Publié le 15 Août 2011

 

Bonne fête à toutes les Marie, Maryline, Marylou, Marie-Claude, Marie-Jeanne, Marie-Claire, Maria, Mariannick, Marieke, Marielle, Maryam, Mariette, Marilyse, Marine, Maryvonne (Mireille aussi paraît-il m'a dit Mamylou), etc. j'en passe et des meilleures sans doute.

 

Mon Petit Coin de Ciel est aujourd'hui uniformément, complètement, régulièrement, absolument, totalement et pleinement GRIS.

 

Logiquement, il tombe donc ce matin sur la Gironde un magnifique petit crachin tout mignonnet. Il est si aérien, délicat, léger, immatériel, aéronautique et subtil qu'on se demande même s'il est bien là.

 

Pourtant, il faut se rendre à l'évidence. On est le 15 août et IL PLEUT. Il fait moche et en plus pas chaud.

 

Et voilà l'averse qui tombe, il n'y a plus de saison, depuis qu'on a fait la bombe, Albert Simon.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 14 Août 2011

 

case départDimanche. Le temps est tristounet sur la Gironde ce matin. Il tombe un petit crachin, le ciel est gris et les températures sont assez faiblardes.

 

Le monsieur de la météo l'avait prévu !

 

Tout cela n'incite guère à la précipitation mais plutôt à la grasse mat. Donc acte.

 

Vers 9 h 45 toutefois, la maisonnée commence à bouger, les estomacs des ados crient famine autour de la table du petit déj et, au détour de la conversation, la décision est prise d'aller au cinéma en famille. Tous les six ! Une fois n'est pas coutume.

 

Le film "Case Départ" semble faire l'unanimité. Même si je ne sais pas exactement de quoi il s'agit, je suis le mouvement et me rallie au plus grand nombre.

 

Voilà l'histoire :

 

Demi-frères "blacks", Joël (Thomas Nqijol) et Régis (Fabrice Eboué) -deux figures de proue du Jamel Comedy Club- n’ont en commun que leur père qu’ils connaissent à peine et qui a "semé" des enfants un peu partout.
Joël est un loser. Il sort de prison et est au chômage. La France, « pays raciste » selon lui, est la cause de tous ses échecs et être noir est l’excuse permanente qu’il a trouvée pour ne pas chercher du travail ou encore payer ses tickets de bus.
Régis, totalement arriviste, est de son côté parfaitement intégré. Tant et si bien, qu’il renie totalement sa moitié noire et ne supporte pas qu’on fasse référence à ses origines. Délinquance et immigration vont de pair si l’on en croit ses paroles.
Réclamés au chevet de leur père mourant aux Antilles, ils reçoivent pour tout héritage l’acte d’affranchissement qui a rendu la liberté à leurs ancêtres esclaves, document qui se transmet religieusement de génération en génération.
Faisant peu de cas de la richesse symbolique de ce document (ils attendaient un magot !), ils le déchirent sans scrupules.
Décidée à les punir pour le geste qu’ils viennent de faire, une mystérieuse vieille tante décide de leur faire remonter le temps, en pleine période esclavagiste ! Parachutés en 1780, ils seront vendus au marché comme esclaves. Les deux frères vont alors devoir s’unir, non seulement pour s’évader de la plantation mais aussi pour trouver le moyen de rentrer chez eux, au XXIe siècle.

 

Le passé qui ressurgit dans le présent et qui offre un décalage particulièrement divertissant (comme dans Les Visiteurs, mais à l'envers) est un thème que j'aime bien. Sans briller sur le plan cinématographique ou scénarique, ce film remplit bien son rôle humoristique (et je dois dire que j'ai passé un bon moment). On y trouve pêle-mêle des blagues sur tout le monde et à divers degrés (oui, OK, certaines sont carrément un peu relou, il en faut pour tous les goûts !!) mais il amène aussi à une certaine réflexion au-delà des vannes : parler de l'esclavagisme, c'est forcément aborder le thème du racisme, de l'intégration, du mélange des cultures, voire de la religion. Même s'il n'y a pas d'effusion de sang dans ce film, il faut bien avouer que certaines scènes "dérangent" car elles sont violentes en actes et en paroles.

