Publié le 10 Septembre 2016

OBJECTIF ZERO DECHET : NON AU PLASTIQUE (1)

Chaque année, plusieurs milliers de bouteilles en plastique sont mises sur le marché. Une partie est recyclée (mais la France en recycle moins de 20 %, c'est dire si on est à la bourre), une autre est incinérée, une autre encore s’échappe et se balade sur la terre avant de finir dans les océans, mettant des siècles à se dégrader. Le plastique est partout, le plastique pollue et le plastique est toxique pour la santé humaine (et accessoirement pour celle des animaux aussi).

Mais comment s'en débarrasser ?

J'en conviens, il est inenvisageable d'éliminer du jour au lendemain tout le plastique qui est partout présent dans nos maisons et nos vies. Mais, en procédant par étapes, petit à petit, on doit quand même pouvoir faire mieux non ? En tout cas, faire mieux que rien, c'est toujours mieux... vous ne pouvez qu'être d'accord.

Voilà ce que j'ai déjà réussi à faire jusqu'à présent :

. Refuser de prendre des gobelets en plastique au distributeur d'eau sur mon lieu de travail : j'utilise le mug dans lequel je bois mon café.

. Refuser le bol en plastique dans lequel on nous sert de la soupe au réfectoire : j'utilise le mug dans lequel je bois mon café (bis).

(et ensuite j'en suis d'une petite vaisselle)

. Ne plus acheter d'eau dans des bouteilles en plastique : je bois l'eau du robinet que j'emporte dans une gourde en inox (bye bye Hépar, son taux de magnésium exceptionnel et ses vertus contre la constipation !).

. Troquer les bouteilles plastiques de lait et de jus de fruits contre des briques en carton, les bouteilles plastiques d'huile contre des contenants en verre.

. Remplacer les beurriers en plastique par du beurre emballé dans du papier (en attendant de pouvoir acheter du beurre en vrac comme à la ferme où on allait chercher le lait quand j'étais petite).

. Ne plus prendre de sacs plastique quand j'achète mes fruits et légumes au supermarché : nombre d'entre eux n'ont pas besoin d'être emballés (melon, ananas, choux, salades, mangues, bananes, etc.) ; pour les plus petites pièces, j'utilise des sacs en papier (ou au pire en plastique) que j'ai conservés (jusqu'à ce qu'ils soient complètement détripés et ensuite on verra) et que je réutilise d'une fois sur l'autre. Jules, lui, a eu l'idée de tout mettre en vrac dans un cageot et de coller les étiquettes/prix sur le bord du cageot. Au passage en caisse, j'aurais juré qu'il allait se faire jeter par l'hôtesse mais elle n'a absolument pas tiqué. Le client est roi, isn't he ?

. Refuser systématiquement tous les sacs plastique (et/ou papier) que l'on me propose dans les magasins notamment ceux de vêtements : je pense à emmener un sac réutilisable ou alors je prends mes achats sous le bras (j'oubliais beaucoup le sac réutilisable au début, mais maintenant de moins en moins depuis que je me suis fait avoir quelques fois ...).

. Ne plus acheter de film alimentaire (déjà que je n'étais pas fan) : il y a 1000 autres alternatives, et si je ne peux plus faire cuire mon filet de truite au micro-ondes et ben tant pis.

En matière de "zéro déchet", ces actions peuvent vous paraître un grain de sable sur la plage (et ça l'est). Mais cela ne m'a coûté aucun effort particulier (si ce n'est celui de changer un peu mes habitudes) alors pourquoi ne pas le faire ?

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Rédigé par vivi

Publié dans #objectif zéro déchet

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Publié le 8 Septembre 2016

LA COULEUR DE LA VICTOIRE

Vous cherchez un lieu pour survivre tandis que le mercure flirte avec les 35° ?  Vous rêvez d'un peu de fraîcheur et de pénombre ? Vous n'avez qu'une envie : plonger dans le noir ? J'ai la solution : allez au ciné !

