Les blablas de vivi

Le rendez-vous du "silent sunday", c'est désormais chez Isabelle.

Le rendez-vous du "silent sunday", c'est désormais chez Isabelle.

Le rendez-vous du "silent sunday", c'est désormais chez Isabelle.

Le principe de cette rubrique, c'est là !

Le principe de cette rubrique, c'est là !

Je me replonge dans les archives de mon blog et devinez ce que je vois ? Pas de ciel depuis le lundi 6 novembre dernier ??? Carrément Inouï, Effectivement Lointain [ça c'est pour vous Mary et Alba si vous passez par là], très très lointain même.

Saurais pas dire pourquoi ? Rien à raconter sans doute. Pourtant, il s'en est passé des trucs. Ou pas pensé. Ou alors si, mais pas au bon moment. Et puis le soir tellement crevée que je n'avais qu'une envie : aller me mettre au chaud sous la couette. D'ailleurs, je n'ai pas fait de kifs non plus depuis 15 jours. Non pas qu'il n'y en ait pas eu, bien au contraire même, mais... Enfin bref, voilà, c'est comme ça.

Côté météo, aujourd'hui, le ciel girondin est tempétueux : des grosses averses, du gris, des nuages qui foncent dans le ciel comme des bolides, des températures plutôt frisquettes, parfois une mini-éclaircie mais furtive et fugace. Et puis du vent ! Du gros gros vent glacial. Et même de la neige fondue. Non, vraiment, quoiqu'en dise le calendrier, le printemps n'est absolument pas là.

Ce qui n'a pas empêché les semaines de filer. Déjà presque un quart de 2018 envolé ? J'ai du mal à y croire...

Alors les news ? Ça dit quoi ?

Fiston 1 et ma belle-fille préférée vont avoir un bébé ! Ça c'était la big nouvelle de ce début d'année, le fameux kif du 15 février dernier. Je ne m'y attendais pas du tout. Mais alors pas du tout du tout du tout. Même s'ils en parlent depuis qu'ils se connaissent (7 ans) et qu'ils sont mariés depuis presque 2 ans, j'en suis restée sidérée, paralysée par l'émotion, muette de surprise, pétrifiée par un branle-bas de combat général dans mes sentiments, scotchée quoi ! Je vous résume hein, mais je ne m'en suis pas encore remise et il va bien me falloir 9 mois à moi aussi pour me préparer, enfin plus que 6 maintenant ! Sinon, ils vont très bien : Fiston 1 continue sa formation chez les militaires, avec constance, détermination et volonté, sans jamais se plaindre. Et sa chérie est tout aussi méritante : thèse, cours et TD à la fac, conférences, heures de conduite sont son quotidien, gros toutou aussi et maintenant bébé. Franchement, je les trouve terriblement courageux.

Fiston 2 vient d'avoir une bonne nouvelle aussi : son dossier pour partir à Boston l'année prochaine a été accepté. Il a touché du bois pendant les 6 derniers mois chaque fois que l'on parlait de ce projet et maintenant il est au 7^ème ciel (au moins) ! Reste maintenant à organiser son départ : démarches administratives (avec l'école, les services de l'immigration, la sécu, la mutuelle, etc.), stages de préparation, vente de ses meubles, déménagement... En attendant de tourner cette page lyonnaise qui aura duré 4 ans, il fait toujours des khôlles dans les prépas et de la trad (comme il dit) pour gagner sa vie. Franchement, je suis fière de lui.

Fiston 3, lui, se plaint beaucoup du climat strasbourgeois. Mais ça, c'est parce qu'il faut bien râler un peu... Sinon, je pense que pour lui là-bas c'est l'éclate. D'ailleurs, on ne l'a pas revu à Bordeaux depuis le 26 janvier et rien n'est prévu avant début avril. Ses études lui plaisent beaucoup, il a l'air passionné (j'ai adoré récemment l'entendre me parler de l'interview qu'il avait réalisée d'un sosie de Johnny). Les soirées bar/matchs de foot, étudiantes, entre copains, raclette et la vie nocturne semblent lui convenir à merveille. Et je trouve qu'il me parle bien souvent de cette petite Mariam... Franchement, je suis tellement heureuse qu'il soit heureux.

