Publié le 8 Juin 2014

 

bullesimage du net

 

Lundi 2 juin

 

Je vais chez le dentiste. Ça, ce n'est pas kiffant du tout. Mais je peux en sortir en disant fièrement comme dans la pub : Maman ! Je n'ai rien aux dents ! Ouf ! Voilà une bonne chose de faite !

 

Mardi 3 juin

 

Des années que je n'avais pas mangé de nounours en guimauve enrobé de chocolat. Il a suffi qu'un gentil médecin partage son paquet avec nous pour que je replonge direct en enfance. 

 

Mercredi 4 juin

 

J'ai aimé aller boire un café avec une copine et me retrouver en tête-à-tête avec elle pour se raconter des trucs de filles et de mamans... C'est fou ce que j'aime aller boire un café avec mes copines en ce moment. Et étrange comme j'aime de plus en plus le café d'ailleurs, moi qui n'en ai pas bu une goutte pendant plus de 40 ans.

 

Jeudi 5 juin

 

Sans hésiter, le SMS de Fiston 2 qui m'annonçait "admissiiiiiiiible" aux oraux du concours qu'il a passé au mois d'avril.

 

Vendredi 6 juin

 

Retrouver le héros du jour (ou plutôt d'hier), Fiston 3, Fifille, belle-maman et Jules et se poser un peu autour d'un apéro et d'un repas bien mérités. Fiston 2 nous annonce qu'il est aussi admissible aux oraux d'une autre école pour laquelle il avait fait des écrits il y a 3 semaines environ. La fin de l'année scolaire s'annonce riche en émotions...

 

Samedi 7 juin

 

Toute la famille est éparpillée.

 

Fiston 3 est monté à la capitale pour profiter du cadeau d'anniversaire de ses 18 ans (une place pour la finale de Roland Garros). En prime, il est chaperonné par belle-maman, grande fan de tennis devant l'éternel, qui rêvait d'aller un jour voir un match dans le saint des saints. Comme quoi, il n'est jamais trop tard : elle a fêté le mois dernier ses 2 sets gagnants (77 ans) !

 

Fiston 1 squatte la maison avec sa chérie : ils ont invité des copains pour un barbecue... le soleil s'est fait désirer mais il est finalement de la partie.

 

Fiston 2 en a profité pour faire la grasse mat et reprendre des forces, puis se joindre à la bande de Fiston 1.

 

Fifille et Jules ont participé toute la journée à une course d'orientation ludique dans notre commune avec des défis sportifs et intellectuels organisés par les associations locales sur le thème de "L'histoire de France", Fifille en tant que participante, Jules en tant qu'organisateur. Il tenait le stand de notre AMAP. J'aurais aimé que vous le voyiez avec sa chemise à carreaux, ses sabots et son chapeau de paille. Pour faire plus authentique, il avait même emmené avec lui une de nos poules... qui a passé toute la journée un fil à  la patte...

 

Moi, j'en ai profité pour me balader et aller au ciné voir "Sous les jupes des filles".

 

Dimanche 8 juin 

 

J'avais organisé un repas avec trois copines de formation et leurs maris. Déjà presque 2 ans que nous avons décroché notre diplôme. On a passé une super soirée, pleine de bonne humeur, d'amitié, de rires et de simplicité.

 

Vivement qu'on remette ça !

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #mes kifs de l'année

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Publié le 4 Juin 2014

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Notre sortie ciné avec Jules, censée être bimensuelle, nous a amenés cette fois à aller voir un western. C'était la seule séance qui nous arrangeait, les autres c'était X-men (bof) et Deux jours, une nuit (bof bof).

Et puis moi, j'adore les westerns. Il faut dire que je suis tombée dedans quand j'étais petite : à 10 ans j'étais amoureuse de John Wayne dans Rio Bravo, la musique des "Il était une fois" s'échappait à toute heure du jour et de la nuit de la chambre de mon grand frère et, quand on était sage, on avait droit à un album de Lucky Luke (dont j'avais d'ailleurs une panoplie, si, si).

De plus, le dernier western que j'avais vu remontait à plusieurs années (c'était là) et la critique de The Homesman disait que c'était un western féministe. J'ai naïvement pensé aller voir une espèce de remake des Pétroleuses et je me suis dit : allons-y, pourquoi pas ?

