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Publié le 7 Mai 2012

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Ça frise complètement le ridicule, j'en suis bien consciente, mais ces derniers temps je culpabilise à mort dès que je fais autre chose que mon boulot de maman et mon travail d'étudiante.

 

"Après tout, il n'y en a plus que pour quelques semaines (je parle du travail d'étudiante parce que pour le boulot de maman j'ai signé pour un paquet d'années encore), alors autant faire les choses à fond !" pense-je comme si je savais faire autrement

 

C'est pourquoi voilà environ six mois que je ne suis pas allée au cinéma.

 

Mais, lundi dernier, tout d'un coup, après d'intenses heures de réflexion devant mon ordinateur sur le travail écrit que je dois rendre dans trois semaines, ça m'a pris comme ça sans prévenir. J'ai dit à Jules : "Et si on allait au ciné ?".

 

Jules qui n'en croyait pas ses oreilles ne se l'est pas fait dire deux fois. Et nous voilà partis tous les deux comme des amoureux, comme au temps où on avait instauré de se faire une toile une fois tous les quinze jours quoiqu'il arrive.

 

Synopsis :

Vincent (Patrick Bruel), la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Elisabeth (Valérie Benguigui) et Pierre (Jean-Michel Dupuis), sa soeur et son beau-frère, il y retrouve Claude (Guillaume de Tonquédec), un ami d'enfance. En attendant l'arrivée d'Anna (Judith El Zein), sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s'il a déjà choisi un prénom pour l'enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

 

Un film (largement inspiré de la pièce de théâtre éponyme) et une belle distribution (quasiment la même équipe aussi) qui font vraiment rire. A condition d'aimer l'humour caustique... Car ce simple dîner de famille, entre personnes qui se connaissent depuis toujours et s'apprécient, va rapidement tourner au vinaigre au pugilat : rancoeurs, jalousies, frustrations, rivalités, mesquineries, coups bas, tout y passe, c'est le grand déballage de printemps.

 

Jules a trouvé qu'ils s'engueulaient un peu trop, concluant par un "Mais ils se détestent tous dans cette famille !". Moi je n'ai pas eu le même ressenti. Partant du principe que "qui aime bien, châtie bien", j'ai pris les choses au second degré, pensant que cette joute oratoire était plutôt un jeu entre eux, rien que pour savoir qui aurait le dernier mot.

 

Bon, OK, la plupart du temps les mots font mouche et mal, mais comme chacun en prend pour son grade à tour de rôle... on peut dire qu'à la fin tout le monde est quitte. Match nul et balle au centre.

 

La bande-annonce affiche la couleur. Mais pour une fois, ce ne sont pas les meilleures répliques que l'on y entend, loin de là. Pour la suite, il faut aller jusque dans les salles obscures. Dans la nôtre a régné une hilarité générale, qui n'a quasiment pas tari pendant 1h40. On n'a pas tous ri des mêmes choses au même moment, mais on a ri. Et beaucoup. 

 

 

Juste deux petites choses que j'ai moins aimées : certaines scènes sont vraiment "trop". Or, trop d'humour tue l'humour, c'est bien connu. Et puis, ça faisait un moment que je n'avais pas vu Patriiiiiiiiiiiick sur un écran. Bah, je le trouve nettement moins beau qu'il y a quelques années et j'ai été toute déçue. Si, si, je vous assure.

 

Si vous voulez un deuxième avis sur le film, n'hésitez pas à aller faire un tour sur La Critique Ciné d'MP.

 

Par contre, dans son article, pas un mot sur Patriiiiiiiiiiiick...

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 19 Avril 2012

desp-bordeaux.jpgLa diffusion de la dernière et ultime saison de Desperate Housewives a débuté le 12 avril sur C*nal+ et moi j'avais été invitée à la soirée de promo pour voir les deux premiers épisodes le 27 mars. A l'époque, cela relevait de l'exclusivité ! du scoop ! mais maintenant c'est plutôt du gros gros archi méga réchauffé, et même Carole en sait plus que moi puisque, entre-temps, elle a vu le troisième épisode... alors que moi.... je n'en suis toujours qu'à deux....

 

Tant pis, je vous raconte quand même.