 

D'après les critiques lues sur certains sites, "Case Départ" ne fait visiblement pas rire tout le monde et certains se sentent insultés (comment en effet peut-on rire de l'esclavagisme, considéré comme un crime contre l'humanité) ? Effectivement, l'humour de ce film est souvent noir (sans jeu de mot à deux balles), grinçant et politiquement incorrect mais il est à prendre la plupart du temps au second degré, bien sûr.

 

Bref, à mon avis une comédie à la portée de tous qui ne prend pas la tête, pas gnan gnan non plus mais qui a l'art de faire passer un message (ne serait-ce que pour montrer aux plus jeunes le chemin parcouru), le tout sous des airs de légèreté totalement assumée par les deux acteurs principaux qui sont aussi les réalisateurs du film.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 13 Août 2011

Doucement, mais sûrement, le SAL de la Vilaine suit son cours... Voilà à présent que les étapes 4, 5 et 6 sont faites.

coeur de breizh

Il s'agit de la partie centrale de l'ouvrage, comme vous pouvez le voir sur le modèle, ici.

Pour voir les avancées des autres participantes, il vous suffit de vous rendre chez La Vilaine, chez Mélissa (qui a choisi d'autres coloris très tendres pour réaliser sa broderie, chez Cathdragon, chez Luna, chez TyJecyka ou chez Didou.

En attendant l'étape 7, je vais continuer ces deux bandes rouges stoppées en plein milieu de leur course vers le bas.

Allez hop, j'y retourne.

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Rédigé par vivi

Publié dans #travaux d'aiguilles et bricoles

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Publié le 13 Août 2011

 

Au détour d'un chemin, en allant chercher des mûres, Dame Nature -aidée de l'un de ses fervents admirateurs sans doute- nous a fait la surprise d'une rencontre insolite...dame-nature.jpg

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Rédigé par vivi

Publié dans #divers

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Publié le 10 Août 2011

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Certainement, oui, car Hauteclaire du blog Des mots et merveilles est fan des deux.

 

Et c'est pourquoi, nommée cette semaine Présidente de la Communauté Musique à Coeur Ouvert de Véro, elle nous demande de présenter deux extraits, pas plus (bah oui, c'est les vacances tout de même) !

 

1) Notre morceau de classique favori  

2) Notre musique de film de SF préférée (ou de série)

 

Le premier sera donc un morceau de musique classique que j'ai déjà publié un autre mercredi. C'était le jour où Evilys à tous voulu nous mettre dans la tombe. C'était il y a quelques mois seulement et y'a pas de raison pour que mes goûts aient changé depuis. J'aime ce morceau et je l'aimerai sans doute toujours.

 

C'est grandiose. Suite pour orchestre de jazz n°2 de Chostakovitch.

   
 

Le deuxième sera le générique de la série américaine Lost : Les Disparus que j'ai entendu un sacré paquet de fois (environ 121 en fait) entre janvier et juin. Je m'explique. En début d'année, Fiston Number 1 s'est fait prêter par un copain la saison 1 de cette fiction télévisée. Jules et les gars ont alors commencé à regarder ce feuilleton à raison de quelques épisodes par semaine, un peu plus pendant les vacances scolaires. Pris par le suspense insoutenable de l'histoire (qu'ils z'ont dit), ils ont ensuite emprunté ou acheté la suite de tous les autres DVD, jusqu'à la fin de la saison 6.

 

Ecoutez la musique du générique, elle est vraiment pas mal :

 

 

Malheureusement, les conversations lors des repas censés être "familiaux" ont dès lors ressemblé à ça : 

 

- Mais je te dis que s'il s'en est sorti, c'est parce qu'il était loin de Loch !