Fifille va elle aussi tourner sa page lyonnaise, et prépare son grand retour à Bordeaux. Elle a maintenant définitivement renoncé à une 2^ème année de classe préparatoire et retourne vers ses premières amours : les mathématiques. Elle a fait ses demandes sur la nouvelle plate-forme Parcoursup pour une L1 (et assurer ses arrières au cas où...) et aussi son dossier pour une admission directe en L2. D'ici juin, elle continuer à bosser pour avoir de bonnes notes et de bonnes appréciations. Franchement, sachant qu'elle va arrêter d'ici 3 mois, je la trouve hyper méritante (et je n'arrête pas de le lui dire).

Et nous les parents et futurs grands-parents, on devient quoi ? Ben... les semaines sont bien chargées entre le boulot, les sorties, le sport, la gestion du quotidien et les soirées où on est complètement nazes. Les week-ends aussi sont full entre les amis, les escapades et parfois, si on a encore un peu de temps, la maison avec son lot de ménage, entretien et jardinage (mais ça c'est si vraiment on n'a plus le choix).

Le mot d'ordre c'est vraiment de profiter et de ne pas trop se prendre la tête...

Oh et puis j'ai tout un programme "layette" à produire maintenant.

Grand-mère, nan mais franchement, ça déchire !

Lundi 26 février

Je suis toujours épatée de voir ce que j'arrive à faire avec des restes. J'ai l'impression de ne rien avoir pour préparer le repas et puis j'attrape 2-3 trucs dans le frigo, 2-3 trucs dans le placard, et pouf ! Je fais des miracles, des trucs super bons, des repas de rêve. Vive moi !

Mardi 27 février

Il a neigé un peu à Bordeaux. Un tout petit peu, une fine couche sur les voitures qu'on ne peut même pas quantifier en centimètres, ni même en millimètres. Juste une petite couche de poussière de neige. Mais c'est tellement rare que j'envoie une photo aux enfants. Fiston 3, étudiant cette année à Strasbourg, habitué à des intempéries plus éloquentes, ne ménage pas sa réponse, aussi brève que dénigreuse (mais réaliste) : "Nulle votre neige du sud".

Mercredi 28 février

Dernier jour rouge. Ouf !

Jeudi 1er mars

Je fais toujours ce rêve récurrent. Les cours vont commencer d'un instant à l'autre. Et moi j'ai oublié (variante, perdu) mon emploi du temps. Comme une bêtasse je ne le connais pas par cœur. Je suis là, complètement paumée, et je ne sais pas dans quelle salle je dois me rendre. Ou alors j'ai le numéro de la salle, mais je ne la trouve pas. Je me perds dans les couloirs, je cherche des collègues de classe, j'erre, je traverse des halls en courant. Et l'heure tourne, et tourne. Plus je cherche cette fichue salle, plus l'angoisse monte, et moins je la trouve, plus le temps passe. Bref, c'est la loose.

Heureusement, aujourd'hui le réveil me tire de ce cauchemar.

Vendredi 2 mars

Noooon, je n'ai pas craqué pour le gros morceau de tiramisu à midi et j'ai plutôt pris un yaourt nature.

(tout ça pour pouvoir déguster des pizzas, des pâtes, des cappuccinos et des gros desserts le week-end prochain à Venise)

Samedi 3 mars

Mon kif ce samedi a été de passer un grand moment au téléphone avec Fifille et de la sentir en forme. Elle avait une "bonne voix", l'air enjoué et son humour des jours avec.

