Publié le 14 Décembre 2014

Lundi 8 décembre

Souvenez-vous, j'avais prêté mon ordinateur portable à Fiston 3 (voir dimanche), le temps que le sien soit réparé. Je m'étais formatée pour que cette séparation dure des jours et des jours mais, au bout d'une semaine, tout est rentré dans l'ordre... ou presque... parce que mon fond d'écran préféré est désormais remplacé par cette image de Sangoku et Vegeta (kamé hamé ha puissance maximum fusion hoï, hé hé, j'connais mes classiques) !

Mardi 9 décembre

Le bulletin de Fifille... Pfiou ! Même en étant hyper exigeante, de mauvaise foi, pinailleuse et chicaneuse sur des détails, ben... y'a absolument RIEN à dire !

Mercredi 10 décembre

J'ai des heures à récupérer alors je m'offre un petit avant-goût de ma semaine de vacances entre Noël et Nouvel An. Je suis en mode OFF pour 5 jours, reprise du travail mardi 16 décembre.

Jeudi 11 décembre

Visite éclair de Fiston 2 pour 2 jours, à nouveau pour son tutorat avec son ancien lycée et une petite réception à l'Hôtel de Ville de Bordeaux avec Alain J. Ensuite, il repart à Lyon pour un partiel d'allemand mardi prochain, puis retour à la maison... jusqu'au 19 janvier... Hiiiiii

Vendredi 12 décembre

Je me suis beaucoup amusée à lire vos réponses à ma "Devinette". Je vous laisse encore un peu cogiter et je vous donne la réponse très vite...

Samedi 13 décembre

Pour la deuxième fois en moins de 4 mois, Jules fête ses 50 ans. A croire qu'il y prend goût ? Moi... perso... ça ne me fait pas du tout kiffer... mais super soirée/nuit avec nos amis/collègues jusqu'à 3h30.

Dimanche 14 décembre

C'est cool d'aller faire les courses avec Fiston 3. Il a besoin d'une paire de chaussures, il rentre dans un magasin, ne voit rien qui lui plaît et, au bout de 5 minutes, on est dehors. Il rentre dans un autre magasin, voit un modèle qui lui plaît, l'essaye, ça lui convient, on paye et au bout de 5 minutes on est dehors.

Une heure d'absence de la maison en tout et pour tout, trajet de 30 km aller/retour compris !

Qui dit mieux ?

Voir les commentaires

Rédigé par vivi

Publié dans #mes kifs de l'année

Repost0

Publié le 12 Décembre 2014

Rédigé par vivi

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 9 Décembre 2014

LES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZOLES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZO

Il y a presque un an, souvenez-vous, j'étais allée à une soirée littéraire avec ma copine (le compte-rendu détaillé ici) d'où j'avais ramené le dernier Eric-Emmanuel Schmitt (dédicacé en plus !). Enfin à l'époque c'était le dernier, depuis il y en a eu d'autres car il est très productif le monsieur.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre car je n'aime pas trop le personnage et pourtant j'ai adoré tout ce que j'ai lu de lui jusqu'à présent (Oscar et la dame rose, Odette Toulemonde, La rêveuse d'Ostende). Mais quand je dis adoré, c'est vraiment adoré.

Ce livre-ci n'a pas dérogé à la règle et malgré ses 730 pages, je l'ai englouti à toute vitesse.

Voilà l'histoire :

Autour de la place d'Arezzo, où les grands platanes ont été envahis par les perruches et les perroquets, vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. S'y croisent, dans un voisinage élégant et contrasté, le fonctionnaire et l'étudiant, le bourgeois et l'artiste, la poule de luxe et la veuve résignée, mais aussi la fleuriste et l'irrésistible jardinier municipal. Des couples, des solitaires, humbles ou orgueilleux, conquérants ou vaincus, comme partout dans le monde. Tous gouvernés par leurs passions, leurs désirs, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu'au jour où leur parvient une lettre, anonyme, identique, mystérieuse, qu'une colombe, et non point un corbeau, leur aurait adressée. Comme une bombe à retardement.
"Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui."
Et chacun de s'enflammer, de rêver, d'y voir une promesse, un bonheur attendu, une blague, une menace. On peut imaginer, pour le meilleur et pour le pire, le fatal enchaînement d'espoirs, de déceptions, d'embrouilles et de drames qui s annoncent...

Ce roman choral se déroule en 4 parties.

Tout d'abord, la présentation des personnages. Attention, ils sont nombreux et j'ai failli être obligée de prendre des notes pour me souvenir comme il faut de qui est qui et de qui est avec qui. Un certain nombre d'entre eux reçoit donc une lettre anonyme contenant un énigmatique message. Et par un réflexe bien naturel, chacun choisit de façon absolument pas objective qui pourrait bien en être l'auteur. L'histoire peut commencer.

Dans la deuxième partie, on découvre les joies, les déceptions voire les catastrophes que provoquent ces missives dans les foyers et les couples.

