CIEL ET HUMEUR DU LUNDI 14 JANVIER
Publié le 14 Janvier 2013
Oui, je sais je sais je sais.
Il y en a qui sont bien plus mal lotis que moi car ils sont sous la neige, leurs thermomètres extérieurs indiquent des températures négatives, les conditions météo de leur région sont dégueu et leur ciel est si bas qu'un canal s'est pendu alors que moi je n'ai QUE du gris, QUE un soleil de midi tout pâlichon (mais soleil quand même) et TROIS énormes degrés tout entiers AU-DESSUS de zéro.
C'est donc Byzance !
Alors je vais essayer de ne pas me plaindre ne me plaindrai pas aujourd'hui, même si mon ciel n'est pas folichon. Désolée Mary, je n'ai rien de mieux à publier cette semaine dans ta communauté.
Et d'ailleurs, comment et pourquoi la météo influe-t-elle tant sur notre moral, me posais-je la question ce matin tout en me brossant les dents (vous ne voyez pas le rapport, ben moi non plus) ? Pourquoi diable sommes nous si météo-sensibles, pour reprendre une expression swaguée ? Ne dit-on pas par ailleurs "avoir le moral au beau fixe", "la tête dans les nuages" ou "l'humeur printanière" ? Il paraît que même les adeptes de Facebook peuvent maintenant choisir une icône de soleil ou d'orage pour signifier leur moral quotidien à leurs amis...
J'ai lu, paraît-il, qu'en cas d'intempéries, le corps produit plus de cortisol, une hormone qui influence le niveau de stress. D'où les réactions d'agressivité et d'impatience exprimées par certains quand le temps est morose. J'y crois, ça paraît logique en effet que, quand le ciel s'assombrit, notre côté obscur prenne le dessus.
J'ai lu aussi, re-paraît-il, que le soleil nous apporte de la vitamine D à travers ses rayons ultra-violets, laquelle vitamine est indispensable pour l'absorption du calcium et du phosphore. Mais pas que le soleil, car il est possible de retrouver cette vitamine dans des aliments tels que le beurre, le thon, l'huile de foie de morue... (mais qui donc a envie de manger de l'huile de foie de morue, hein). J'en suis finalement arrivée à la conclusion suivante : pas de soleil = pas de carburant = risque majeur de désordre affectif saisonnier ou DAS ou autrement dit blues d'hiver...
Enfin, j'ai lu (je lis beaucoup en ce moment) que quand on se plaint du temps, on dit bien autre chose, notamment sur sa vulnérabilité, son anxiété, ses sentiments. C'est une façon de signifier son mal-être tout en ne dévoilant pas son soi-même. J'y crois aussi. Les Anglais, si forts en la matière, ne sont-ils pas réputés pour avoir du mal à exprimer leurs sentiments et moi zossi quoi t'est-ce que je fais donc tous les lundis dans cette rubrique ?
La corrélation entre humeur et météo est manifeste. Le temps est instable, notre humeur l'est aussi. CQFD, comme disait l'autre.
Normal alors aussi donc que j'aie envie tous les lundis, lorsque je publie la photo de mon ciel, de déverser dans mes articles tout un tas de blablas pas forcément toujours très compréhensibles pour les autres parce que pas non plus toujours très compréhensibles pour moi-même, et plus particulièrement mes états d'âme, qui n'ont a priori rien à voir avec la météo du jour...
A priori... Je dis bien a priori...