formation-boulot

Publié le 1 Avril 2012

2tiers

Quatre semaines sont déjà passées depuis que, , je terminais une période de cours de neuf semaines dont je suis ressortie complètement vannée. Depuis, j'ai été en stage à l'hôpital et, à présent, les hormones, les glandes endocrines et les maladies métaboliques n'ont plus aucun secret pour moi ! Parlez-moi de splénopancréatectomie totale, de la 17-hydroxyprogestérone ou d'insuffisance corticotrope et vous verrez que je ne mens pas. Je suis contente, tout s'est très bien déroulé (accueil, boulot, horaires, etc.) ce qui a sans doute contribué à faire filer ce mois de mars à la vitesse grand V. J'en ai profité pour dormir, dormir et dormir. Travailler un peu aussi, tout mon temps libre en fait, quand je n'ai pas repassé, fait des courses, préparé à manger, mis de l'ordre dans les comptes et dans la paperasse ou blogué. Mais ça pas beaucoup hein, vous avez remarqué ?

Mon petit doigt me dit que vous mourrez d'envie de connaître la suite du programme....

Demain, c'est la reprise des cours et le début de la dernière ligne droite. Dans la semaine, je vais avoir le retour de deux évaluations faites fin février. Meuh oui, bien sûr, vous serez mis dans la confidence dès que j'aurai mes notes que j'espère potables. Et les cours vont ensuite continuer jusqu'au début du mois de mai, entrecoupés par une semaine de vacances de révisions et deux grosses évaluations finales.

Ce sera alors reparti pour un autre stage, cette fois dans un centre d'imagerie ostéo-articulaire, et toutes les épreuves de fin d'année : deux oraux, une étude de cas et la formation aux gestes et soins d'urgence (vous pourrez alors vous évanouir devant mes yeux et je saurai vous prendre en charge en attendant l'arrivée du doc. Enfin... ça c'est la théorie)...

Et peut-être aussi quelques entretiens d'embauche, qui sait ?

Bon, je vois que je ne suis pas encore au bout de mes peines et je prévois comme un petit stress qui va monter au fur et à mesure que les épreuves finales vont approcher...

MAIS, j'ai pris de bonnes résolutions : je vais tout simplement prendre exemple sur mes ados, essayer d'adopter une coolattitude quoiqu'il arrive et peut-être écouter un peu plus de Bob Marley, comme me l'a gentiment conseillé Fiston 2 ? Ou alors écouter ma mère qui préconise toujours d'appréhender les problèmes les uns après les autres....

Une chose est sûre et bien sûre : j'attaque le dernier trimestre !

Vous aviez raison : neuf mois, c'est vite passé.

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Rédigé par vivi

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Publié le 2 Mars 2012

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Je termine ce soir neuf semaines de cours théoriques bien remplies et intenses. Les dernières journées de formation ont été pour moi particulièrement fatigantes : j'étais malade, j'ai pas eu de break et j'en ai profité pour faire mon Caliméro, j'ai pas très bien dormi ces dernières nuits (à cause des poules peut-être ?), j'ai eu des épreuves "blanches" lundi et jeudi, occasionnant un chouïa de stress, et j'ai fini en beauté cet après-midi par une belle étude de cas pratique à 50 dans une petite salle surchauffée en plein soleil et 21° dehors.

Y'a pas, j'ai vraiment passé l'âge de plancher pendant 4 heures, je suis vannée.

Et vous croyez que je vais pouvoir souffler un peu après tout ça ?

J'crois pas. Pas encore en tout cas. J'embraye dès lundi matin pour un stage de quatre semaines à l'hôpital. C'est sûr, le rythme va changer mais j'ai pas mal de travail en retard à la maison et des dossiers à rendre au mois de mai sur lesquels il va falloir que j'avance sérieusement.

Sans compter les objectifs de stage à remplir.... La dernière fois, ça avait été assez sportif...

Cela dit, tout doucement, les choses avancent... C'est avec plaisir que j'ai terminé mon 5ème mois de grossesse... et bientôt, je pourrai siffler la fin du 2ème tiers-temps.