 

C*nal+ avait mis les petits plats dans les grands et décidé de chouchouter ses abonnés puisque ma super copine et moi avons été accueillies comme des V.I.P. que nous sommes d'ailleurs, oui bon OK nous et environ 998 autres quidam dans une des plus belles salles de cinéma bordelaises. Une millinanofraction de seconde, j'ai naïvement vu en rêve que nos hôtesses allaient être les Desperate en personne ou, mieux encore, leurs maris (ben quoi !!! c'était une super idée, je me demande pourquoi les organisateurs de C*nal+ n'y ont pas pensé ?) mais... en fait... non. Les hôtesses étaient pourtant toutes mignonnes : petite robe noire presque comme sur la photo, étole noire sur leurs épaules dénudées presque comme sur la photo, chaussures à talon noires presque comme sur la photo, sauf qu'elles étaient visiblement beaucoup plus jeunes que les vraies Desperate. En fait, j'ai trouvé l'explication après coup : c'était sans doute leurs filles. L'accueil se faisait dans un décor black and red totalement assorti aux tenues et à la belle pomme d'amour que chacun d'entre nous s'est vu offrir (parce qu'il n'y avait pas que des filles, il y avait même beaucoup plus d'hommes que je ne l'aurais pensé), petit clin d'oeil évident à l'un des symboles de la série. Belle et brillante et collante, je me serais facilement laissée aller à la croquer, surtout que mon repas de midi était digéré depuis longtemps mais paradoxalement je n'y ai pas touché : j'avais bien trop peur qu'elle ne soit empoisonnée d'y laisser une dent.

 

Comme on était bien en avance ma copine et moi, on était super bien installées, ni trop loin, ni trop près, et on a pu papoter à gogo et se bidonner comme des baleines vu que ça faisait un bail qu'on ne s'était pas vues attendre bien sagement que cela commence. Cela a débuté par une interview du beau gosse de la série, James Denton/Mike Delfino alias le plombier le plus sexy de la planète. Sur fond d'extraits d'épisodes des saisons précédentes, il revient sur huit années de tournage, décrypte son personnage et nous livre quelques anecdotes comme... comme... comme ?? hé hé, vous voudriez bien savoir hein ? Bon allez, dans mon infime bonté, je vous en livre quelques-unes. Savez-vous combien il y a eu de morts dans Wisteria Lane depuis le début de la série ? 48 ou 49 ! Ça commence à faire, n'est-ce pas finalement il était temps que ça s'arrête ? Lors de la série, les acteurs ne tournent pratiquement qu'en couple. Ainsi, la première scène de James/Mike avec Felicity Huffman (Lynette) a été filmée l'année dernière seulement. Teri Hatcher (Susan) est bien sûr sa Desperate préférée, rapport au nombre de scènes d'amour qu'ils ont tournées ensemble. La scène qu'il a adorée ? Celle où Susan se retrouve toute nue dehors, essaye de se cacher derrière un pot de fleurs puis tombe les quatre fers en l'air dans la haie (saison 1 je crois). Mike et Susan (eh oui, toujours elle), dans la vraie vie, jouent dans le même groupe de rock à vocation caritative, Band from TV, avec le Docteur House, pour ne citer que lui. James/Mike joue de la guitare (et il est beau beau beau) et Teri/Susan chante (si, si !). Comparée à celle des filles, sa garde-robe est plutôt limitée : un jean, quelques t.shirts, un blouson, une paire de bottes. Lors des tournages, c'est avec Orson et Carlos qu'il s'entend le mieux et qu'il boit des bières. Et vous saviez qu'il avait troqué ses fringues de plombier contre un costume Daniel Hechter dont il est la nouvelle égérie ? Bon, ça, il ne l'a pas dit dans l'interview mais je l'ai lu sur le net.

 

Je m'arrête là, hein, sinon l'article va faire un kilomètre de long.