- Ben pourquoi il a choisi Jack alors ?

- Et puis c'était quoi cette basket accrochée dans un arbre au début ?

- Elle était en fait dans la réalité alternative...

- Ah bon ! C'est à cause du phénomène électromagnétique planqué sous l'île alors...

- Tu crois qu'ils vont tous se revoir au concert et que Desmond va leur expliquer des trucs ?

- Mais pouquoi Jack n'est plus dans le puits ?

- Ils sont devenus quoi les deux hippies ?

- Trop fort l'histoire des jumeaux ! J'aurais jamais crû !

- Et Lapidus, tu crois vraiment qu'il a pu avoir une mort aussi débile ?

- Mais comment on est sûr qu'ils ne sont pas seuls sur l'île ?

 

Y'avait des jours où je me sentais un peu seule...

 

Heureusement qu'il me restait Fifille pour parler chiffons.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #musique

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Publié le 8 Août 2011

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Après les émotions gallinacéennes de la semaine dernière, le retour des enfants, la visite pendant deux jours d'une amie très très chère que je n'avais pas vue depuis 19 ans (et de sa famille), la nuit de tous les dangers, un excellent week-end à Limoges et l'anniv. de Fiston 1, j'étais complètement vannée aujourd'hui et j'ai donc décidé de me la jouer cool cet aprème.

 

Après le repas de midi (que j'ai quand même assuré nanmého vous me prenez pour qui ?), j'ai avancé le SAL Coeur de Breizh de La Vilaine (étapes 4 et 5 à voir très prochainement) puis je me suis lamentablement vautrée comme une crêpe sur mon lit et sous la couette (ben oui, fait pas chaud chaud dehors) agréablement accompagnée par La Dame sans terre, tome 3.

 

Au bout d'un moment et de quelques passages dans le couloir, les remarques n'ont pas tardé à fuser. J'ai eu droit à deux "Kes t'as ? T'es malade ?" et un "Ça va, t'es sûre" ?

 

A noter que le quatrième enfant n'était pas là.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #bons mots

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Publié le 8 Août 2011

 

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Amis de la communauté Petit Coin de Ciel, Alba et sa carte de la semaine, autres fidèles lecteurs/trices, blogueurs/gueuses de passage ou égarés, bonjour !

 

Alors aujourd'hui, c'est comme vous voulez !

 

Bleu, gris, blanc, pluie, soleil, vous prenez ce qui vous chante. La seule chose pour laquelle vous n'avez pas le choix, c'est le vent qui souffle depuis ce matin et qui est à l'origine de ce ciel si changeant et qui sèche Dieu merci mon linge car Fiston 2 et 3 sont rentrés de colo je vous laisse imaginer le contenu des sacs à dos et l'odeur des sacs de couchage chaussettes t.shirts serviettes après trois semaines de camping trek dans la jungle plage etc l'expression les fringues tiennent debout tout seuls n'est plus un mythe mais bel et bien une réalité vécue par moi pas plus tard que ce matin.

 

Les températures ne sont pas très hautes, et en tout cas absolument pas de saison a dit à la radio le monsieur de la météo.

 

Mais ça me va.

 

Tout bien réfléchi, et en y regardant bien, je crois que c'est le bleu qui va gagner.

 

Et chez vous ? Il est comment le ciel ?

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 7 Août 2011

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Bizarrement, c'est toi le premier de la fratrie mais c'est ton anniversaire que l'on fête en dernier.

Il y a 19 ans, il faisait très beau (contrairement à aujourd'hui où le temps est plutôt mitigé). Je me souviendrai toujours des fenêtres ouvertes de la maternité. Tandis que je t'attendais patiemment, j'entendais les cris des enfants jouant sur la plage, et je me disais avec tendresse qu'un jour très proche viendrait où ce seraient les tiens que j'entendrais, tandis que je te regarderais avec amour patatouiller dans l'eau et gratouiller le sable.