En plus, pas de panique, il me reste tout le week-end pour me poser !

Sauf que...

J'ai promis à Fifille d'aller faire les boutiques avec elle...

Et pour ça, j'ai vraiment pas intérêt à être trop get down ou molle de la basket !

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Rédigé par vivi

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Publié le 18 Février 2012

Rédigé par vivi

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Publié le 4 Janvier 2012

Hein ? Quoi ? Les vacances sont déjà terminées ? En tout cas, j'ai rien vu passer.

Enfants. Parents. Même combat. Retour au taf mardi matin.

Dans la joie et la bonne humeur. Hum, hum, il a fallu se forcer un peu quand même.

Pour moi, c'est reparti pour huit semaines de terminologie médicale, étude des pathologies et signes cliniques, concentration totale pour éviter les cours de français, cas pratiques, bureautique, synthèses, expressions écrites, gestion, etc. etc. etc. Et même une formation aux gestes et soins d'urgence. Ça promet !

Il paraît que le premier tiers-temps a été plutôt cool et que le rythme va s'accélérer, dixit les profs.

Ah bon ?

Parce que moi, ben.... j'avais pas remarqué que c'était tranquillou depuis le mois de septembre...

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Rédigé par vivi

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Publié le 23 Décembre 2011

 

 1tiers

Quand j'ai commencé ma formation, on m'a dit tout à fait justement : "Hé hé ! 9 mois de formation, c'est le temps d'une grossesse" !

Je termine donc mon premier trimestre aujourd'hui.

Ou, pour ceux qui sont plutôt fans de hand, mon premier tiers-temps.

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Rédigé par vivi

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Publié le 17 Décembre 2011

trop cool

. D'être enfin en vacances pour 15 jours, après 3 mois de formation.

. D'en avoir terminé avec mon premier stage. Franchement, dur, dur, à tous les niveaux.

. D'avoir pu faire la grasse matinée aujourd'hui.... jusqu'à 9h15, yesssssss !

. D'avoir passé ma première journée depuis longtemps sans penser aux devoirs, à la formation, au projet d'action, etc.

. D'avoir fait les courses pour remplir le frigo, désespérément vide ces derniers temps...

. D'avoir vu le soleil à travers les nuages. Bien pâle, certes, et entre deux averses, mais quand même !

. Que ma maman soit arrivée, bravant la tempête, pour une dizaine de jours.

. De voir les trois plus jeunes et leur mamie bien serrés sur le canapé en train de regarder un DVD.

. De les entendre se bidonner comme des baleines.

. De leur faire plaisir ce soir avec des hamburgers fait maison, absolument pas diet, mais osef !

. De réfléchir aux bons petits plats que je vais leur mitonner dans les jours à venir !

  . Que Jules ait installé les lumières de Noël dehors. Trop beau.

. De penser un peu aux cadeaux qu'il me reste à faire, même si je n'ai pas beaucoup d'idées.

. D'avoir trouvé le temps à midi de boire l'apéro avec un couple d'amis qui m'est très cher.

. De savoir que je vais, à brève échéance, connaître le dénouement de deux bouquins commencés depuis trop longtemps.

. De pouvoir broder quelques petites croix sur mon ouvrage délaissé depuis des semaines.

. De m'imaginer que cette trêve ne va pas durer et que j'ai aussi plein de choses désagréables à faire pendant ces vacances mais d'arriver à chasser ces pensées négatives pour profiter de l'instant présent...

. D'afficher un sourire béat depuis hier soir.

Trop trop trop cool les vacances.

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Rédigé par vivi

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Publié le 2 Décembre 2011

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... d'écrire sur mon blog en ce moment. Et pourtant, je passe toutes mes soirées devant l'ordinateur....

Alors comment se fait-ce donc ?

Ah oui !... J'ai oublié de vous dire un truc.... Je suis en stage depuis le 21 novembre.

Ça fait marrer Jules, qui depuis me sert à tout bout de champ du ma p'tite stagiaire par ci et du ma p'tite stagiaire par là...