Et si vous ne savez pas sur quel film jeter votre dévolu, j'ai la solution aussi : allez voir La Couleur de la victoire qui relate l'histoire vraie (certes un peu romancée) de Jesse Owens, quadruple médaillé olympique aux Jeux de Berlin de 1936.

Dans ce film, Stephen Hopkins rend hommage à ce jeune athlète afro-américain issu du milieu populaire. Il relate la carrière de cet immense champion et la façon dont il s'est trouvé bien malgré lui associé aux grands enjeux sociaux et politiques de l'avant-guerre. Il reconstitue une page d'histoire en racontant également le cas de conscience du comité olympique américain (et celui d'Owens) de participer ou de boycotter les Jeux, instrumentalisés à des fins de propagande par les nazis. Lors de ces Jeux, Owens a remporté 4 titres olympiques : au 100 m, au 200 m et au saut en longueur ; sa quatrième médaille d'or (relais 4 x 100 m) n'est due qu'à la décision des Américains d'écarter au dernier moment deux sprinters juifs afin de ne pas déplaire à leurs hôtes allemands.

On aurait pu craindre que ce film fasse l'apologie des gentils Américains contre les méchants Allemands mais ce n'est pas le cas car le scénario pointe autant l'Amérique ségrégationniste que l'Allemagne nazie. L'histoire raconte comment Hitler a refusé de féliciter Owens mais aussi comment ce dernier n'a jamais été reçu officiellement par le Président Roosevelt, et ce malgré ses performances sportives exceptionnelles, et comment sa qualité d'Afro-Américain privé de droits civiques s'est cruellement rappelée à lui dès son retour dans son pays natal.

Rappelons que certains de ses records mettront plusieurs décennies avant d'être égalés, ou battus : sa performance de 8,13 m au saut en longueur réalisée en 1935 resta inégalée durant plus d'un quart de siècle et seul Carl Lewis parvint à s'imposer sur les mêmes épreuves qu'Owens lors des Jeux de Los Angeles en 1984.

Film à recommander à tous, et surtout aux plus jeunes qui en savent bien peu sur la terrible histoire du XXème siècle (sur mes 4 collègues présentes ce midi-là, et auxquelles je racontais ma soirée ciné de la veille, aucune ne savait qui était Jesse Owens...)

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Rédigé par vivi

Publié dans #films-TV-acteurs

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Publié le 4 Septembre 2016

Le principe de cette rubrique, c'est !

SILENT SUNDAY # 24

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Rédigé par vivi

Publié dans #silent sunday

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Publié le 3 Septembre 2016

OBJECTIF ZERO DECHET : JE TRAQUE LES COURRIERS INDESIRABLES

Je vous ai déjà parlé ici des courriers indésirables qui envahissaient ma boîte aux lettres et que je jetais sans même les avoir lus. Je ne vous parle pas des imprimés publicitaires et des gratuits sans adresse qui sont distribués anonymement aux particuliers par des enseignes ou des entreprises locales et pour lesquelles j'ai déjà apposé depuis plusieurs années un autocollant "stop pub" sur ma boîte aux lettres. Je veux faire référence à ces offres qui arrivent par courrier à mes nom et adresse, soit parce que j'ai un jour payé par chèque dans un magasin, soit parce que j'ai été abonnée à un magazine, soit parce que j'ai fait un don à une œuvre de charité, bref parce que mes coordonnées apparaissent d'une manière ou d'une autre dans un fichier.

Pour ne plus recevoir ce genre de courrier et exercer mon droit d'opposition, j'ai consulté le site de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) et notamment cette page. Plus concrètement, la CNIL m'a aidée à formuler simplement (et de façon légitime) mes demandes de radiation de mes informations personnelles pour qu'elles disparaissent des fichiers de prospection et ne soient plus mises à disposition d'organismes extérieurs.

Voilà comment je  procède. Quand je reçois un courrier d'une structure que je n'ai pas sollicitée (et ne souhaite plus qu'elle me contacte) :

1. Je repère les coordonnées de l'organisme qui détient mes données, soit directement sur le courrier (notez qu'il faut de très bons yeux car c'est souvent écrit en tout petit tout en bas d'une page), soit sur l’onglet « mentions légales » de son  site internet.