Le plus beau bébé du monde, c'était toi ! Les parents les plus fiers du monde, c'était nous !

J'ai adoré te regarder grandir jour après jour, semaine après semaine, et voir comment tu t'ouvrais au monde, avec curiosité, malice et énergie, perspicacité, bonne humeur et joie également (tu ne te souviens sans doute pas du temps où l'on t'appelait "Monsieur Sourire" et pourtant il a bel et bien existé) ! Peu à peu, j'ai découvert avec toi le bonheur et la joie d'être mère, les difficultés que cela impliquait aussi.

Très sportif, il a toujours fallu qu'avec toi "ça bouge" ! Tu marchais pour tes 10 mois avant qu'une varicelle assez violente ne te mette au tapis pour plusieurs semaines. Elle a d'ailleurs laissé sur ton visage des cicatrices de guerre dont tu n'es pas peu fier ! Ensuite, tu appris à faire du vélo à 3 ans, à nager à 5 et à faire du ski nautique à 6. Tu t'es inscrit au rugby, au foot, au tennis, au judo (jusqu'à la ceinture marron) et pour finir au badminton, sans ménager ta peine et tes efforts. Bien sûr, les années ados aidant, ces derniers ont été de moins en moins soutenus et... comment dire...de plus en plus... mous ! Le bad est toutefois toujours inscrit à ton emploi du temps d'étudiant en faculté et on peut dire qu'il a "sauvé" ta première année, n'est-ce pas ?

Tu n'as pas profité très longtemps de ton statut d'enfant unique car 16 mois 1/2 après ta naissance, un autre petit garçon venait rejoindre notre famille. Et c'est avec beaucoup de fierté que, pour la première fois, tu as endossé la responsabilité de "grand frère". Deux autres bébés allaient suivre, un autre frangin, puis une petite soeur... Hé oui, à 6 ans 1/2, tu étais déjà le "chef" d'une jolie tribu de 4 ! Tu as toujours aimé ce rôle d'aîné. Encore aujourd'hui, il me semble que tu prends volontiers des décisions et des responsabilités quand ta fratrie est concernée, tu aimes être son "porte-parole", et les autres aiment "te suivre". Tu es protecteur envers eux, tu leur rends service, ils t'admirent, tu es plein de gentilles attentions, tu les véhicules volontiers à droite à gauche depuis que tu es l'heureux détenteur du permis de conduire et tu leur prêtes même ton ordinateur quand ils se battent pour avoir la place sur le PC familial (si c'est pas un signe d'amour ça) !! J'ai parfois un peu l'impression que tu veux leur offrir les privilèges dont tu n'as pas pu profiter en tant que premier.

Tu as toujours eu hâte d'apprendre, d'être grand, voire d'être adulte. Enfant, tu aimais notre compagnie et celle des grandes personnes au milieu desquelles tu te sentais à l'aise. Ça t'a passé ! Maintenant, lors des repas de familles, tu préfères toujours manger "avec les enfants" pour aller rejoindre le plus rapidement possible "les autres" ou tes amis.

La vitalité qui te caractérisait quand tu était petit s'est muée en "force tranquille" (attention ! j'ai pas dit "grosse flemme"). On ne peut pas dire que tu sois quelqu'un de stressé (doux euphémisme) ! Tu es plutôt cool dirai-je, quelqu'un pour qui il n'y a jamais rien de grave, jamais matière à s'énerver ou à s'affoler, jamais de quoi se presser, ce qui bien sûr ne t'empêche pas de réfléchir à toute vitesse et de trouver rapidement LA bonne solution quand un problème se présente. On a l'impression que dans ta tête tout est bien rangé et que tu calcules toujours quel sera le meilleur rapport énergie dépensée/rendement optimal afin de ne surtout point trop en faire.