En effet, après 10 semaines de cours théoriques, voilà venu le temps d'une formation plus pratique, en milieu hospitalier pour la moitié des apprenantes, en milieu social pour les autres.

Je fais partie des autres.

Qui dit "social" dit situations difficiles. C'est une chose que de savoir qu'il y a de la maltraitance, des violences, des traumatismes irréversibles, des négligences graves, des paroles qui tuent à petit feu, des contextes tragiques, c'en est une autre que d'y être confrontée quotidiennement.

Alors venir vous parler le soir de mes petites misères de stagiaire jetée dans la cage aux fauves (des fauves essentiellement de sexe féminin bien sûr, c'est comme ça dans les bureaux !!!), ce serait malvenu.

On pourrait penser au moins que le rythme quotidien est plus cool : seulement 7 heures de boulot par jour, pas de devoirs le soir, moins de trajets à effectuer....

Beuh non.

Vous croyiez quand même pas que l'école allait lâcher comme ça 50 nanas dans la nature, fingers in the nose, quasi en vacances, paréos, tongs et crème solaire à gogo ?

On est parti avec des tas d'objectifs à remplir (8 pour être plus précis) et c'est une sacrée prise de tête. Entre le dossier de présentation de la structure à faire, une foultitude de documents à collecter dans les différents services, les objectifs personnels à atteindre, la situation d'accueil à identifier en vue d'une dissection en bonne et due forme et d'une présentation orale en fin d'année, le projet d'action à trouver et à réaliser, dossier ultra détaillé à l'appui, car noté, et j'en passe et des meilleures, je galère, je rame, je souque...

Oeuf corse, quasi tous ces travaux sont à réaliser sur notre temps personnel car, bien sûr, sur le lieu de stage, on est là pour bosser comme les autres secrétaires... ou presque. Parce que, quand même, on est en formation, alors faut pas pousser.

Du coup, le soir, je rédige, je réfléchis, je fais travailler mes méninges, je brainstorme, je créée, je pars en quête de la substantifique moelle, je me surpasse, je baille à m'en décrocher la mâchoire, je me pousse dans mes retranchements et je dois me faire violence pour ne pas filer sur les blogs des copinautes et tout ça encore plus que quand j'allais en cours...

Noël approche. J'ai rien acheté, j'ai rien fait, j'ai même rien pensé.

M'en fous. Comme chaque mois de décembre depuis quelques années, c'est soirée choucroute demain avec trois couples d'amis dans une brasserie allemande de Bordeaux.

J'y ai pensé toute la semaine... Je me demande d'ailleurs si c'est pas ça qui m'a fait tenir... L'idée de manger des knacks, l'odeur de la saucisse fumée, le piquant de la moutarde sur la langue, le petit verre de vin blanc bien frais qui va glisser tout seul dans mon gosier...

Vous avouerez, on est peu de chose tout de même....

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Rédigé par vivi

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Publié le 6 Novembre 2011

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S'il y a une matière que j'aime tout particulièrement cette année, c'est bien la terminologie médicale.

C'est quelque chose de totalement nouveau pour moi, même si c'est a priori assez compliqué et que ça me demande pas mal de travail de mémorisation.

Attention ! Je ne parle pas d'anatomie ou de physiologie, ni de biologie (même s'il faut obligatoirement en passer par là), cela n'a jamais trop été mon fort, mais bien de terminologie, de la façon dont les mots sont faits et de leur origine.

Au départ, il y a des unités de sens, les radicaux, les racines, les éléments de base ou les signifiants, appelez- les comme vous voulez. Par exemple "ite" qui signifie inflammation, "oto" qui signifie oreille ou "gastro" qui signifie estomac.

Jusque là, rien de bien compliqué.

Parfois, deux unités de sens juxtaposées permettent de constituer un nouveau terme. Pour reprendre les exemples ci-dessus, "oto" et "ite" font "otite" = inflammation (de la muqueuse) de l'oreille tout comme "gastro" et "ite" font "gastrite" = inflammation (de la paroi) de l'estomac. Et appendicite, inflammation de ????.... l'appendice ! C'est bien, je vois que vous suivez. Ou encore rectite, inflammation du rect....

