Mais lui, qui n'avait qu'une envie, c'est que je le lâche, m'a répondu :

texto.jpg

Vous avez bien lu comme moi entre les lignes, n'est-ce pas ? Merci =) à dimanche, et c'est pas la peine de m'envoyer d'autres texto, je t'ai dit A DIMANCHE !!! Il était même tellement pressé de mettre de la distance entre nous qu'il a rallongé son séjour d'un jour... Ben oui, c'est pas dimanche qu'il rentre, c'est samedi...

Cela dit, j'ai bien compris le message, je vais arrêter de l'enquiquiner avec mes recommandations de maman, le laisser vivre sa vie d'ado et attendre bien sagement qu'il me recontacte, qu'il me donne de ses nouvelles et qu'il me dise qu'il est bien arrivé...

Parce que ce matin, vers 6h30 (heure à laquelle il devait arriver), mon portable s'est mis à sonner en sursaut. Son nom s'est affiché sur l'écran, mais quand j'ai décroché : RIEN. Rien qu'un gros cafouillis, genre il avait oublié de verrouiller son clavier et le numéro s'est composé tout seul dans sa poche. J'ai essayé de le rappeler, mais sans succès.

Donc, je ne sais pas ce que vous en pensez mais il faudrait peut-être que je le recontacte pour voir si tout va bien et pour lui dire qu'il s'est trompé et que l'avion c'est pas dimanche c'est samedi et qu'il faut qu'il s'y prenne à l'avance pour le métro parce qu'il doit arriver avec deux heures d'avance et blablabla et blablabla et blablabla......... 

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Rédigé par vivi

Publié dans #enfants

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Publié le 19 Avril 2012

desp-bordeaux.jpgLa diffusion de la dernière et ultime saison de Desperate Housewives a débuté le 12 avril sur C*nal+ et moi j'avais été invitée à la soirée de promo pour voir les deux premiers épisodes le 27 mars. A l'époque, cela relevait de l'exclusivité ! du scoop ! mais maintenant c'est plutôt du gros gros archi méga réchauffé, et même Carole en sait plus que moi puisque, entre-temps, elle a vu le troisième épisode... alors que moi.... je n'en suis toujours qu'à deux....

 

Tant pis, je vous raconte quand même.

 

C*nal+ avait mis les petits plats dans les grands et décidé de chouchouter ses abonnés puisque ma super copine et moi avons été accueillies comme des V.I.P. que nous sommes d'ailleurs, oui bon OK nous et environ 998 autres quidam dans une des plus belles salles de cinéma bordelaises. Une millinanofraction de seconde, j'ai naïvement vu en rêve que nos hôtesses allaient être les Desperate en personne ou, mieux encore, leurs maris (ben quoi !!! c'était une super idée, je me demande pourquoi les organisateurs de C*nal+ n'y ont pas pensé ?) mais... en fait... non. Les hôtesses étaient pourtant toutes mignonnes : petite robe noire presque comme sur la photo, étole noire sur leurs épaules dénudées presque comme sur la photo, chaussures à talon noires presque comme sur la photo, sauf qu'elles étaient visiblement beaucoup plus jeunes que les vraies Desperate. En fait, j'ai trouvé l'explication après coup : c'était sans doute leurs filles. L'accueil se faisait dans un décor black and red totalement assorti aux tenues et à la belle pomme d'amour que chacun d'entre nous s'est vu offrir (parce qu'il n'y avait pas que des filles, il y avait même beaucoup plus d'hommes que je ne l'aurais pensé), petit clin d'oeil évident à l'un des symboles de la série. Belle et brillante et collante, je me serais facilement laissée aller à la croquer, surtout que mon repas de midi était digéré depuis longtemps mais paradoxalement je n'y ai pas touché : j'avais bien trop peur qu'elle ne soit empoisonnée d'y laisser une dent.