 

Ensuite, la diffusion du premier épisode de la nouvelle saison a commencé. Ça démarre sur le coup de théâtre final de la saison 7, vous vous souvenez, quand Carlos avait déglingué avec un chandelier le beau-père de Gaby qui l'avait bien mérité. Et après.... ben après je ne peux rien vous dire sans dévoiler tout ce qui se passe et ça se serait pas cool. Vous en voulez quand même un peu ? Mais pas trop ? Allez j'y vais. Le cadavre du beau-père finit dans la table basse du salon autour de laquelle la soirée va se dérouler quasi normalement (Hitchcock l'avait déjà faite celle-là, en 1948 dans La Corde, sur ce coup le scénariste n'a rien inventé). Et ensuite.... ? Ben.... les quatre filles décident d'enterrer le cadavre et de ne rien dire à personne. Et ensuite ? Ben.... le torchon brûle entre Lynette et Tom, mais là, je ne vous apprends rien.... le torchon brûle entre Bree et le détective Chuck Vance car elle a de plus en plus de mal à déjouer son instinct policier, rapport au cadavre du beau-père.... le torchon brûle entre Mike et Susan, rongée par la culpabilité de ne pouvoir se confier à son mari, rapport au cadavre du beau-père et... chez les Solis... pas mieux car leur vie sexuelle devient inexistante le torchon brûle entre Gaby et Carlos, rongé par le remords rapport toujours au même cadavre. Vous l'aurez compris, globalement, tout tourne autour du cadavre dans ce premier épisode. Ah non, pas tout... Il y a un nouveau dans la rue, Ben Faulkner, et.... comme par hasard.... il est pas mal du tout du tout. Cette fois c'est Renee qui l'a vu la prem's et, quand elle l'invite à boire un café, c'est bien sûr à un autre mot de quatre lettres qu'elle pense, qui commence par un s et se termine par un e, qui rapporte plein de points au Scrabble et qui n'a rien rien à voir avec le café.

 

A la pause, et avant le second épisode, nous avons eu droit à un entracte gourmand sous la forme d'énormes gros muffins moelleux à souhait distribués dans de jolis paniers en osier façon Bree Van de Kamp. Cette fois, je n'ai pas fait ma chochotte comme avec la pomme d'amour et, la faim justifiant.... ben justifiant ce qui va suivre, je l'ai englouti vite fait bien fait car j'avais bien trop la dalle.

 

Comme vous vous en doutez, vous les fans de la première heure, le second épisode a été du même acabit : gros fous rires et humour grinçant à gogo. Et pour le reste, ben... ça a été comme d'habitude : un mélange de sexe, d'amour, de drame, d'amitié, de quadras riches, de gens qui vont chercher leur courrier et qui sortent des poubelles (c'est fou le nombre de poubelles qu'ils peuvent sortir dans cette série), de tenues délirantes, de jupes moulantes, de poitrines décolletées et d'ongles manucurés. La projection s'est achevée bien sûr sur un suspense insoutenable qui a forcément donné à tout le monde une envie irrésistible de découvrir les coups de théâtre concoctés par la prod dans ce dernier round.

 

Non non non, c'est pas encore tout à fait fini. Avant de repartir, nous avons été gâtés pour la troisième fois de la soirée et chacun a été gratifié, avant de rentrer chez lui, d'une pochette surprise sponsorisée par la série contenant : un sac en toile (pour le shopping ?), un tablier de cuisine (pour faire tout comme Bree ?) et un jeu de cartes (pour jouer au poker avec ses copines ? ou copains en l'occurrence car Fiston 1 est parti avec), le tout bien sûr estampillé Desperate Housewives™. Vous voulez voir ?  

desperate-h.jpg

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 24 Mars 2012

desperate

 

Vous vous souvenez de cette super copine qui n'hésite pas à m'accueillir chez elle depuis de nombreuses années, moi pauvre exclue qui prenait le risque sans elle d'être mise au ban de la société parce que je n'ai pas de télé dans mon foyer ?

 

Grâce à elle, on ne me montre plus du doigt dans la rue, je ne suis pas la risée de mes copines de formation et on ne se moque pas de moi non plus en soirée parce que je ne sais pas comment s'appellent les enfants de Lynette Scavo, avec qui Gabrielle Solis trompe son mari, quel est le secret de la recette de la tarte au citron de Bree Van De Kamp et quelle bourde Susan Delfino a encore pu commettre.