Oui... Mais non (c'est ça d'aller voir des films sans se renseigner avant) !

Je vous résume l'histoire : ça passe en 1854, Mary Bee Cuddy est une femme forte, sauvage, puritaine et indépendante, en manque d'amour certain, qui tient une ferme quelque part dans les territoires de l'Ouest des Etats-Unis. Elle se voit confier trois femmes complètement démentes pour les mener vers l'Iowa, où elles pourront trouver refuge. En chemin, elle croise George Briggs, un rustre vagabond que Mary Bee sauve d'une mort aussi imminente que certaine. Ils décident de s'associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et au danger qui sévissent dans les vastes étendues qu'ils vont devoir traverser.  

Ce que j'ai aimé :

Les deux acteurs principaux, Tommy Lee Jones (Men In Black, Le Fugitif, JFK, Trois enterrements) et Hilary Swank (Million Dollar Baby, Boys don't cry) et puis aussi Meryl Streep qui tient un petit rôle à la fin du film.

Les vastes ciels et les paysages grandioses, même si c'est surtout de la plaine, de la plaine et encore de la plaine, aride, sèche, désertique et hostile qui plus est.

Et puis le récit qui chemine façon road-movie et la lenteur du film qui peut nous laisser à penser que nous aussi nous faisons partie du convoi.

Mary Bee Cuddy que j'ai admirée pour son cran, son courage, sa foi inébranlable et sa détermination. 

Et la vérité sur la condition d'une femme seule à cette époque et dans ce milieu-là (encore plus difficile à assumer pour une femme cultivée qui chante, "joue" du piano et utilise des mots tels que "post-prandial").

Et le reste :

La dureté de la vie des femmes dans ce film : elles suivent leurs maris (Mary Bee n'en a pas mais c'est une exception), sont confrontées à des êtres frustres incapables d'exprimer leurs sentiments, font face à la maladie, doivent concevoir, faire, élever les enfants, s'occuper de la maison, de l'exploitation, le tout dans des conditions climatiques très hostiles.

La folie des trois femmes faisant partie du convoi à la tête duquel se trouve Mary Bee : l'une d'elle, âgée de seulement 19 ans, a perdu ses 3 enfants malades en 3 jours, la deuxième se plante des aiguilles à coudre dans le buste, les bras et subit des violences sexuelles, la troisième jette son bébé dans les latrines... Il y a des scènes très très cruelles à tel point que je me suis caché les yeux pour ne pas les voir tout en demandant à Jules "ça y est, c'est fini ?". Ambiance... 

Intéressante (même si terrible), l'histoire opère un virage à 180° au 2/3 du film et ça... ça m'a laissée sur le derrière, pour ne pas dire autre chose. Ensuite, plus rien ne se passe comme il faudrait (genre ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants) et on se demande où le cinéaste a voulu en venir. Parmi les scènes suivantes, il y en a que je n'ai pas bien saisies, d'autres qui ne servent franchement à rien, d'autres encore qui sont complètement surréalistes, et la fin... ben... en fait il n'y a pas de fin. Ou alors j'ai raté un truc. Mais j'crois pas...

Bref, film très très spécial, amer à souhait, qui m'a laissée bien perplexe. Âmes sensibles s'abstenir.

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 2 Juin 2014

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Amis petitcoindecielophiles, bonjour, ou plutôt bonsoir.

 

Je n'en reviens pas. 23h20. La journée est déjà sur le point de s'achever. Pas de temps à perdre donc, il faut entrer illico presto dans le vif du sujet qui nous intéresse asteure : mais comment étaient les ciels de France, de Navarre et d'ailleurs aujourd'hui ? Chez Carole en Nord-Picardie, chez Val1603 en région parisienne, chez Marylou en Alsace, chez Minouche en Poitou-Charentes, chez MéméYoyo et Mamylou dans les Pays-de-la-Loire, chez Marianne en PACA, chez Cigalette et Arlette en Belgique et chez Françoise Andersen au Danemark ? 

 

Et chez moi ? Voyez comme il est chouette mon Petit coin de ciel de ce lundi : du bleu, du chaud, du beau !

 

Un vrai ciel de mois de juin !