2. Je rédige à son intention un courrier en utilisant le générateur de courrier que me propose la CNIL (c'est très rapide).

3. J'envoie le courrier soit par mail (si je dispose d'une adresse) soit par la poste ; dans ce dernier cas, j'utilise si j'en ai une l'enveloppe T qui est souvent jointe aux publicités (oui, oui, je sais, je suis diabolique mais il n'y a pas de petites économies et puis après tout j'ai rien demandé moi) et sinon, en dernier recours, je me fends d'un timbre "lettre verte" en me disant que "au diable l'avarice" et que "la fin justifie les moyens".

Quelques fois, je reçois en retour une lettre indiquant que ma demande a bien été prise en compte, quelques fois c'est par mail que je suis informée, la plupart du temps je ne reçois rien mais dans tous les cas les courriers indésirables cessent et je retrouve alors le plaisir de ne relever dans ma boîte que les courriers importants, ceux qui y ont leur place.

Ce travail peut paraître fastidieux mais les publicités sont rapidement de moins en moins nombreuses. Pour être plus efficace, je stocke mes demandes sur un coin de mon bureau et je fais plusieurs courriers en même temps. Par exemple, cette semaine, j'ai écrit au service consommateurs de Whirlpool qui m'adresse son catalogue Ma vie en couleurs (que je ne souhaite pas recevoir), à Phildar qui m'envoie de la publicité pour des offres promotionnelles (que je retrouve de toute façon dans mon magasin), à Play Bac Press (organisme via lequel mes enfants ont été abonnés pendant de nombreuses années) et au magazine Vocable (idem).

Ce "nettoyage" de boîte aux lettres vaut aussi pour tous les mails parasites qui peuvent devenir très vite envahissants et desquels je me désabonne au jour le jour. Il y a toujours un lien, souvent en bas de mail mais parfois aussi au début ou en plein corps du texte, qui précise : "pour vous désabonner de la base XX suivez ce lien" ou "pour cesser de recevoir des informations de la part de la société YY, cliquez ici".

En matière de "zéro déchet", ces actions peuvent vous paraître un grain de sable sur la plage (et ça l'est).

Mais mes boîtes aux lettres respirent (et du coup moi aussi).

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Rédigé par vivi

Publié dans #objectif zéro déchet

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Publié le 29 Août 2016

CIEL DU LUNDI 29 AOUT

Et voilà, le mois d'août s'achève, et si vous me demandez comment ça s'est passé je vous répondrais que ça s'est passé à toute allure. J'ai rien vu.

On en a bien profité, on se l'est coulée douce, en se laissant vivre, après la folie de l'avant-mariage et un début du mois de juillet sur les chapeaux de roue.

Même si j'ai repris le boulot depuis 4 semaines, à la maison j'ai procrastiné comme jamais, reportant tout au lendemain, voire à la semaine suivante, voire à la St-Glinglin pour ce qui n'était pas important. Mais j'ai fait des listes pour ce qui était important, pour ne pas oublier.

Malgré ça, j'ai quand même oublié des trucs. Par exemple que ma fille entrait (déjà) en Terminale ! En effet, sur mon calepin, j'avais annoté qu'elle devait chercher ses livres le 31 août... mais ce jour-là c'était le tour des Première. Elle, c'était le 26 août qu'elle devait être au rendez-vous. Heureusement que les copines étaient là pour rattraper le coup de la mère qui assure pas du tout (et de la fille qui ne se sent pas très concernée non plus ahaha !).