 

Grâce à elle, je sais également qui veut épouser mon fils et quel est le prénom du dernier gagnant de Koh Lanta. Grâce à elle aussi, Fiston 2 peut voir les matchs de foot sur écran géant et Jules les matchs de rugby sur écran géant (le même).

 

C'est pas rien !

 

Une copine comme ça, y'a pas, c'est précieux comme l'or, l'argent, le platine et comme le temps.

 

Et c'est pas tout !

 

Tout comme le printemps revient, la saison 8 des Desperate Housewives revient et elle s'est bien sûr précipitée sur son téléphone pour me tenir informée des dates de la reprise dès qu'elle-même en a eu connaissance.

 

Une véritable copine j'vous dis !

 

Et c'est pas tout !

 

Comme c'est une vraie fan, elle a réussi à gagner des places pour la soirée privée C*nal+ organisée à Bordeaux avec diffusion en avant-première des deux premiers épisodes de l'ultime saison.

 

Et devinez qui va l'accompagner ?

 

Hiiiiiiiiiiiii.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 19 Novembre 2011

 

La dernière fois que je suis allée au cinéma avec mes copines, elles m'avaient emmenée voir La guerre est déclarée. C'était beau, mais pas gai. Elles m'avaient dit que, la prochaine fois, on irait voir un truc marrant, une comédie ou une histoire plus légère, en tout cas pas quelque chose de triste.

 

C'est râpé.

 

Elles m'avaient promis La couleur des sentiments (le livre m'avait beaucoup plu) mais l'une d'entre elles l'avait déjà vu. Elles ont ensuite parlé d'aller voir La Délicatesse, mais il ne sort que mercredi prochain. A cause de retards sur la ligne de tram, la séance pour Intouchables étaient déjà commencée. On est donc allé voir Toutes nos envies, un film largement/librement inspiré du livre d' Emmanuel Carrère, D'autres vies que la mienne.

 

J'ai lu ce livre l'année dernière. Beaucoup de personnes de mon entourage l'ont apprécié, moi je l'ai trouvé moyen ; d'une part, je n'ai pas aimé le mélange des histoires (trois en une), d'autre part, j'ai trouvé que l'auteur était vraiment trop préoccupé par sa personne (d'autres vies que la mienne, oui OK, mais aussi beaucoup la mienne) au point que je l'ai intérieurement classé dans la catégorie des grands nombrilistes, enfin je n'ai pu me détacher d'un sentiment de voyeurisme qui a perduré jusqu'aux dernières pages. C'est curieux, je me suis rendue compte après coup que tout ce que j'avais ressenti était très différent des éloges des critiques littéraires qui disaient justement tout le contraire. Ben oui, mais c'est comme ça, on ne se refait pas.

 

Pour en revenir à ma soirée "filles", je n'ai pas eu le temps de dire à mes copines "...remettre ça, même au cinéma... moi... bof..." que j'étais déjà assise dans la salle.

 

Au final, j'ai bien aimé. Le film ne reprend que la partie du livre qui parle du combat de deux juges (Claire et Stéphane) contre le surendettement des ménages et les grandes sociétés de crédit, et aussi de leur course contre le temps car Claire apprend dès les premiers instants du film qu'elle est atteinte d'une tumeur au cerveau et qu'elle n'a plus que quelques semaines à vivre.

 

Je vous laisse avec Vincent Lindon, les jolies Marie Gillain et Amandine Dewasmes, et la bande-annonce qui résume très bien le film.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 16 Septembre 2011

la guerre est déclarée 

Copinesdevivi : Ça te dit un ciné jeudi soir. On a envie d'aller voir "La Guerre est déclarée" .

Vivi : Mmmm... Ça raconte quoi ?

Copinesdevivi : C'est l'histoire d'un petit garçon de 18 mois à qui on découvre une tumeur au cerveau...

Vivi : Euh... Vous êtes sûres que vous voulez absolument aller voir ça ?

Copinesdesvivi : Naaan, mais c'est pas glauque du tout, c'est un film plein d'optimisme et d'énergie...

Vivi : Hum... euh... vraiment ? Bon... ben... OK. J'vous fais confiance, hein, d'accord ?

 

C'est donc ce film d'1h40 de Valérie Donzelli, présenté en ouverture de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2011, que nous sommes allées voir hier, deux copines et moi.

