Il y a quelques années, j'ai écrit un article portant ce même titre.
Car, oui, avec le recul j'en suis sûre maintenant, j'ai fait un burn-out maternel. Sans vrai "craquage", à savoir que je ne me suis jamais retrouvée hospitalisée ou incapable de me lever le matin (non, même ça, je crois que je ne me le suis pas accordé) mais j'ai caché et traîné mon mal-être comme un boulet pendant plusieurs années, sans vraiment savoir ce qui m'arrivait, sans vraiment oser en parler, sans vraiment être comprise, en pensant que ça allait passer et aussi que j'étais sûrement la seule dans mon cas à ressentir cela alors que tout allait (en apparence) bien.
Le post rédigé à l'époque par Maryvonne et l'émission dont elle indiquait le lien m'avaient fait pleurer de délivrance et de soulagement tant ce que disait l'invitée -Stéphanie Allenou- exprimait tout ce que je ressentais de façon totalement inconsciente et trouvait écho jusqu'au plus profond de mon être.
Alors, quand j'ai écouté cette semaine sur RTL l'émission de Flavie Flament "On est fait pour s'entendre" sur le burn-out parental, tout cela m'est revenu en mémoire : le rêve que je faisais de me voir offrir une cure de sommeil, de partir en vacances toute seule, l'impression d'être arrivée au bout de ce que je pouvais supporter, la culpabilité bien sûr de penser tout cela et de façon également totalement contradictoire mon cœur plein à tout rompre de tout l'amour que j'éprouvais pour mes enfants et mon conjoint.
Compliqué hein ?
Alors comme je sais que des mamans avec des petits en bas-âge lisent ce blog, et qu'un burn-out parental peut aussi survenir plus tard, même quand les enfants sont des ados, voilà le lien de l'émission en replay, à écouter distraitement en préparant les biberons ou en repassant du linge, parce que prévenir vaut mieux que guérir, parce que c'est un sujet qui me tient à coeur, pour le partage, pour se sentir moins seule...
Et puis ici aussi, les 10 signes qui montrent que vous êtes en burn-out parental, que j'ai perso tous ressentis sans exception.
Et parfois encore...