DU GROS GROS RECHAUFFE
Publié le 19 Avril 2012
La diffusion de la dernière et ultime saison de Desperate Housewives a débuté le 12 avril sur C*nal+ et moi j'avais été invitée à la soirée de promo pour voir les deux premiers épisodes le 27 mars. A l'époque, cela relevait de l'exclusivité ! du scoop ! mais maintenant c'est plutôt du gros gros archi méga réchauffé, et même Carole en sait plus que moi puisque, entre-temps, elle a vu le troisième épisode... alors que moi.... je n'en suis toujours qu'à deux....
Tant pis, je vous raconte quand même.
C*nal+ avait mis les petits plats dans les grands et décidé de chouchouter ses abonnés puisque ma super copine et moi avons été accueillies comme des V.I.P. que nous sommes d'ailleurs, oui bon OK nous et environ 998 autres quidam dans une des plus belles salles de cinéma bordelaises. Une millinanofraction de seconde, j'ai naïvement vu en rêve que nos hôtesses allaient être les Desperate en personne ou, mieux encore, leurs maris (ben quoi !!! c'était une super idée, je me demande pourquoi les organisateurs de C*nal+ n'y ont pas pensé ?) mais... en fait... non. Les hôtesses étaient pourtant toutes mignonnes : petite robe noire presque comme sur la photo, étole noire sur leurs épaules dénudées presque comme sur la photo, chaussures à talon noires presque comme sur la photo, sauf qu'elles étaient visiblement beaucoup plus jeunes que les vraies Desperate. En fait, j'ai trouvé l'explication après coup : c'était sans doute leurs filles. L'accueil se faisait dans un décor black and red totalement assorti aux tenues et à la belle pomme d'amour que chacun d'entre nous s'est vu offrir (parce qu'il n'y avait pas que des filles, il y avait même beaucoup plus d'hommes que je ne l'aurais pensé), petit clin d'oeil évident à l'un des symboles de la série. Belle et brillante et collante, je me serais facilement laissée aller à la croquer, surtout que mon repas de midi était digéré depuis longtemps mais paradoxalement je n'y ai pas touché : j'avais bien trop peur qu'elle ne soit empoisonnée d'y laisser une dent.
Comme on était bien en avance ma copine et moi, on était super bien installées, ni trop loin, ni trop près, et on a pu papoter à gogo et se bidonner comme des baleines vu que ça faisait un bail qu'on ne s'était pas vues attendre bien sagement que cela commence. Cela a débuté par une interview du beau gosse de la série, James Denton/Mike Delfino alias le plombier le plus sexy de la planète. Sur fond d'extraits d'épisodes des saisons précédentes, il revient sur huit années de tournage, décrypte son personnage et nous livre quelques anecdotes comme... comme... comme ?? hé hé, vous voudriez bien savoir hein ? Bon allez, dans mon infime bonté, je vous en livre quelques-unes. Savez-vous combien il y a eu de morts dans Wisteria Lane depuis le début de la série ? 48 ou 49 ! Ça commence à faire, n'est-ce pas finalement il était temps que ça s'arrête ? Lors de la série, les acteurs ne tournent pratiquement qu'en couple. Ainsi, la première scène de James/Mike avec Felicity Huffman (Lynette) a été filmée l'année dernière seulement. Teri Hatcher (Susan) est bien sûr sa Desperate préférée, rapport au nombre de scènes d'amour qu'ils ont tournées ensemble. La scène qu'il a adorée ? Celle où Susan se retrouve toute nue dehors, essaye de se cacher derrière un pot de fleurs puis tombe les quatre fers en l'air dans la haie (saison 1 je crois). Mike et Susan (eh oui, toujours elle), dans la vraie vie, jouent dans le même groupe de rock à vocation caritative, Band from TV, avec le Docteur House, pour ne citer que lui. James/Mike joue de la guitare (et il est beau beau beau) et Teri/Susan chante (si, si !). Comparée à celle des filles, sa garde-robe est plutôt limitée : un jean, quelques t.shirts, un blouson, une paire de bottes. Lors des tournages, c'est avec Orson et Carlos qu'il s'entend le mieux et qu'il boit des bières. Et vous saviez qu'il avait troqué ses fringues de plombier contre un costume Daniel Hechter dont il est la nouvelle égérie ? Bon, ça, il ne l'a pas dit dans l'interview mais je l'ai lu sur le net.
