OBJECTIF ZERO DECHET : DES NOUVELLES DE LA YAOURTIERE
Publié le 4 Mars 2017
Il y a 4 mois, notre famille adoptait une yaourtière. L'achat, les prémices et les balbutiements de la cohabitation, c'était ici.
Et voilà qu'il est grand temps de faire le point.
Ça va aller vite... Parce qu'il n'y a que du positif. Le seul hic ce sont les pots eux-mêmes qui ne sont vraiment pas pratiques. Trop ronds et trop lourds, ils glissent des mains quand on veut les rincer ou se retournent dans le panier du lave-vaisselle comme des culbutos, et puis les couvercles qui sont censés se "clipser" ferment mal, comme s'ils avaient été déformés par la chaleur. Ceux de la yaourtière de ma maman d'il y a 40 ans étaient beaucoup plus pratiques (pots droits, couvercles à vis), pourquoi les avoir changés ?
Au niveau des recettes, je n'en ai pas testé 150, parce que tout le monde à la maison apprécie les produits le moins transformés possible. J'ai donc essentiellement fait des yaourts nature.
Au début, j'ai appliqué la recette de base : 1 litre de lait demi-écrémé + 1 yaourt du commerce pour le ferment. Mais ils étaient trop liquides et un peu "gluants". J'ai testé plusieurs temps de "cuisson", mais même après 12 heures la texture ne nous convenait pas. Alors j'ai essayé avec du lait entier et un peu de lait en poudre (30 g environ) + 12 heures de "cuisson" et à présent ils sont parfaits, à la fois compacts, onctueux et moelleux à souhait.
Pour faire plaisir à Fifille, je rajoute parfois de l'extrait de vanille ou du sucre glace et pour faire plaisir à Fiston 2, quand il est revenu quelques jours en vacances au mois de février, j'ai essayé des recettes avec des fruits mixées. C'est très bon dans tous les cas, et ça change... Cela fait un dessert un peu plus riche... Et pour peu que Fifille nous gratifie avec de ses cookies dont elle seule a le secret, c'est la fête !
Au niveau du coût, je me suis lancée dans de savants calculs ! Au final, le yaourt-maison revient à environ 11 cts, électricité comprise (2 cts par fournée), soit un peu moins cher qu'un yaourt bio du commerce au lait entier ou un yaourt de marque et un peu plus cher qu'un yaourt classique sans marque.
Mais, dans tous les cas, le goût est incomparable. Le yaourt-maison est savoureux, crémeux, beaucoup moins acide qu'un yaourt industriel, et je sais de quoi je parle puisque je les mange toujours sans sucre (sauf parfois avec un peu de confiture de fraise... c'est mon péché mignon la confiture de fraise...).
Au niveau de l'organisation, je "lance" en général une fournée le soir vers 19 ou 20 heures et le lendemain vers 8 heures ils sont prêts. La yaourtière tourne ainsi sur le courant de nuit (mais c'est juste un détail parce qu'à 2 cts la tournée...) et je peux mettre les pots au frigo avant de partir au travail. Ils se gardent plusieurs jours... Je ne sais pas combien mais en tout cas ils sont largement mangés avant d'être périmés...
Ah oui, et au niveau de la poubelle, ben y'a pas photo. Ce n'est peut-être pas que à cause des pots de yaourt vides mais toujours est-il que je ne change plus le sac de notre poubelle de cuisine (20 litres) qu'une fois tous les 10 jours.
En matière de "zéro déchet", cette action peut vous paraître un grain de sable sur la plage (et ça l'est). Mais ce n'est pas si souvent qu'on peut joindre l'utile à l'agréable et en même temps contribuer à sauver la planète alors pourquoi s'en priver ?