Dans la troisième partie, rien ne va plus, tout s'emballe...

La quatrième partie sera l'épilogue bien sûr...

Je me souviens de la réflexion de ma copine le jour où nous avions été à la présentation du bouquin et la façon dont elle avait résumé à sa manière la quatrième de couv' : "D'autres l'avaient fait, lui pas encore, mais ça y est, il a écrit son porno !"

D'un côté, oui, on peut synthétiser les choses ainsi. L'auteur nous dresse dans ce roman, avec une très grande tolérance, un tableau quasi-exhaustif des comportements amoureux de notre temps, un véritable catalogue des pratiques sexuelles du 21ème siècle : jeunes, vieux, femmes, hommes, riches, pauvres, adolescents, hétérosexuels, asexuels, homosexuels, bisexuels, triolistes, obsédés compulsifs, adeptes des pratiques SM, libertins, nymphomanes, échangistes, exhibitionnistes, tout y passe et sûrement que j'en oublie (mais bizarrement, pas un couple "normal" qui s'aime et ne se trompe... à croire que ça n'existe pas)...

D'un autre, non, c'est quand même un peu plus subtil que ça et ceux qui espèrent du croustillant seront un peu déçus (ou alors devront se rabattre sur Fifty shades of Grey). Très puritains s'abstenir quand même : dans certains passages EES n'y va pas par quatre chemins pour appeler un chat un chat.

Il y a une véritable intrigue et j'ai personnellement eu hâte de connaître la fin, de découvrir l'auteur des lettres (dévoilé à la toute dernière page), de savoir si toutes ces histoires d'amour allaient durer ou comment elles allaient s'achever...

J'ai aimé cette grande partie de cache-cache entre voisins, cette chronique merveilleuse d'une place bruxelloise, ce conte des temps modernes qui nous rappelle (si besoin était) que si l'amour fait du bien il fait aussi du mal, cette saga/bible des relations amoureuses où l'humour est présent à tous les chapitres.

Bref, un amusant divertissement dont EES tire habilement les ficelles.

Un petit conseil si vous décidez de vous lancer dans la lecture de ce pavé : à lire d'une traite, pour ne pas perdre le fil de l'histoire.

Voir les commentaires

Rédigé par vivi

Publié dans #livres-auteurs

Repost0

Publié le 7 Décembre 2014

MES KIFS DE L'ANNEE - SEMAINE 49

Lundi 1er décembre

Nos belles décos extérieures de Noël qui brillent le soir dans la nuit quand je reviens à la maison, c'est trop trop beau. Des années qu'on a les mêmes et je les aime toujours autant (et c'est la première fois que Jules les installe en tee-shirt, dingue cette douceur, mais ça ne va pas durer, décembre est là).

Mardi 2 décembre

Il y a quelques temps, je disais à Jules que je n'aimais pas la période de Noël où la consommation perd sa finalité première : on ne consomme plus alors pour répondre à un besoin mais parce qu'il "faut" (cadeaux, repas, tenues, déplacements) et parce que tout dans les magasins nous pousse à le faire...

Mais aujourd'hui, à l'hôpital, Mme L. a joué les Père Noël en nous apportant une grosse boîte de Ferrero Rocher. Finalement, j'adore Noël !

Mercredi 3 décembre

Quand j'ai tricoté l'écharpe de Fifille, Fiston 2 m'a demandé quand il aurait lui aussi la sienne. Ça y est ! Mission accomplie ! Elle est terminée depuis aujourd'hui (et je vous la montre très vite) !

Mais quand Fiston 3 a vu que je tricotais une écharpe pour Fiston 2, il m'a demandé quand il aurait lui aussi la sienne...

Et la chérie de Fiston 1 qui me dit comme ça au détour d'une conversation téléphonique qu'il vient de s'acheter une écharpe mais qu'elle ne lui plaît pas des masses... et qu'une "fait maison" serait en fait une super idée de cadeau pour Noël....

Je me demande bien quand toute cette histoire va finir...

Jeudi 4 décembre

Après un bon mois de vacances, peut-être même deux (ou trois ?), nos quatre poules se sont ENFIN remises à pondre. Franchement, je trouve qu'elles ont la belle vie et se la jouent cool les cocottes. Peut-être qu'on est trop gentil avec elles et qu'on devrait leur mettre un peu la pression, genre les menacer de les passer à la casserole si elles ne sont pas rapidement plus productives ?

Vendredi 5 décembre

Vous vous souvenez de cette grosse arnaque dont avait été victime Fiston 1 fin octobre/début novembre (voir mercredi), c'était vraiment trop abusé la façon dont le fisc lui avait prélevé arbitrairement 750 € + 75 € de frais sur son livret de Caisse d'Epargne.

Bon, eh bien, je crois qu'il va récupérer ses sous.