 

Ils s'appellent Roméo et Juliette. Le destin les a visiblement mis sur le chemin l'un de l'autre. Ils vivent un amour insouciant. Puis, ils ont un enfant : Adam. Ils sont heureux, jusqu'au jour où ils se rendent compte que "quelque chose ne va pas" et qu'ils apprennent que leur bébé de 18 mois a une tumeur au cerveau.

 

Ça pourrait être de la fiction, mais c'est une histoire vraie que Valérie Donzelli (Juliette dans le film) et son ex-compagnon, co-scénariste et acteur Jérémie Elkaïm (Roméo dans le film) ont vécue et traversée ensemble.

 

A priori, on pourrait penser que consacrer un film au cancer d'un enfant, c'est le mélodrame larmoyant assuré, celui dont on ressort les yeux rougis, le nez qui coule et le moral en berne.

 

Pas du tout ! C'est au contraire un véritable hymne à la vie. Les deux co-scénaristes et acteurs principaux ont décidé de raconter leur histoire sans plainte et avec panache, fantaisie, énergie, humour, courage et surtout, SURTOUT, avec beaucoup d'amour, un immense amour, un amour hors norme.

 

N'ayez pas peur ! Allez-y ! Loin de me démolir, ce film m'a émue certes, mais pas tant par l'enfant que par les parents, leurs sentiments et leurs attentions l'un pour l'autre, leur complicité, leur combat, leur solidarité et une entente que l'on devine idéale.

 

Voir des tas de critiques encensieuses ? encensantes ? géniales  (Télérama),  (Cinemovies), (l'Express) et  (Le Parisien) pour n'en citer que quelques-unes prises au hasard.

 

Ah ! J'oubliais ! C'est aussi une ode au monde hospitalier.

 

Et puis, il y a une somptueuse bande-son. Vivaldi, Offenbach, Higelin, de la techno, Jacno, de la pop, Bach, un inédit de Benjamin Biolay, Ennio Morricone, etc. forment un drôle de mélange mais qui fonctionne à merveille (extraits ici).

 

Et pour finir, un scoop : je viens d'apprendre pas plus tard que tout de suite que "La Guerre est déclarée" représentera la France aux Oscars 2012, pour la sélection du meilleur film étranger, et qu'il est actuellement 5ème au box-office, après seulement deux semaines d'exploitation.

 

Bon, j'voudrais pas avoir l'air de vous dire c'que vous devez faire mais moi..... si j'étais vous.....

 

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 9 Septembre 2011

On peut très bien ne pas avoir la télé et avoir le droit de regarder des émissions de télé poubelle réalité pour se détendre. C'est que j'ai eu un dur début de semaine moi et des tas d'émotions à gérer nanmého.

Je vous ai déjà avoué ici honteusement mais à peine être une gentille fan des Desperate Housewives. Ce soir, je prends mon courage à deux mains pour vous redire (car je l'avais déjà fait ) que je suis depuis quelques années les saisons de Koh Lanta.

Bon, j'avoue que si Fiston 3 et Fifille, et même Fiston 2 de temps en temps, ne me tannaient pas pour aller voir ce jeu d'aventure feuilletonnant chez nos amis, s'il n'y avait pas à la clé une petite tisane, un partage amical, un moment de relâchement et de relaxation totale, voire de franche rigolade, et des instants de complicité, bien serrés les uns contre les autres sur les canapés, je n'irais sans doute pas.

Mais voilà. Je suis faible...

Et du coup vous ne me verrez pas souvent sur vos blogs les prochains vendredis soirs !

Ouh là là mais faut que je file sinon je vais rater le début ou me faire piquer la bonne place, celle où on peut aussi mettre les pieds sur le pouf.

Vous ne pourrez pas le nier, y'a des priorités tout de même dans la vie, hein ?

SACREE SOIREE

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Rédigé par vivi

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Publié le 14 Août 2011

 

case départDimanche. Le temps est tristounet sur la Gironde ce matin. Il tombe un petit crachin, le ciel est gris et les températures sont assez faiblardes.

 

Le monsieur de la météo l'avait prévu !

