1Q84
Publié le 14 Août 2012
Après avoir supporté pendant près de 10 mois la première de couv' du Livre 1 de 1Q84 là, juste là, dans la colonne de droite, vous êtes légitimement en droit de savoir pourquoi ce bouquin tape l'incruste depuis si longtemps dans ma rubrique "Vivi lit".
Voilà. Je vais tout vous raconter.
Tout d'abord, il faut dire que je n'ai pas eu le temps de lire grand-chose depuis le mois de septembre dernier, à part des bouquins de terminologie médicale, pour ne citer que ceux-là. Or, les deux premiers tomes de 1Q84 m'ont été offerts par des copines pour mon anniversaire, juste au début de ma formation. Je me suis lancée dans cette lecture comme une écervelée qui pensait avoir du temps devant elle, sans me douter de ce qui m'attendait, et je me suis ensuite obstinée pendant plusieurs semaines à ouvrir ce livre chaque soir en me mettant au lit, mais j'étais tellement fatiguée que deux ou trois pages seulement suffisaient à m'envoyer direct dans les bras de Morphée.
Deux raisons à cela :
1) mon rythme de vie a été sérieusement chamboulé à cette époque-là
2) le premier volet de la trilogie de Murakami (avril-juin), oui, j'ose le dire, ne m'a pas particulièrement passionnée. J'avoue que pour l'instant, je ne comprends pas trop le succès que connaît cette histoire. Certains passages m'ont même laissée complètement perplexe et je me demande pourquoi tout le monde crie au génie ou alors je suis vraiment trop naze.
J'ai quand même réussi à terminer le premier tome car, et ça fait partie de mes grands principes à la con, il ne sera pas dit que j'ai commencé un bouquin et que je ne l'ai pas terminé. Même si je rame à lire un livre, je laisse toujours sa chance à l'auteur, et ce jusqu'à la dernière page, de sortir de son chapeau un retournement de situation inattendu, d'effectuer un virage à 180° ou de procéder à un rebondissement qui me laisserait coite. Oui, je sais, je suis trop bonne, parce que la plupart du temps il ne se passe rien du tout.
Depuis la fin du premier tome de 1Q84, j'ai donc dévoré quelques petits poches (pour lesquels je n'ai pas eu le temps de faire d'articles), ceci afin de faire baisser un peu la PAL qui domine de toute sa hauteur le côté de mon lit.
Et je crois bien que je vais continuer encore un peu. Il y a tant de bons livres à découvrir !
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot car j'ai bien l'intention de reprendre un de ces quatre mon orientale lecture, peut-être même depuis le début pour être sûre de n'avoir pas loupé un truc la première fois. Et pour prouver ma bonne foi, j'ai même acheté au printemps le dernier volet (septembre-décembre).
1Q84, tu ne perds rien pour attendre ! Si je te lâche, c'est pour mieux te reprendre.