Oui, bon, vous avez compris.

De la même façon, "ose" qualifie une maladie chronique ou un état qui dure. Je vous laisse donc deviner le sens de dermatose, névrose ou arthrose sachant que dermo=peau, névro=nerfs et arthro=articulation. 

Aux unités de sens peuvent s'ajouter des préfixes, tels qu'ils existent au quotidien dans la langue française comme "pré"/avant, "a"/privatif, "hypo"/en-dessous, etc. ou des suffixes tels que -ique, -isme, -al, etc. qui permettent par exemple de transformer un nom en un adjectif ou vice et versa.

Pour bien comprendre les termes médicaux, il suffit donc de décomposer les mots et rechercher leurs racines latines ou grecques. Dans la réalité, c'est un peu plus compliqué mais le principe de base est là. Comment puis-je découper ce mot ? Quel est le sens de chaque partie ? Comment les affixes sont-ils articulés ? Quelle est la nature grammaticale du mot ?

Bien sûr, un terme médical peut comprendre un préfixe, une racine (ou deux) et un suffixe et ça peut ensuite donner des trucs plus compliqués comme coxarthrite (cox=hanche, arthro=articulation, ite=inflammation) ou parathyroïdectomie (para=à côté, thyro=bouclier, oïde=en forme de et ectomie=ablation [ouf] soit une ablation d'une ou plusieurs glande parathyroïde).

Du coup, je vois tous les mots d'une façon différente, même s'ils font partie d'un vocabulaire courant. "Dys" désigne une difficulté, un problème. Une "dys-lexie" est donc une difficulté à lire, une "dys-orthographie" une difficulté à orthographier, un "dys-fonctionnement"...., bon ça c'est facile, Que diriez-vous d'une "dys-entrie" ?..... Si vous avez bien suivi, dys= difficulté, entrie vient de entéro=intestin... Voilà, vous avez tout compris.

De même pour téléphone (télé=loin, phone=voix), périscope (péri=autour, scope= voir), bathyscaphe (bathy=profond, scaphe=bateau), mélancolie (mélano=noire, cholé= bile),...

C'est passionnant, on ne s'arrête jamais...

Pas même la nuit...

J'ai donc rêvé récemment que l'on me faisait une laryngoscopie (laryngo=larynx, scopie=regarder). On me faisait avaler une petite pilule anesthésiante (an=privatif, esthésie=sensibilité, ante=suffixe) et hop ! c'était parti !

Dites Docteur, à votre avis, c'est grave ou je vais m'en sortir ?

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Rédigé par vivi

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Publié le 28 Octobre 2011

 

couleurs

Une bonne secrétaire, qu'elle soit médicale ou autre, se doit évidemment d'écrire SANS FAUTE.

C'est pourquoi, dans notre formation, nous avons régulièrement des évaluations en français (surtout grammaire et conjugaison pour l'instant) sur des thèmes prédéfinis, et celles qui n'atteignent pas la magnifique note de 17/20 sont obligées de suivre des ateliers individualisés. Pendant ce temps, les autres peuvent rentrer chez elles... je ne sais pas si vous saisissez l'enjeu !

Pour l'instant, je passe entre les mailles, mais pour combien de temps encore ? Car, dans ses tests, le prof prend un malin plaisir à nous faire souffrir avec toutes les règles les plus tarabiscotées de la langue française comme, pour ne prendre qu'un exemple parmi tant d'autres, celle des adjectifs de couleur.

Pourquoi écrit-on des chaussures marron (sans s) mais des chaussures rouges (avec s) ? Des arbres verts (avec s) mais des arbres vert foncé (sans s) ?

Pas facile de déjouer les pièges si on ne connaît pas parfaitement la règle. Heureusement, je l'ai révisée euh... apprise ?  en faisant réciter ses leçons à Fifille quand elle était en CM1, et c'est à elle que je dois cette fois mon 20/20.