Acte manqué ? Sans doute. Je fais l'autruche, ignorant de toutes mes forces que la rentrée arrive. Pourtant, il y a des signes avant-coureurs qui ne trompent pas : Fiston 1 termine son contrat de travail de 6 mois à Limoges... c'est donc que le 15 septembre approche à grands pas. Fiston 2 est déjà reparti à Lyon pour une nouvelle année d'études. Fiston 3 bulle... après avoir travaillé plusieurs semaines en intérim et, quelques jours avant de retourner à l'école, il envoie des CV, préparant activement son futur stage de 6 mois. Et Fifille va à des soirées (ça veut donc dire que ses potes sont tous revenus de vacances), invite du monde, refait son henné, a acheté un agenda, réclame des sous pour son abonnement TBM (Transports Bordeaux Métropole)...

Alors pourquoi me crois-je toujours en plein été ? Disons que c'est sans doute la faute à la météo : chaleur caniculaire, absence totale de nuages, zéro goutte de pluie (ou presque) depuis 2 mois, record du nombre de ciels bleus... Tout cela invite encore au farniente, aux longues soirées sur la terrasse, aux nuits douces et à une léthargie bien compréhensible.

La preuve en image ci-dessus pour la communauté Petit coin de ciel et la récap' hebdomadaire d'Arlette et Chat Bleu.

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 28 Août 2016

Le principe de cette rubrique, c'est !

SILENT SUNDAY # 23

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Rédigé par vivi

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Publié le 27 Août 2016

https://www.instagram.com/obocal/

https://www.instagram.com/obocal/

(article un peu long, mais indispensable !)

"C'est vrai, on sort la poubelle sur le trottoir le soir et, le lendemain matin, les emballages plastiques de céréales et les essuie-tout souillés ont disparu, comme par enchantement. Mais quand on dit : "Je l'ai jeté" qu'est-ce qu'on veut dire exactement ? On l'a jeté où ? [...] Après tout, nos déchets ne disparaissent pas sous prétexte que les éboueurs les ont enlevés. Ils finissent dans les décharges, à compromettre notre environnement à l'équilibre précaire, à libérer des composés toxiques dans l'air et le sol, à gaspiller les ressources utilisées pour créer ces produits dont on s'est débarrassé, et à nous coûter des sommes astronomiques chaque année pour les traiter. Voilà pourquoi il est essentiel de viser le zéro déchet [...], philosophie fondée sur une série de pratiques visant à éviter autant que possible d'en générer."

Pour bien comprendre la démarche de Béa Johnson, il est donc nécessaire que je vous parle tout d'abord de ses "cinq règles" de base. En effet, elle a découvert que les mettre en pratique dans l'ordre permet d'engendrer naturellement très peu de déchets. Les deux premières concernent la prévention, la troisième la consommation responsable, et les deux dernières le traitement du contenu de nos poubelles.

1 - Refuser (ce dont nous n’avons pas besoin)

Le premier objectif est de réduire sa consommation pour réduire ses déchets. En effet, nous n’aurons pas à jeter ce que nous ne consommons pas. L’objectif "zéro déchet" n’est pas de recycler plus mais de faire barrage aux éléments qui envahissent nos maisons.

"La moindre petite chose qu’on accepte, ou qu’on prend, fait augmenter la demande. En d’autres termes, accepter de manière compulsive (par opposition au fait de refuser) revient à tolérer et à renforcer des pratiques génératrices de gâchis. […] Lorsque l’on accepte passivement un prospectus publicitaire, un arbre est abattu quelque part dans le monde." explique Béa Johnson dans son livre.

On peut alors d'ores et déjà s'appliquer à refuser les articles en plastique à usage unique, les cadeaux gratuits, les imprimés publicitaires et les pratiques non durables comme acheter des produits avec des emballages superflus.

2 - Réduire (ce dont nous avons besoin et ne pouvons pas refuser)

Préférer la qualité à la quantité, l’expérience aux biens matériels. Ainsi, vous allez remettre en questions toutes vos habitudes d’achat et de consommation pour aller à l’essentiel, vers un mode de vie simplifié. Voici trois astuces pour réduire efficacement sa consommation :

• Évaluez votre consommation passée : Faire le vide donne naissance à de nouvelles habitudes d’achats : déterminez l’utilité de chacun de vos biens et débarrassez-vous de ce qui n’est pas nécessaire. Faire le vide permet de partager avec les autres : votre presse-panini est-il si indispensable ? Il peut peut-être rendre vos voisins heureux ? Il permet aussi de mieux gérer votre démarche zéro déchet : avoir moins, c’est avoir moins de raisons de s’inquiéter, moins de choses à nettoyer, à stocker, à réparer ou à jeter plus tard.