Je m'étais fendue de quelques lettres recommandées, Jules d'une visite à la Trésorerie Générale et Fiston 1 vient de recevoir un courrier l'informant que Monsieur l'Officier du Ministère Public Le Commissaire de Police décidait, compte-tenu des éléments que nous avions bien voulu porter à sa connaissance, d'abandonner toutes les poursuites en cours. Aaah, y'a une justice quand même !

Pour le chèque de remboursement, il faudra attendre janvier (dommage on aurait pu le mettre sous le sapin de Noël) mais, avec l'administration fiscale, tout le monde sait qu'il ne faut pas être pressé.

Samedi 6 décembre

Dans pile poil une semaine, Jules fêtera ses 50 ans. Encore ! me direz-vous car il les a déjà fêtés bien comme il faut cet été avec sa famille... Oui, mais là, c'est différent, c'est avec ses amis et ses collègues... Et si moi je trouve que ça fait toujours beaucoup de boulot, lui ne se lasse pas.

En attendant, j'ai trouvé ma déco de table, c'est déjà ça.

Dimanche 7 décembre

Jules et moi on est en train de regarder Les Saveurs du Palais, bien installés sur le canapé. Et là, Fifille traverse devant nous, nous regarde et dit : "Vous êtes passés en mode grands-parents ou quoi ?". Il faut dire que je suis en train de tricoter (vous savez bien, ces écharpes pour les garçons...), que Jules a le chat sur les genoux et que, comme le froid est tombé sur la Gironde comme partout ailleurs, on s'est bien emballé dans une couverture chaude.

Avec Jules, on s'est regardé et on s'est bien marré.

Croyez-moi, avec les ados, on n'a pas droit à la moindre erreur.

Voir les commentaires

Rédigé par vivi

Publié dans #mes kifs de l'année

Repost0

Publié le 2 Décembre 2014

TROIS ROMANS D'INDRIDASON

Entre Arnaldur et moi, c'est une vieille histoire d'amour, bien plus vieille que ce blog et que tous les articles que j'ai pu faire ici sur tous les livres que j'ai lus ces derniers temps.

Ça a commencé il y a quelques années avec La Voix, cet étrange bouquin où un Père Noël est assassiné dans un hôtel de luxe, juste avant un goûter d'enfants. Sale boulot pour le commissaire Erlendur Sveinsonn... Il n'y a qu'un Islandais pour oser imaginer ça.

J'ai tout de suite accroché avec cet auteur alors, comme j'avais commencé par son troisième roman, j'ai décidé de reprendre les choses dans l'ordre par le début : La Cité des Jarres, La Femme en Vert, puis L'Homme du Lac, Hiver arctique, Hypothermie...

Je les ai tous lus dévorés.

Et j'attends toujours ses nouveaux romans avec beaucoup d'impatience.

Comme dans les Camilla Läckberg, le lecteur suit, au-delà de l'enquête principale, la vie du commissariat et des inspecteurs qui y travaillent. Erlendur, le personnage principal, est divorcé et a des relations conflictuelles avec son ex-femme et ses deux enfants qu'il voit rarement. Il est tout le temps en proie à de vieux démons, torturé par la disparition de son petit frère dans une tempête de neige alors qu'ils n'étaient que des enfants et par la toxicomanie de sa fille. Dans ses enquêtes, il est secondé par Elinborg, qui est par ailleurs une excellente cuisinière, et Sigurdur Oli, image de la perfection qui vit avec Bergthora (oui, oui, les noms des personnages ou des lieux sont complètement improbables mais on s'y fait vite) !

Les trois derniers romans que j'ai lus sont La Rivière Noire (une histoire qui tourne autour du Rohypnol, la drogue du viol) et deux autres livres un peu en marge de la saga, Le Duel (l'auteur a remonté le temps et situe son enquête pendant l'été 1972 alors que Reykjavík accueille le championnat du monde d'échecs qui oppose l'Américain Fischer et le Russe Spassky ; ce n'est pas Erlendur qui est aux manettes mais Marion Briem, son futur mentor) et Betty, une histoire qui peut paraître un peu longuette au début mais totalement bluffante (le récit se déroule à l'envers, le crime a été commis, il ne nous reste plus qu'à découvrir comment : l'assassin, depuis sa cellule, nous raconte son histoire d'amour avec Betty... il s'agit ici d'un véritable exercice de style... désolée, je ne peux vous dire que ça) !

Je vois avec plaisir qu'il m'en reste encore quelques-uns à découvrir : La muraille de lave et Etranges Rivages qui m'attendent bien sagement sur ma PAL (il y a toujours quelqu'un d'attentionné ici pour m'offrir le dernier Indridason) et Le Livre du roi (que je n'ai pas encore, avis à Jules, mes copines, mes enfants ou n'importe qui d'autre qui passerait par ici)...

Et vous ? Connaissez-vous Indridason, cet Islandais né en 1961 à Reykjavik, diplômé en histoire, journaliste, critique de cinéma, auteur de romans noirs couronnés de nombreux prix prestigieux, publiés dans 37 pays ?

Voir les commentaires

Rédigé par vivi

Publié dans #livres-auteurs

Repost0