Tu poursuis ton cursus scolaire sans agitation inutile, discrètement et te débrouillant toujours pour faire le nécessaire pour que "ça passe". Car, ta vitalité, tu préfères la garder pour des choses importantes comme : lire, dormir, manger, combattre en réseau les Ligues et les Forces du Mal, converser sur FaceBook, regarder des séries américaines, aller retrouver tes amis ou ta petite chérie !

Ce n'est pas facile d'être un aîné, tu es en quelque sorte celui qui ouvre la voie, celui sur lequel nous, les parents, faisons aussi nos armes et nos "essais". « Qui ains naist, ains paist » (qui avant, premier naît, premier souffre) dit un ancien proverbe. Les parents font toutefois de leur mieux et même si parfois ils se trompent, qu'ils sont lourds et se rendent compte après coup qu'ils sont dans l'erreur, ils le font toujours avec amour et bienveillance. Et tu as bien compris cela, ce qui nous permet d'entretenir une belle relation de confiance, en toute sérénité, même s'il y a de temps en temps quelques frictions et tu sais bien quels sont les sujets sensibles !

Je suis tellement fière de toi car tu es mon premier enfant, celui que j'ai aimé en premier, et ça personne ne pourra jamais te l'enlever. Ce que tu feras dans la vie ? Je n'en sais rien. Je crois que toi-même tu n'en sais rien mais je vois que tu avances de façon mesurée, calme, sereine et sans agitation. Et cela me plaît.

De tout coeur : BON ANNIVERSAIRE grand !

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Rédigé par vivi

Publié dans #enfants

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Publié le 6 Août 2011

 

C'est la nuit. Je dors.

 

Mais en général les mamans ne dorment que sur une seule oreille, n'est-ce pas ?

 

Comme si j'étais emmitouflée dans du coton, j'entends du bruit.

 

C'est un rêve ? Ou pas ?

 

A travers l'épais brouillard de mon sommeil, j'écoute quelques instants, je me concentre, ou tout au moins j'essaye, à la limite de rebasculer à tout moment dans le néant de la nuit.

 

A n'en pas douter, les bruits proviennent du cellier, assez proche de notre chambre. Clac. Crrrrr. Silence. Re-crrrrr. Re-silence. Re-re-crrrrr. Le bruit n'est pas régulier, mais j'ai l'impression que c'est un peu comme si le chat entrait ou sortait par sa chatière. Plusieurs fois de suite. Ou si le vent la faisait bouger. Mais ça, je sais bien que c'est impossible.

 

Je tends la main et je regarde mon réveil : 2 heures 45 !

 

Je me persuade que le mieux est que je décide de ne plus rien entendre. Je fais l'autruche et je mets la tête sous mon oreiller. "Ça y'est ! J'entends plus rien !", méthode coué-je. Silence. Yesssss !

 

Clac. Crrrrrr. Mais le bruit continue. Encore. Encore. Et encore. Je re-regarde mon réveil. Cinq minutes seulement se sont écoulées. Et il faut bien me rendre à l'évidence, j'entends toujours le même bruit et je ne l'identifie toujours pas.

 

Dans un énorme soupir non-contenu (pas grave puisque tout le monde à part moi dort), je m'extirpe du lit. Je ne pense même pas à mettre mes lunettes tellement je suis dans le pâté (bah, oui, je suis myope et pas qu'un peu mais de toutes façons il fait tout noir). Je me dirige dans la pénombre à tâtons, grâce à mon radar interne, tout droit en direction des bruits dont l'intensité augmente au fur et à mesure que je progresse dans le couloir.

 

Je suis toute somnolente. Je pense aux cycles du sommeil : lent, paradoxal, léger, trèèèèèèès profond (ah ! c'est moi ça). Et pourtant, comment il a trop réussi à me réveiller le chat !. Enfin, si c'est le chat. Parce que ça pourrait être aussi bien un assass... Alors là, non ! Je ferme la porte à toute pensée trop fertile. Mieux vaut imaginer autre chose. D'ailleurs, je suis arrivée à la porte du cellier. Mon cerveau tente de faire le point une dernière fois. A y'est, cette fois j'ai trouvé ! Le chat a attrapé un oiseau et ils sont en train de se battre (ce ne serait pas la première fois). Ou alors il se bat avec un autre chat. Ou alors un autre chat est entré dans le cellier et.... Ou alors....