Dimanche 4 mars

"Mais c'est bon finalement le chou !" dit Jules. Sortant de sa bouche, je vous assure que ces paroles-là sont une vraie victoire.

Et voilà, encore une semaine de passée !

Le principe de cette rubrique, c'est là !

Lundi 19 février

Ma collègue est partie en week-end à Anglet et elle nous ramène un joli gâteau basque et des chocolats. Il faut dire qu'il y a quelques jours nous lui avons donné des oranges et du bois. Eh oui, c'est ça les échanges intelligents de bons procédés.

Mardi 20 février

Un mari, c'est pratique quand même pour chauffer le lit le soir !

Mercredi 21 février

Fifille était de sortie lundi soir et elle a passé une nuit blanche. Puis, elle a enchaîné sur la journée de mardi avec un rendez-vous chez le coiffeur, du shopping car elle avait besoin d'un jean, un rendez-vous avec un copain, puis un retour en bus à la maison, puis un goûter avec Fiston 2 et moi. Enfin, elle est allée se coucher hier vers 17 heures.

Ce matin, elle s'est réveillée à 10 heures. Soit une nuit de 17 heures. Soit une moyenne de 8,5 heures par nuit. Ça va, elle est dans les clous. Eh oui, elle est comme ça Fifille.

Jeudi 22 février

Vous avez vu ? Le soleil est de retour !

(oui, le gros glagla aussi mais ça osef, on a troooop besoin de soleil par ici)

Vendredi 23 février

Je suis trèèès conservatrice, même si j'essaie de faire régulièrement du tri afin de m'alléger (mais c'est pas facile). Là où je suis contente d'être trèèès conservatrice, c'est quand je retrouve au grenier (après l'avoir longtemps cherché et c'est dire s'il y a encore du tri à faire là-haut) un énorme carton rempli de magazines et d'albums de tricot et crochet. Les plus vieux étaient à ma mère et datent donc des années 1950, il y aussi les tout premiers que j'ai achetés dans les années 1980, tous ceux qui ont servi pour faire des pulls, cardigans, gilets, layette à mes neveux et nièces dans les années 1990 et tous ceux aussi dont les modèles ont habillé mes enfants un peu plus tard vers les années 2000. Un vrai trésor !

Samedi 24 février

Le chien de Fiston 1 et de sa chérie a mangé notre dessert, une belle tarte aux pommes que j'avais mise à refroidir sur la table dehors. C'est dommage hein, mais comme dirait avec justesse et philosophie ma collègue : "Y'a pas mort d'homme".

(et puis faut croire qu'elle sentait vraiment trop bon et qu'il n'a pas pu résister !)

Dimanche 25 février

Fin des vacances scolaires. Tous les enfants sont repartis dans leur ville d'adoption. Je me retrouve toute seule car même Jules est parti chez belle-maman. D'un côté c'est pas très bien. Mais d'un autre personne ne m'a donc vue faire cet énorme gros goûter réconfortant avec lait chaud, pain d'épices et beurre comme quand j'étais petite. Pain d'épices et beurre, nan mais sans déconner... franchement !

Et voilà, encore une semaine de passée !

La dernière brassière, c'était pour Alex, et je vous avais prévenus : "un modèle que je connais presque par cœur et que je n'ai pas fini de tricoter".

Et voilà, j'ai rempilé pour la petite-fille de ma collègue, version corail.

Cette fois, j'ai mis des boutons à fleur et fait une finition au point de corde (une variation du point écrevisse) tout autour des poignets, du col et sur la bordure du bas. Ce point se fait au crochet de la façon suivante : commencer le travail par la gauche, 1 maille coulée, 2 mailles en l'air, sauter la 1ère maille du tricot, *1 maille serrée inversée sur la maille suivante à droite, 2 mailles en l'air, sauter une maille serrée* et répéter de * à *. Cela donne au final une jolie torsade toute douce.

Et toujours l'indispensable cordelière pour maintenir la brassière bien ajustée sur bébé.