Je m'arrête là, hein, sinon l'article va faire un kilomètre de long.
Ensuite, la diffusion du premier épisode de la nouvelle saison a commencé. Ça démarre sur le coup de théâtre final de la saison 7, vous vous souvenez, quand Carlos avait déglingué avec un chandelier le beau-père de Gaby qui l'avait bien mérité. Et après.... ben après je ne peux rien vous dire sans dévoiler tout ce qui se passe et ça se serait pas cool. Vous en voulez quand même un peu ? Mais pas trop ? Allez j'y vais. Le cadavre du beau-père finit dans la table basse du salon autour de laquelle la soirée va se dérouler quasi normalement (Hitchcock l'avait déjà faite celle-là, en 1948 dans La Corde, sur ce coup le scénariste n'a rien inventé). Et ensuite.... ? Ben.... les quatre filles décident d'enterrer le cadavre et de ne rien dire à personne. Et ensuite ? Ben.... le torchon brûle entre Lynette et Tom, mais là, je ne vous apprends rien.... le torchon brûle entre Bree et le détective Chuck Vance car elle a de plus en plus de mal à déjouer son instinct policier, rapport au cadavre du beau-père.... le torchon brûle entre Mike et Susan, rongée par la culpabilité de ne pouvoir se confier à son mari, rapport au cadavre du beau-père et... chez les Solis... pas mieux car leur vie sexuelle devient inexistante le torchon brûle entre Gaby et Carlos, rongé par le remords rapport toujours au même cadavre. Vous l'aurez compris, globalement, tout tourne autour du cadavre dans ce premier épisode. Ah non, pas tout... Il y a un nouveau dans la rue, Ben Faulkner, et.... comme par hasard.... il est pas mal du tout du tout. Cette fois c'est Renee qui l'a vu la prem's et, quand elle l'invite à boire un café, c'est bien sûr à un autre mot de quatre lettres qu'elle pense, qui commence par un s et se termine par un e, qui rapporte plein de points au Scrabble et qui n'a rien rien à voir avec le café.
A la pause, et avant le second épisode, nous avons eu droit à un entracte gourmand sous la forme d'énormes gros muffins moelleux à souhait distribués dans de jolis paniers en osier façon Bree Van de Kamp. Cette fois, je n'ai pas fait ma chochotte comme avec la pomme d'amour et, la faim justifiant.... ben justifiant ce qui va suivre, je l'ai englouti vite fait bien fait car j'avais bien trop la dalle.
Comme vous vous en doutez, vous les fans de la première heure, le second épisode a été du même acabit : gros fous rires et humour grinçant à gogo. Et pour le reste, ben... ça a été comme d'habitude : un mélange de sexe, d'amour, de drame, d'amitié, de quadras riches, de gens qui vont chercher leur courrier et qui sortent des poubelles (c'est fou le nombre de poubelles qu'ils peuvent sortir dans cette série), de tenues délirantes, de jupes moulantes, de poitrines décolletées et d'ongles manucurés. La projection s'est achevée bien sûr sur un suspense insoutenable qui a forcément donné à tout le monde une envie irrésistible de découvrir les coups de théâtre concoctés par la prod dans ce dernier round.
Non non non, c'est pas encore tout à fait fini. Avant de repartir, nous avons été gâtés pour la troisième fois de la soirée et chacun a été gratifié, avant de rentrer chez lui, d'une pochette surprise sponsorisée par la série contenant : un sac en toile (pour le shopping ?), un tablier de cuisine (pour faire tout comme Bree ?) et un jeu de cartes (pour jouer au poker avec ses copines ? ou copains en l'occurrence car Fiston 1 est parti avec), le tout bien sûr estampillé Desperate Housewives™. Vous voulez voir ?