Alors, comme je suis la générosité même et prête à tout partager avec vous, je vous la livre sans détour.

La règle :

Les adjectifs de couleur utilisés seuls s'accordent en genre et en nombre avec le nom qu'ils qualifient :

des chats noirs, des robes bleues, des maisons blanches, etc.

Mais :

Si l'adjectif est composé (de deux couleurs ou d'une couleur et d'une nuance), il reste invariable :

des yeux bleu vert, une jupe bleu foncé, des cheveux brun clair, etc.

Re-mais :

Si la couleur est à l'origine un nom et désigne de ce fait une chose (un fruit, une pierre précieuse, une fleur, etc.), l'adjectif est invariable :

des pulls orange, des chaussettes émeraude, des gants crème, etc.

Bien sûr, il y a des exceptions :

Pourpre, mauve, rose, écarlate, fauve et incarnat, devenus de véritables adjectifs, varient s'ils sont employés seuls :

il avait les joues écarlates...

Alors ? A votre avis ? Facile ? Pas facile ?

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Rédigé par vivi

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Publié le 9 Octobre 2011

 

sourire

..... pour vous dire que tout va très bien.

Méthodologie des comptes rendus, anatomie générale, organisation et gestion du temps, enjeux de la communication, élaboration d'un message téléphonique, syntaxe des écrits professionnels, dactylographie, bureautique, définition du champ médical et médico-social, organisation de la santé.... Voilà quelques-unes des matières qui sont désormais inscrites sur mon emploi du temps, accroché à côté de celui des enfants sur le frigo...

Quelques sujets me rappellent les cours que j'ai faits quand j'ai passé mon BTS de Secrétariat en..... 1984 ! Mais, dans d'autres matières, je suis complètement à la ramasse et ça fait du bien de se remettre un peu à jour.

Depuis la rentrée, qui s'est effectuée il y a deux semaines 1/2, j'ai commencé à prendre un rythme de croisière et à m'organiser efficacement.

Je mets le réveil à 6h15 et mon temps le matin est soigneusement minuté.

Je fais mes trajets en voiture, en essayant de jongler entre les embouteillages.

Je fais mes courses et mes repas du soir pour la semaine, ça évite que je me pose des questions à 19 heures alors que tout le monde crève de faim.

Je prépare mon repas de midi dans ma petite gamelle, que je réchauffe à l'heure de la pause.

Je profite des moindres temps morts de la journée pour relire mes cours, c'est déjà ça de gagné sur les révisions que j'ai à effectuer à la maison.

Le soir, je me consacre aux enfants et, s'il reste du temps, je travaille encore un peu.

Il n'y a plus tellement de temps pour les blablas, les heures sont comptées et il ne faut pas les laisser filer.

Le plus dur est d'être absente de la maison 4 jours 1/2 par semaine. Heureusement, Jules assure un max !!!

Mais il y a pire : APPRENDRE mes leçons !!! J'ai parfois l'impression que mon cerveau est une vieille éponge qui tombe en miettes. Ou un gros tamis comme celui des chercheurs d'or ; au bout du compte, il y reste quelque chose, mais si peu. Ou alors un grand désert balayé par le vent, le sable vole, rien ne se fixe.

Trop trop dur de remettre sa mémoire en marche.

Heureusement, je peux compter sur les enfants !! Ils se battent pour m'interroger et n'en ratent pas une pour me sermonner : "Maman, c'est pas très bien su tout ça, tu peux faire beaucoup mieux" ou "Je trouve que ce n'est pas très malin de te plonger le nez dans 1Q84 alors que tu n'as pas terminé tes devoirs, tu ferais mieux de réviser n'est-ce pas ?" ou "Bon, là tu me fais perdre mon temps, je reviens dans 5 minutes et t'as intérêt à me réciter tout ça par coeur".

J'en prends pour mon grade et ils prennent un malin plaisir à se venger de tout ce que je leur ai fait subir (qu'ils disent !) mais je sens bien qu'ils sont fiers de moi.

Et ça, c'est la plus belle des motivations.

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Rédigé par vivi

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