 

Quoi ? De juin ? Déjà ? Une nouvelle fois, je n'ai vraiment rien compris. Plus ça va et plus je m'emmêle dans les dates et moins je sais où j'en suis. Plus ça va et plus je me demande quel jour on est, où est passé le temps, à quoi j'ai occupé mes dernières semaines et comment il se fait que presque la moitié de l'année se soit déjà envolée...

 

Et surtout, pourquoi ? Est-ce le lot de tout le monde ? Est-ce vraiment une fatalité ? En sera-t-il toujours ainsi jusqu'au dernier jour de la fin de ma vie ? Ne peut-on rien tenter pour inverser la tendance ? Ralentir la course de temps, démultiplier les heures, ou alors rallonger les jours, ou les nuits ? Ne plus dormir, ou alors juste un tout petit peu. Pour pouvoir tout faire. Ce qu'il y a à faire, mais aussi le reste : lire, rêver, s'arrêter, admirer, savourer, traîner, marcher... euh... blablater un peu aussi.

 

Et voilà. Je suis de nouveau en plein dans ma crise existentielle, à peu près comme une fois tous les 15 jours. D'ailleurs, il est fort probable que vous ayez l'impression d'avoir déjà lu ici ce genre d'article. Si, si, au moins dix fois.

 

Est-ce que cela veut dire que je radote ? Ou alors que je n'ai rien d'autre à dire ? Ou que je n'ai pas encore réglé mon problème de temps qui passe trop vite ? Ou que je ferais mieux d'accepter les choses telles qu'elles sont en faisant preuve pour une fois de maturité ? De philosophie. Ou de sagesse.

 

Bon, si vous voulez, on peut peut-être arrêter de parler de ça et passer à un autre sujet de conversation passionnant.

 

Hé ! Vous savez quoi ? Le septième de notre vie, c'est des lundis...

 

Etonnifiant, non ?

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 1 Juin 2014

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Lundi 26 mai

 

Un vrai plaisir : aller au resto chinois et inviter mon ancienne collègue (private message inside : voilà Juju, alors on dirait que c'est un peu notre mémoire ici, comme ça la prochaine fois on saura quand et où on a mangé et qui a payé !). Attention siouplé, ancienne ne veut pas dire vieille (car elle a deux ans de moins que moi)...

 

Mardi 27 mai

 

Fiston 3 m'a tellement fait rire au moment du repas que j'ai failli cracher ce que j'avais dans la bouche dans mon assiette et que j'ai avalé de travers en déglutissant comme j'ai pu tout en restant classe et digne. Et ça, c'est pas donné à tout le monde ! Le pire, c'est que je ne sais même plus ce qui m'a autant fait rire.

 

Mercredi 28 mai

 

Les courses au drive, c'est biiieeenn. Surtout quand c'est Jules qui s'y colle pour aller récupérer le matos.

 

Jeudi 29 mai

 

Aller à la communion de la fille du cousin de Jules et revoir les cousines, les cousins, les anciens, les ados, les plus jeunes mais surtout les cousines... 10 jours que l'on ne s'était pas vues mais à nouveau (ou encore) plein de blablas à se raconter.

 

Vendredi 30 mai

 

La semaine de boulot s'achève et c'est tant mieux. Je suis contente de rentrer dans mon chez-moi, retrouver ma famille et oublier les contrariétés auxquelles j'ai dû faire face aujourd'hui.    

 

Samedi 31 mai

 

Le stress de l'attente des résultats du concours est à son comble. Fiston 2 fait donc une fête à la maison avec ses amis, histoire de se détendre et de décompresser... Et nous, on est gentiment priés d'aller voir ailleurs. C'est l'occasion de faire quelque chose de spécial : Jules et moi on part donc pour une grande balade sur les quais de Bordeaux avant de venir récupérer Fiston 3 et Fifille, et filer à la maison de belle-maman sur le Bassin d'Arcachon. Ensuite, c'est pizza dans la rue piétonne et glace sur la jetée avec le coucher du soleil en prime.

 

Dimanche 1er juin

 

Comme on a ordre de ne pas rentrer à la maison trop tôt (oui, oui, on est des parents vraiment cool), on profite du beau temps pour faire le tour du Domaine de Certes, entre terre et mer. Et quand on revient dans notre chez-nous, tout est rangé, propre et en ordre ! Elle est pas belle la vie ?

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #mes kifs de l'année

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