 

Comme on était bien en avance ma copine et moi, on était super bien installées, ni trop loin, ni trop près, et on a pu papoter à gogo et se bidonner comme des baleines vu que ça faisait un bail qu'on ne s'était pas vues attendre bien sagement que cela commence. Cela a débuté par une interview du beau gosse de la série, James Denton/Mike Delfino alias le plombier le plus sexy de la planète. Sur fond d'extraits d'épisodes des saisons précédentes, il revient sur huit années de tournage, décrypte son personnage et nous livre quelques anecdotes comme... comme... comme ?? hé hé, vous voudriez bien savoir hein ? Bon allez, dans mon infime bonté, je vous en livre quelques-unes. Savez-vous combien il y a eu de morts dans Wisteria Lane depuis le début de la série ? 48 ou 49 ! Ça commence à faire, n'est-ce pas finalement il était temps que ça s'arrête ? Lors de la série, les acteurs ne tournent pratiquement qu'en couple. Ainsi, la première scène de James/Mike avec Felicity Huffman (Lynette) a été filmée l'année dernière seulement. Teri Hatcher (Susan) est bien sûr sa Desperate préférée, rapport au nombre de scènes d'amour qu'ils ont tournées ensemble. La scène qu'il a adorée ? Celle où Susan se retrouve toute nue dehors, essaye de se cacher derrière un pot de fleurs puis tombe les quatre fers en l'air dans la haie (saison 1 je crois). Mike et Susan (eh oui, toujours elle), dans la vraie vie, jouent dans le même groupe de rock à vocation caritative, Band from TV, avec le Docteur House, pour ne citer que lui. James/Mike joue de la guitare (et il est beau beau beau) et Teri/Susan chante (si, si !). Comparée à celle des filles, sa garde-robe est plutôt limitée : un jean, quelques t.shirts, un blouson, une paire de bottes. Lors des tournages, c'est avec Orson et Carlos qu'il s'entend le mieux et qu'il boit des bières. Et vous saviez qu'il avait troqué ses fringues de plombier contre un costume Daniel Hechter dont il est la nouvelle égérie ? Bon, ça, il ne l'a pas dit dans l'interview mais je l'ai lu sur le net.

 

Je m'arrête là, hein, sinon l'article va faire un kilomètre de long.

 

Ensuite, la diffusion du premier épisode de la nouvelle saison a commencé. Ça démarre sur le coup de théâtre final de la saison 7, vous vous souvenez, quand Carlos avait déglingué avec un chandelier le beau-père de Gaby qui l'avait bien mérité. Et après.... ben après je ne peux rien vous dire sans dévoiler tout ce qui se passe et ça se serait pas cool. Vous en voulez quand même un peu ? Mais pas trop ? Allez j'y vais. Le cadavre du beau-père finit dans la table basse du salon autour de laquelle la soirée va se dérouler quasi normalement (Hitchcock l'avait déjà faite celle-là, en 1948 dans La Corde, sur ce coup le scénariste n'a rien inventé). Et ensuite.... ? Ben.... les quatre filles décident d'enterrer le cadavre et de ne rien dire à personne. Et ensuite ? Ben.... le torchon brûle entre Lynette et Tom, mais là, je ne vous apprends rien.... le torchon brûle entre Bree et le détective Chuck Vance car elle a de plus en plus de mal à déjouer son instinct policier, rapport au cadavre du beau-père.... le torchon brûle entre Mike et Susan, rongée par la culpabilité de ne pouvoir se confier à son mari, rapport au cadavre du beau-père et... chez les Solis... pas mieux car leur vie sexuelle devient inexistante le torchon brûle entre Gaby et Carlos, rongé par le remords rapport toujours au même cadavre. Vous l'aurez compris, globalement, tout tourne autour du cadavre dans ce premier épisode. Ah non, pas tout... Il y a un nouveau dans la rue, Ben Faulkner, et.... comme par hasard.... il est pas mal du tout du tout. Cette fois c'est Renee qui l'a vu la prem's et, quand elle l'invite à boire un café, c'est bien sûr à un autre mot de quatre lettres qu'elle pense, qui commence par un s et se termine par un e, qui rapporte plein de points au Scrabble et qui n'a rien rien à voir avec le café.

 

A la pause, et avant le second épisode, nous avons eu droit à un entracte gourmand sous la forme d'énormes gros muffins moelleux à souhait distribués dans de jolis paniers en osier façon Bree Van de Kamp. Cette fois, je n'ai pas fait ma chochotte comme avec la pomme d'amour et, la faim justifiant.... ben justifiant ce qui va suivre, je l'ai englouti vite fait bien fait car j'avais bien trop la dalle.