• Restreignez votre consommation actuelle et future : Réduire ses achats (que ce soit du neuf ou de l'occasion) permet de conserver les ressources, c'est évident.  Commencez par ne pas vous ruer sur les produits emballés dans votre supermarché. Le même produit existe-t-il en vrac ? Ne prenez pas nécessairement votre voiture, vous pouvez sans doute faire ce trajet à pied ou en vélo. Avez-vous vraiment besoin d’imprimer ce document ? Ne pourrais-je pas donner une seconde vie à cette chaussette trouée ?

• Évitez les activités qui soutiennent ou amènent de la consommation : Nous sommes tous victimes des coups publicitaires des grands industriels et il faut bien se l’avouer, nous sommes faibles et craquons parfois sous l’impulsion de nos désirs créés de toutes pièces par le merchandising. Et si nous arrêtions de regarder la télé ? D’aller faire du shopping ? "Se contenter de ce que l’on a est la plus grande richesse" disait le penseur bouddhiste David Loy.

3 - Réutiliser (ce que nous consommons et ne pouvons ni refuser, ni réduire)

De nombreuses personnes confondent les termes réutiliser et recycler. Recycler c'est traiter un produit pour lui donner une nouvelle forme. Réutiliser permet d’utiliser plusieurs fois le même objet sous sa forme manufacturée initiale en lui donnant (ou non) une autre utilité. Le produit le plus "vert" est incontestablement celui qui existe déjà, non ? Un sac plastique peut servir à transporter des chaussures boueuses ou encore de sac poubelle, un vêtement peut être acheté d'occasion et revendu de la même manière. Ainsi, "vous évitez la consommation inutile, vous atténuez l’épuisement des ressources et vous allongez la durée de vie des biens déjà acquis."

4 - Recycler (ce que vous ne pouvez ni refuser, ni réduire, ni réutiliser)

Après avoir refusé ce dont nous n’avons pas besoin, réduit ce dont nous avons besoin et réutilisé ce que nous consommons, il reste finalement peu de chose à recycler. Quand vous voulez recycler quelque chose, vous devez :

• Faire le tri sélectif en choisissant des endroits pratiques chez vous pour le recyclage.

• Envisager de vous rendre dans un centre de tri ou trouver des sites de collecte pour les matériaux (ampoules, piles, peintures, huile de moteur…) qui ne sont pas aussi facilement recyclables que le verre ou le plastique.

5 - Composter (le reste)

Le compostage est le recyclage des matières organiques. C'est un recyclage naturel et ancestral : avec le temps, les déchets organiques se décomposent et rendent leurs nutriments au sol.

Tout semble absolument logique, non ? Et ça marche ! Allez, je vous laisse méditer. Et suite au prochain épisode.

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Rédigé par vivi

Publié dans #objectif zéro déchet

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Publié le 24 Août 2016

Quand Fiston 1 s'est marié, les poules étaient bien sûr de la fête !

INVITEES AUSSI !
INVITEES AUSSI !
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Rédigé par vivi

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Publié le 21 Août 2016

Le principe de cette rubrique, c'est !

SILENT SUNDAY # 22

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Rédigé par vivi

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Publié le 19 Août 2016

OBJECTIF ZERO DECHET

En début d'année, j'ai acheté le livre de Béa Johnson.

Cette jeune femme originaire d'Avignon et installée en Californie depuis ses 18 ans relève avec sa famille de 4 personnes le plus improbable des challenges : vivre sans déchets. En tout et pour tout un bocal d'1 litre de déchets tous les 12 mois (soit 183 g) !

