CIEL ET HUMEUR DU LUNDI 18 MARS
Publié le 18 Mars 2013
Vent, grosses rafales, ciel bleu, ciel gris, ciel noir, nuages blancs, nuages gris, nuages noirs, pas de nuages, averses de pluie qui surviennent sans prévenir, averses de grêle aussi brèves que violentes, tonnerre aussi, soleil, chaleur toute relative puis brusque rafraîchissement... N'est-ce pas ce qu'on appelle communément les giboulées de mars dues au fameux phénomène de convection ?
Comment ça pas si fameux que ça ?
Moi, ce que j'en ai retenu en tout cas, c'est que ce phénomène météorologique se produit lors du passage de l'hiver AU PRINTEMPS. C'est ce qui est écrit noir sur blanc là.
Alors, mes chers amis blogueurs et gueuses de la communauté Petit coin de ciel de Mary, et les autres aussi d'ailleurs, gardons espoir. Il va bien finir par arriver. Quand ? Bientôt, bientôt. Mais pas aujourd'hui. Un autre jour. Mais bientôt.
Et ma journée ? A-t-elle été aussi mitigée que la météo ?
D'abord, ce matin, j'ai commencé par aller à la gym en Kickers. Quand j'emmène Fifille au collège, j'enfile vite fait mes vieilles chaussures et après je vaque je vaque dans la maison jusqu'à ce que je me rende compte qu'il est 9h10 et que je suis sacrément à la bourre pour arriver à la salle de gym à 9h15. Alors, je mets une veste, la première qui vient, je saute sur mon vélo, je pédale à donf et... voilà, il est beau le résultat. C'est quand j'ai eu fait deux trois allers-retours sur mon step que je me suis rendue compte que quelque chose ne tournait pas rond. Pas grave, mes co-gymeuses commencent à me connaître, ça a fini en chaussettes.
Quand je suis rentrée, j'ai mangé à 11h30, comme les malades à l'hôpital, avant même de prendre la douche, mais j'étais toute seule, ça n'a dérangé personne. J'étais morte affamée, c'était ça ou je m'envoyais sur le champ le reste du paquet de gaufrettes.
Et puis il a fallu que j'aille acheter les chocolats de Pâques pour les jeunes. Ils ont beau être déjà grands, c'est qu'ils continuent à réclamer ! Et fort en plus. "Ouais alors t'avais dit à Noël que tu nous achèterais des oeufs Kinder (ah bon, j'avais dit ça moi ?) et tu l'as pas fait mauvaise mère alors est-ce qu'à Pâques on pourrait en avoir et si tu pouvais y aller pas trop tard ce serait bien parce que l'année dernière si tu te souviens bien quand t'as voulu y aller y'avait plus rien. Ça va, ça va, pas la peine d'en rajouter, je me souviens.
Et vous ? Vous les avez achetés les chocolats de Pâques ou vous les avez pas achetés ?
Et après ? Ben rien ! Rien d'autre de prévu, d'urgent, d'incontournable, d'obligatoire, d'impérieux, d'indispensable, de primordial, de question de vie ou de mort.
Il n'en a pas fallu plus pour que, comme les autruches, je me mette la tête dans un bouquin une broderie les nuages le sable pour ne pas voir 1001 choses désagréables dans ma maison (la poussière sur le meuble du salon, les miettes sur et sous la table basse, le linge pas repassé, la porte du four dégueu, la vaisselle du petit déj dans l'évier, le trou dans la chaussette de Jules, la gamelle du chat vide, et encore je ne vous raconte pas tout.
C'était le jour ou jamais pour lâcher du lest. A partir de demain, c'est ma semaine de 4 jours alors, jusqu'au week-end, ça va forcément être en apnée tout le temps (désolée La Marmotte, ça va être difficile de faire autrement, mais je te promets j'en ai bien profité aujourd'hui alors avec ça je vais bien tenir le coup jusqu'à vendredi soir, hein).