 

Comme vous vous en doutez, vous les fans de la première heure, le second épisode a été du même acabit : gros fous rires et humour grinçant à gogo. Et pour le reste, ben... ça a été comme d'habitude : un mélange de sexe, d'amour, de drame, d'amitié, de quadras riches, de gens qui vont chercher leur courrier et qui sortent des poubelles (c'est fou le nombre de poubelles qu'ils peuvent sortir dans cette série), de tenues délirantes, de jupes moulantes, de poitrines décolletées et d'ongles manucurés. La projection s'est achevée bien sûr sur un suspense insoutenable qui a forcément donné à tout le monde une envie irrésistible de découvrir les coups de théâtre concoctés par la prod dans ce dernier round.

 

Non non non, c'est pas encore tout à fait fini. Avant de repartir, nous avons été gâtés pour la troisième fois de la soirée et chacun a été gratifié, avant de rentrer chez lui, d'une pochette surprise sponsorisée par la série contenant : un sac en toile (pour le shopping ?), un tablier de cuisine (pour faire tout comme Bree ?) et un jeu de cartes (pour jouer au poker avec ses copines ? ou copains en l'occurrence car Fiston 1 est parti avec), le tout bien sûr estampillé Desperate Housewives™. Vous voulez voir ?  

desperate-h.jpg

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 9 Avril 2012

ciel-9-avril.jpg

 

La météo a joué avec nos nerfs ce lundi. Du grand bleu doux paisible ce matin, on est passé au vilain gris froid moche en milieu de journée pour revenir à du bleu calme mignon tendre ce soir vers 19 heures. C'est ce moment-là que j'ai choisi pour photographier mon Petit Coin de Ciel pour la carte d'Alba, histoire de vous faire croire qu'il a fait beau tout aujourd'hui.

 

En fait, on ne sait plus très bien sur quel pied danser ? Chauffage ? Pas chauffage ? Chaussettes or not chaussettes ? La journée s'achève dans la quiétude sur une jolie note optimiste, comme pour clore en beauté ce long week-end pascal et nous faire gober que ce temps va durer... Mais on n'est pas dupe ! On sait très bien que demain est un autre jour et que les prévisions sont loin d'être au beau fixe pour la semaine à venir.

 

Il va donc falloir prendre notre mal en patience, attendre encore un peu le vrai printemps, celui qu'on a eu il y a trois semaines... De toutes façons, où c'est-y que vous avez vu qu'on avait notre mot à dire ? Il faut prendre ce qui vient et pis c'est tout.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 9 Avril 2012

Je vous avais promis ici de partager avec vous les notes de mes évaluations faites fin février. Les voilà.

Une fois n'est pas coutume, ce ne sont pas celles des ados qui font l'objet d'un article... mais les miennes. Et ils en ont bien profité les gredins...

Ignorant mes autres bons résultats (voir ci-dessous), ils m'ont asséné un sévère et hurlant : "QUOI ! SEULEMENT 11/20 ! MAIS C'EST QUOI CETTE NOTE", que j'ai essayé de justifier de mon mieux d'un air penaud et repentant : "Oui, peut-être, mais c'était presque la meilleure de la promoti... "

Même pas eu le temps de finir ma phrase. Seule contre quatre, je n'ai pas fait le poids. Ils ont été sans pitié et n'ont rien voulu entendre de mes arguments, me faisant bien comprendre que je n'allais pas m'en tirer à si bon compte : "MAIS ON NE VEUT PAS LE SAVOIR ET ON S'EN FICHE COMPLÈTEMENT DES AUTRES, C'EST TA NOTE QUI COMPTE ! FRANCHEMENT ! 11/20 ! ÇA DEVAIT PAS ETRE BIEN COMPLIQUÉ DE FAIRE MIEUX. ET NE VIENS PAS NOUS DIRE EN PLUS QUE TU AVAIS APPRIS TA LEÇON !!" se sont-ils complu à me crier dessus du tac au tac et en chœur, un méga giga gros petit air de revanche dans les yeux...

Je les soupçonne même d'avoir savouré leur vengeance, prenant un malin plaisir à arroser l'arroseur....

Mea culpa, mea maxima culpa. La prochaine fois qu'ils auront un 11/20, c'est décidé, je tournerai ma langue sept fois dans ma bouche avant de faire la moindre remarque désobligeante et je chercherai à avoir le fin mot de l'histoire plutôt que de réagir au quart de tour comme une pauvre écervelée inconsciente et irresponsable....

Décidément, il semble bien que ma formation est encore plus formatrice qu'il n'y paraît...

notes.jpg

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Rédigé par vivi

Publié dans #formation-boulot

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