Je ne pouvais qu'aimer cette trilogie.

Premièrement, parce qu'elle m'avait été offerte à Noël par Fiston 1 et sa chérie. J'ai adoré leur gentille attention et aussi les petits mots doux scotchés sur le dos des livres pour cacher les prix comme "bonne lecture", "joyeux noël" ou "♥♥♥". 

Deuxièmement, parce que c'est une histoire de femmes pleine de femmes différentes les unes des autres mais dans lesquelles on se retrouve toutes un peu... En ce qui me concerne, j'ai en moi un gros bout de Joséphine, un petit bout d'Iris, un moyen bout de Josiane et même un petit chouchouille d'Hortense. Hiiii. Mais avec Henriette, on n'a vraiment rien en commun, même pas les chapeaux, j'le jure. 

Troisièmement, parce j'aime toujours avoir un livre dans mon sac à main et que là j'étais parée pour de nombreux après-midis de lecture dans les salles d'attente, d'heures assise dans la voiture quand je fais le taxi pour les ados et de soirées blottie sous la couette. Quand j'aime un livre, j'aime qu'il dure, et là j'ai été servie ! Le premier tome ne fait pas moins de 660 pages, le deuxième 750 et le troisième 940...

Quatrièmement, c'est frais, c'est gai (oui oui comme le lait !), c'est plein d'optimisme, c'est entraînant, c'est attachant, c'est attendrissant, bref c'est BIEN !

Ce roman se passe à Paris.

Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.

Amis petitcoindecielophiles, bonjour.  

Il s'est passé un drôle de truc hier dans le ciel bordelais.

Imaginez : c'est le début de l'après-midi, dimanche donc, 14h00 environ. Il fait beau, comme aujourd'hui, mais venteux et frais, alors qu'en ce lundi, c'est l'été (vous avez vu, mes élucubrations de la semaine dernière ont comme qui dirait porté leurs fruits et je veux croire que ce n'est pas le hasard !).

La baie vitrée de la cuisine est ouverte sur la terrasse. On vient de finir de manger, les ados ont déjà déguerpi. Jules est en train de nettoyer sa plancha et moi je m'installe tranquillou au soleil avec mon petit café. Nous avons la chance d'habiter au fond d'une impasse, dans un quartier très calme et, le dimanche, tout le monde respecte son voisinage.

Soudain, nous entendons une grosse détonation, un truc ouf vraiment puissant, suivi d'une vibration et d'un grondement qui a duré plus d'une minute.

Cela m'a tout de suite fait penser à un avion franchissant le mur du son mais en beaucoup plus violent. Jules optait plutôt pour une explosion (c'est gai !), genre AZF. Nous sommes proches de plusieurs grosses entreprises classées Seveso et même d'une centrale nucléaire un peu plus au nord de la Gironde... On s'attendait un peu à tout moment à voir un gros champignon de fumée apparaître dans notre horizon ou à entendre hurler des sirènes de pompiers, un ballet d'hélicoptères ou que sais-je encore.

Mais dans le ciel, rien... le calme total, si ce n'est un avion sillonnant le bleu du ciel assez haut, laissant derrière lui une fine traînée blanche zébrant l'azur sinon vierge de tout autre défaut (vous allez voir, tout cela c'est pas seulement poétique, c'est hyper important pour la suite !).

Et puis, la vie a repris son cours.

Ce n'est qu'un peu plus tard dans la soirée, alors que j'écoutais France-Info dans mon cellier, repassant le linge de la journée et disparaissant peu à peu sous de monumentales piles de vêtements comme là (beaucoup moins poétique), que nous avons eu l'explication de ce phénomène plus qu'impressionnant.

Selon un porte-parole du Ministère de la Défense, "un avion de ligne américain effectuant une liaison Rome-Washington a été détecté comme étant en panne de contact radio peu avant 14h00 par le Centre National des opérations aériennes basé à Lyon". Une procédure d'assistance a tout de suite été lancée.

Deux Rafale ont donc immédiatement décollé de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan pour établir un contact visuel avec l'avion de ligne. "C'est au-dessus de l'Atlantique, au large des côtes landaises et girondines, que l'un d'eux, en vitesse supersonique, c'est-à-dire à plus de 1000km/h, a franchi le mur du son". L'onde a été entendue à Bordeaux, mais aussi jusqu'à La Rochelle et même en Vendée. Rapidement, il a pu rejoindre l'avion de ligne, vraisemblablement entre Bordeaux et Nantes. Le contact radio a été vite rétabli et l'avion a pu reprendre son vol normalement.

Et tout est bien qui finit bien, mais quelle drôle de sensation.

Le ciel bordelais a retrouvé son calme. Voyez comme il est bleu. Le vent frais d'hier est tombé, les températures de cet après-midi sont montées jusqu'à 26°.

Et dans les autres régions, chez Marylou en Alsace, chez Andrée/Erato en Rhônes-Alpes, chez Carole en Nord-Picardie, chez Mélissa, Cigalette et Arlette en Belgique, chez Minouche en Poitou-Charentes, chez MéméYoyo dans les Pays-de-la-Loire, chez Val1603 en région parisienne, chez Nadia-Vraie au Canada, chez Sylvie et Marianne68 en PACA, c'était comment ?

Avec en prime le ciel de La Vieille Marmotte et son nuage insolite. Allez lui rendre visite, c'est cadeau !

Lundi 28 avril 

Hiiii, j'ai fait une adepte des kifs ! Et pas des moindres ! Maryvonne (grâce à elle en partie si j'ai démarré ce blog) publie un article sur ses petits bonheurs de la semaine.

Mardi 29 avril

Fiston 2, toujours prêt à faire des blagues à deux balles (mais qui font marrer tout le monde) là et là.

Mercredi 30 avril

Etre débordée au boulot... et avoir spontanément de l'aide de la part de mes collègues. Oui, oui, j'ai vraiment des collègues en or.

Jeudi 1er mai

Au début que j'ai repris le vélo, il y a quelques semaines, j'étais crevée au bout de 3km (alors que mon tour en fait 20). Mais à force de coups de pied dans les fesses persévérance, je boucle maintenant la boucle comme qui rigole en moins d'une heure. Ce matin, j'ai même battu mon record... mais j'avais un poulet au four alors fallait surtout pas que je traîne sur le chemin.

Vendredi 2 mai

L'apéro avec les nouveaux voisins... des p'tits jeunes bien sympas...

Samedi 3 mai

Accompagner Fiston 3 pour son entretien dans un camping où il souhaite travailler cet été et en profiter pour regarder le soleil matinal inonder le Bassin d'Arcachon et la marée monter gentiment. J'avais pas pris mon APN, je ne peux donc rien vous montrer mais résultat : un grand plein de quiétude, de calme, de douceur, de sérénité et de paix. Pourquoi je ne viens pas là plus souvent (et avec mon APN la prochaine fois) ?

Dimanche 4 mai

Cockpit-les-bons-tuyaux envoie à Jules une vidéo présentant une nouvelle façon d'éplucher les pommes ! Il kiffe, et moi aussi car je sens que la corvée-compote va désormais (avec un peu d'entraînement quand même) devenir une affaire d'HOMMES ! On peut toujours rêver...