Quand j'ai lu ça dans la presse, il s'en est fallu de peu pour que je hurle à la supercherie. Comment est-ce possible quand on vit dans une société où l'on sort notre poubelle de 240 litres toutes les semaines, voire deux fois par semaine, voire deux fois deux par semaine si l'on compte la récup ? Où les gens font la queue le samedi pour aller à la déchetterie ? Où c'est la panique dès que les éboueurs sont en grève ? Où les communes dépensent des millions pour recycler nos ordures ? Y'avait forcément une arnaque.

Alors, pour comprendre, j'ai lu son bouquin. Et là, le choc ! J'ai quasiment dévoré ce livre de poche de 400 pages (7,90 €), je l'ai englouti à toute vitesse, comme une affamée morte de faim qui découvre tout d'un coup le goût de la brioche (ou des cookies, c'est comme vous voulez).

Ce livre a été une espèce de révélation pour moi, ou du moins une grosse prise de conscience, comme si soudain j'ouvrais les yeux (avec stupeur) sur tous les gestes incongrus que l'on fait tous les jours, les achats aberrants que l'on réalise sans même s'en rendre compte, les habitudes absurdes que l'on a prises et que l'on répète à l'envi sans savoir vraiment pourquoi et, le pire, en dépit du bon sens.

Exemple tout bête : j'achète le pain, la boulangère enveloppe ma baguette dans une feuille de papier et la première chose que je fais en arrivant à la maison c'est de jeter cette feuille à la poubelle. Ridicule. Pourquoi ne pas refuser le papier ? Ou emporter un sac en tissu de chez soi ?

Autre exemple : je mange de la soupe en libre-service dans un conteneur à mon travail tous les midis (bon, pas en ce moment, il fait trop chaud !). Pour cela, j'utilise une coupelle en plastique mise à notre disposition dans le réfectoire et ensuite ? Ben, elle est jetée bien sûr. Et le lendemain ? Ben je recommence. Non-sens. Pourquoi ne pourrais-je pas apporter un bol de la maison et le laver tout simplement à l'issue du repas ?

Allez, encore un autre exemple (il y en a tant que c'est presque un plaisir d'illustrer à tel point les situations peuvent être grotesques) : je reçois des publicités par la poste qui arrivent à mon nom, mon adresse figurant sûrement sur une des banques de données utilisées pour les mailings. La plupart d'entre elles, je ne les ouvre même pas et elles filent directement dans la récup. Ineptie sans nom. Pourquoi ne pas me désinscrire de toutes ces listes une bonne fois pour toutes (oui, oui, c'est possible) ?

Quel gaspillage ! Réalisez un peu ce qui se passe : le nombre de trucs qui vont direct dans la poubelle (et même s'ils n'y vont pas direct c'est presque toujours là que tout finit de toutes façons) puis direct dans les décharges (ou dans les centres de recyclage) ! On se déculpabilise en triant, persuadés de faire notre devoir, mais en fait qui sait vraiment ce que deviennent nos ordures une fois qu'elles ont quitté nos trottoirs ?

Bref, l'évidence m'a sauté aux yeux. Tout est suremballé pour nous "faciliter" la vie (ou alors pour nous la pourrir ?), pour nous permettre de transporter nos achats des magasins jusqu'à notre domicile, pour nous allécher avec des packagings attirants. Tout est fait pour que nous consommions toujours plus, alors qu'il y a moyen de "refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter" (le mantra de Béa).

Dingue, non ? (et surtout dingue que je n'aie pas pensé plus tôt à tout ça)

Alors sans vouloir imiter Béa Johnson (mais un peu quand même), j'ai décidé qu'il y avait sûrement moyen de faire mieux (pas difficile quand on part de rien), de changer mes habitudes, disons une seule petite habitude par semaine, à mon niveau de fourmi, pour éviter tout ce gâchis, pour la planète, pour nos enfants, nos petits-enfants et notre santé.

Et maintenant ? C'est pas le tout de lire, de dire et d'écrire, il faut aussi faire ! Alors, vous me suivez dans cette aventure ?

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Rédigé par vivi

Publié dans #objectif zéro déchet

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