 

Tout cela n'incite guère à la précipitation mais plutôt à la grasse mat. Donc acte.

 

Vers 9 h 45 toutefois, la maisonnée commence à bouger, les estomacs des ados crient famine autour de la table du petit déj et, au détour de la conversation, la décision est prise d'aller au cinéma en famille. Tous les six ! Une fois n'est pas coutume.

 

Le film "Case Départ" semble faire l'unanimité. Même si je ne sais pas exactement de quoi il s'agit, je suis le mouvement et me rallie au plus grand nombre.

 

Voilà l'histoire :

 

Demi-frères "blacks", Joël (Thomas Nqijol) et Régis (Fabrice Eboué) -deux figures de proue du Jamel Comedy Club- n’ont en commun que leur père qu’ils connaissent à peine et qui a "semé" des enfants un peu partout.
Joël est un loser. Il sort de prison et est au chômage. La France, « pays raciste » selon lui, est la cause de tous ses échecs et être noir est l’excuse permanente qu’il a trouvée pour ne pas chercher du travail ou encore payer ses tickets de bus.
Régis, totalement arriviste, est de son côté parfaitement intégré. Tant et si bien, qu’il renie totalement sa moitié noire et ne supporte pas qu’on fasse référence à ses origines. Délinquance et immigration vont de pair si l’on en croit ses paroles.
Réclamés au chevet de leur père mourant aux Antilles, ils reçoivent pour tout héritage l’acte d’affranchissement qui a rendu la liberté à leurs ancêtres esclaves, document qui se transmet religieusement de génération en génération.
Faisant peu de cas de la richesse symbolique de ce document (ils attendaient un magot !), ils le déchirent sans scrupules.
Décidée à les punir pour le geste qu’ils viennent de faire, une mystérieuse vieille tante décide de leur faire remonter le temps, en pleine période esclavagiste ! Parachutés en 1780, ils seront vendus au marché comme esclaves. Les deux frères vont alors devoir s’unir, non seulement pour s’évader de la plantation mais aussi pour trouver le moyen de rentrer chez eux, au XXIe siècle.

 

Le passé qui ressurgit dans le présent et qui offre un décalage particulièrement divertissant (comme dans Les Visiteurs, mais à l'envers) est un thème que j'aime bien. Sans briller sur le plan cinématographique ou scénarique, ce film remplit bien son rôle humoristique (et je dois dire que j'ai passé un bon moment). On y trouve pêle-mêle des blagues sur tout le monde et à divers degrés (oui, OK, certaines sont carrément un peu relou, il en faut pour tous les goûts !!) mais il amène aussi à une certaine réflexion au-delà des vannes : parler de l'esclavagisme, c'est forcément aborder le thème du racisme, de l'intégration, du mélange des cultures, voire de la religion. Même s'il n'y a pas d'effusion de sang dans ce film, il faut bien avouer que certaines scènes "dérangent" car elles sont violentes en actes et en paroles.

 

D'après les critiques lues sur certains sites, "Case Départ" ne fait visiblement pas rire tout le monde et certains se sentent insultés (comment en effet peut-on rire de l'esclavagisme, considéré comme un crime contre l'humanité) ? Effectivement, l'humour de ce film est souvent noir (sans jeu de mot à deux balles), grinçant et politiquement incorrect mais il est à prendre la plupart du temps au second degré, bien sûr.

 

Bref, à mon avis une comédie à la portée de tous qui ne prend pas la tête, pas gnan gnan non plus mais qui a l'art de faire passer un message (ne serait-ce que pour montrer aux plus jeunes le chemin parcouru), le tout sous des airs de légèreté totalement assumée par les deux acteurs principaux qui sont aussi les réalisateurs du film.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 10 Juillet 2011

 

J'ai fêté il y a peu de temps avec vous le 200ème article de la communauté MAMAN D'ADO(S), et voilà que je remets ça aujourd'hui avec la communauté FILMS EN VRAC qui compte depuis quelques jours une centaine d'articles à son actif (en fait, déjà 109) !!

 

C'est Nath du blog Au fil du temps qui a écrit le 100ème, alors qu'elle venait tout juste d'aller voir le film Beginners. Vous connaissez ? Quelque soit votre réponse, un clic et vous connaîtrez son avis sur le sujet.