 

J'ouvre la porte, j'allume la lumière et je vois le chat.

 

Il est tapi par terre. Tout seul. Pas d'oiseau, pas d'autre félidé. Il me regarde d'un air tout marri. Mais le bruit a cessé.

 

Je n'ai pas mes lunettes, mais je trouve qu'il est flou, mais flou ! Tout flou même. Tout transparent et tout bizarre. Y'a un truc qui cloche. Quelque chose de pas normal. Il n'est absolument pas comme ça d'habitude.

chat

C'est flou, hein ? Même AVEC lunettes.

 

Je scrute, je m'approche, j'élargis mon champ de vision, je plisse encore un peu plus les yeux. Et là, je vois ça : 

chat 1

Mes méninges turbinent à toute vitesse mais nan vu l'heure ça c'est pas possible : eurêka ! J'ai compris ! Alors là, je vous refais le film faciiiile !

 

La panière où je mets le linge quand je le sors de la machine à laver (le machin en plastique transparent à roulettes) est rangée sur la table. Le chat veut sauter dedans, mais il s'entrave et il tombe par terre comme une grosse crêpe avec la panière. Sur lui. Le coinçant.  

Quand je l'entends, il arpente donc le cellier de long en large avec l'énergie du désespoir, tout en poussant devant lui la vilaine boîboîte et tentant avec acharnement d'en sortir. CQFD.

 

D'où le bruit, d'où le réveil intempestif, d'où... enfin bon, je ne vais pas vous re-raconter l'histoire.

 

En deux temps trois mouvements, j'ai libéré le fauve, refermé la porte du cellier, refait le trajet en sens inverse, replongé dans mon lit encore tout chaud et rejoint illico les bras de Morphée Jules..

 

Et tout ça sans lunettes. Si c'est pas un exploit ça ! 

 

Une minute après, maudissant encore le chat en silence, je m'étais rendormie.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin

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Publié le 5 Août 2011

 

japp tome 2La lecture du premier tome a certes été un peu laborieuse (voir l'article correspondant ici), surtout au début, mais depuis que j'ai plongé dans l'histoire, je ne lâche plus ce roman.

 

Le deuxième tome, Le Souffle de la rose, nous emmène au coeur même de l'intrigue nouée par Andrea Japp où mystères, secrets, trahisons, meurtres, vols de textes sacrés et empoisonnements à gogo (amours et jalousies aussi) font sacrément bon ménage.

 

Il mêle les personnages de fiction du roman et ceux qui ont véritablement fait l'Histoire comme le pape Boniface VIII (farouchement opposé à Philippe IV le Bel alors roi de France) ou son successeur Benoît XI, Guillaume de Nogaret (conseiller du roi à partir de 1295) ou encore les Templiers et les Hospitaliers de St-Jean de Jérusalem.

 

De quelle prodigieuse machination Agnès est-elle donc l'enjeu majeur ? Pourquoi se retrouve-t-elle au coeur de la mystérieuse quête de Francesco de Leone, chevalier hospitalier ? Comment Clément et le comte Artus d'Authon vont-ils pouvoir la protéger d'une menace qui la dépasse ? Et comment expliquer que les précieux manuscrits des Clairets fassent allusion à la date de naissance et au signe astral de la dame de Souarcy ?

 

Pouh là là, pas vraiment le temps de vous répondre ! Si vous voulez savoir, vous n'avez plus qu'à lire le livre ! Quant à moi, je vous laisse, je file reprendre ma lecture du tome 3 déjà à moitié dévoré.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #livres-auteurs

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