 

Avec 22 autres blogueurs/blogueuses fidèles et productifs, elle enrichit cette communauté ouverte à tous les amoureux de films, cinéma, DVD, télévision, émissions, séries, documentaires, etc. qui souhaitent partager leurs coups de coeur, leurs critiques ou tout simplement leurs avis.

 

Communauté créée fin mars, elle est très active et ne demande qu'à accueillir.

 

Si vous voulez nous rejoindre, un clic et c'est parti !

  films en vrac 2

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Rédigé par vivi

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Publié le 16 Avril 2011

good-morning-copie-4.jpg

 

Un autre article pour la communauté FILMS EN VRAC. Si vous avez envie de nous rejoindre, n'hésitez pas, un petit clic là et c'est partiiiiiiii !

 

Dimanche dernier, soirée DVD avec les 2/3 de la famille : les parents + Fistons 2 et 3 pour voir Good Morning England, un film de Richard Curtis sorti sur les écrans en mai 2009, donc on n'était pas en avance pour le voir mais pas-vraiment-en-retard-non-plus-car-vaut-mieux-tard-que-jamais-dit-le-proverbe.

 

En 1966, le rock explooooose dans le monde, et notamment au Royaume-Uni. Malgré cela, la BBC consacre moins de 45 minutes par jour à cette nouvelle tendance car le gouvernement refuse l'avènement de cette musique qu'il estime décadente et dissidente.

 

Mais Radio Rock, une radio pirate, diffuse ses programmes depuis un bateau basé en Mer du Nord, dans les eaux internationales au large de la côte anglaise. A son bord, une équipe de disc-jockeys complètement déjantés et éclectiques qui compte bien ne pas se laisser intimider par les menaces du Premier Ministre réac et rétrograde ; en effet, ce dernier n'a qu'une obsession : les anéantir purement et simplement parce qu'un Anglais sur deux est branché sur cette fréquence qui diffuse 24h/24 du sexe, de la drogue et du rock'n'roll. Et ça, ça la fout mal.

 

C'est le moment que choisit le jeune Carl (Tom Sturridge) pour se faire renvoyer du lycée. Sa mère (Emma Thompson) décide donc qu'il ira réfléchir à son avenir auprès de son parrain Quentin (Bill Nighy) qui n'est autre que le patron de Radio Rock.

 

Il va ainsi tomber amoureux, ce qui déjà en soit n'est pas rien, et vivre les plus beaux jours de sa vie auprès d'une tripotée de DJ's totalement azimutés :

 

• le Comte (Philip Seymour Hoffman), le Dieu des Ondes, un Américain loufoque et exubérant,

• Gavin Kavanagh (Rhys Ifans), un DJ au sommet de l'excentricité,

• le Docteur Dave (Nick Frost) cynique et sarcastique mais très populaire auprès des auditrices malgré sa surcharge pondérale avérée,

• Simon le Simple, le présentateur du hit-parade qui cherche désespérément l'Amour (avec un grand A)

• Angus Gugusse (Rhys Darby), très agaçant et tête de turc de ses comparses,

• Bob le Calme (Ralf Brown), mystérieux DJ hippie de la nuit qui tient (visiblement sous substance et on pourrait mettre un "s" à substance) l'antenne de 3h à 6h du matin. Il est fou amoureux des vinyles et préférerait mourir noyé plutôt que de les abandonner,

• Mark le Noctambule (Tom Wisdom), l'homme le plus sexy et le plus séduisant du monde,

• John, présentateur des infos et de la météo et

• Kevin le Cerveau (Tom Brooke), l'homme le plus stupide de la planète qui se déguise en Lapin pour Noël.

 

Bien sûr, aucune femme n'est admise à bord (sauf exceptions -qui sont nombreuses-) mais Felicity (Katherine Parkinson), cuistot homosexuelle aux petits soins pour toute la troupe, bénéficie d'un passe-droit.

 

Ce film est complètement ouf et la bande-son y est pour beaucoup. Parmi les nombreux groupes ou chanteurs que vous aurez le plaisir d'entendre, je cite, en vrac : les Beach Boys, The Who, The Kinks, The Hollies, Paul Jones, Jimi Hendrix, Otis Redding, The Supremes, Cat Stevens, The Moody Blues, David Bowie, Leonard Cohen, The Rolling Stones, Donovan, etc. etc. etc. bon j'arrête là, il y en a un paquet.

 

Autant vous prévenir tout de suite. Dans ce film les blagues potaches, souvent au-dessous de la ceinture, vont bon train et l'ambiance est totalement amorale (ça fume, ça picole, ça s'envoie en l'air, ça déconne, et tout ça même et surtout pendant le boulot...) mais j'ai adoré les fringues kitschs des années 60 (trop chou les mini-jupes et les petits tops crochetés de Felicity, les pattes d'éph, les imprimés psychédéliques des chemises et les foulards dandy autour du cou), les coupes de cheveux mortelles, les personnages charismatiques et la musique bien sûûûûûr !!

 

Et les ados ont kiffé la bonne vieille zic de papa et maman (ce qui n'est pas rien) !! 

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 14 Avril 2011

desperate.jpgHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

 

La diffusion des épisodes des Desperate Housewives recommence dès ce soir sur Canal +.

 

Quoi ? Ben quoi ? C'est pas parce que j'ai pas la télé (voir ici) que je ne peux pas me passionner pour les vies de Susan, Bree, Lynette et Gabi ! J'ai le droit moi aussi, non?

 

Je vous explique : j'ai vu les 3 premières saisons sur DVD et, depuis, j'ai eu amie, une TRÈS bonne amie bien sûr, qui m'invite régulièrement pour voir les autres épisodes chez elle, car ELLE a la télé, toutes les chaînes, tous les décodeurs possibles et imaginables, et environ 46 télécommandes (au moins).

 

Son mari étant absent en semaine, c'est donc traditionnellement l'occasion de se faire chez elle une soirée de FILLES : tricot, tisane et Desperate.

 

Bon alors, faut qu'je révise. Dans le dernier épisode de la saison 6, il se passait quoi déjà ?

 

Lynette est retenue par le terrible Eddie qui lui a annoncé tous les meurtres qu'il a commis. Tom cherche sa femme partout, mais Eddie refuse de lui ouvrir. C'est le moment que Lynette choisit pour perdre les eaux. Grâce à Eddie elle met au monde un adorable bébé et Eddie file en prison (si je me souviens bien).

 

Teresa, qui était infirmière pendant 33 ans à la maternité de Fairview y retourne en tant que patiente car elle est sur le point de mourir. Lors de son ultime confession, elle avoue son lourd secret : il y a quelques années, elle a échangé deux bébés dont une famille au moins (peut-être les deux, sais plus), comme par hasard ! vit à Wisteria Lane.

 

Gabrielle se démène comme une folle pour sauver la vie d'Angie et Danny. Mais Angie, qui a plus d'un tour dans son sac, élimine de façon radicale Patrick Logan en le faisant exploser dans sa maison (ou peut-être sa voiture ? Me souviens plus bien). Angie et Nick, toujours recherchés par le FBI, décident de quitter Wisteria Lane pour toujours. Quant à Danny, il file à New York rejoindre Ana et sa grand-mère.

 

Bree explique à Orson et Andrew le chantage que lui fait Sam : si elle ne lui donne pas son entreprise, il révélera que c'est Andrew qui a renversé et tué la mère de Carlos. Orson découvre ce crime qu'il ignorait. Il ne comprend pas l'attitude de Bree qui a exigé de lui par le passé qu'il se dénonce à la police pour un fait qu'il avait commis, alors qu'elle n'a pas demandé la même chose à Andrew. Il la quitte sans plus attendre.

 

Pendant ce temps, Susan, toujours en proie à de graves difficultés financières, a décidé de louer sa maison. Elle dit au revoir à ses amies. Au dernier moment, on apprend le retour dans la rue d'un ancien habitant de Wysteria Lane....

 

C'est donc sur un TOTAL suspense que nous étions restés plantés sur nos canapés fin juin dernier.

 

MAIS QUE VA-T-IL DONC SE PASSER CE SOIR ? 

 

P.S. Ne me faites surtout pas croire que je suis la seule à suivre cette série svp.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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