Publié le 9 Septembre 2013

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Je n'aime pas les mois de septembre où le thermomètre avoisine encore les 30°.  Crever de chaud dans la voiture quand il faut emmener les enfants à l'école ou au sport, c'était pas mon truc et ça ne l'est toujours pas.

 

Mais de là à tomber dans l'extrême inverse c'est... comment dire pour ne pas avoir l'air de passer pour une grosse râleuse jamais contente... un peu fort de café.

 

Or, c'est bien ce qui se passe depuis environ 4 jours.

 

Il pleut. Il vente. Il caille. Il grise.

 

A un point que j'ai juste envie de me coller sur le canapé avec une bonne polaire devant The Mask ou Le Cinquième élément et une tablette de Pralinoise.

 

Mais bien sûûûûr, on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut dans la vie et c'est sans compter la reprise de la gym ce matin que je vais résumer brièvement en trois mots : aïe aïe aïe et mes devoirs. Je ne parle pas de devoirs scolaires (même si en ces temps de rentrée je ne peux m'empêcher de penser à ceux que je me préparais à faire il y a tout juste deux ans et que je suis bien contente de savoir derrière moi) mais de mes devoirs maternels et parentaux.

 

A ce sujet, j'en profite pour vous dire merci pour tous vos gentils mots laissés . Ils m'ont fait chaud au cœur et je saurai m'en souvenir la prochaine fois s'il y en a une c'est promis juré craché.

 

En attendant, je vous laisse avec la photo de mon Petit coin de ciel d'aujourd'hui en espérant que le vôtre aura quand même été 'achement plus clément.

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 8 Septembre 2013

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Chez nous, c'est pas qu'on soit radins, mais on n'aime pas gaspiller.

Pourquoi allumerait-on deux lumières alors qu'une seule suffit ?

Pourquoi laisserait-on l'ordinateur sur "on" toute la journée alors que personne ne s'en sert ?

Pourquoi ferait-on tourner le lave-vaisselle en pleine journée alors qu'on bénéficie d'un tarif réduit la nuit ?

Pourquoi irait-on à la gym en voiture alors que c'est seulement à 1km et qu'on peut y aller aussi vite en vélo ?

Pourquoi jetterait-on ce vieux truc et en rachèterait-on un neuf alors qu'avec une toute petite restauration il peut encore servir ?

Aussi Jules-MacGyver est-il passé depuis longtemps maître dans l'art de rafistoler. Comme le héros écolo-bricolo de la série-télé qui échappe à tout bout de champ à la mort grâce à son ingéniosité et à son couteau-suisse, qui fait démarrer une voiture avec un trombone, colmate une fuite d'eau avec un bout de chewing-gum ou traverse les ravins avec une corde à linge et un roulement à bille, Jules est capable de retaper ou fabriquer à peu près tout ou n'importe quoi avec tout ou n'importe quoi à tel point que sa réputation va maintenant bien au-delà des frontières de l'impasse que nous habitons.

Par exemple, il ravaude : le fauteuil-crapaud que la voisine a acheté dans une brocante et dont le pied est vermoulu (celui du fauteuil), le joint du frigo de ma mère qui à quelques mois près a failli fêter ses 50 ans, le carillon suisse du couloir qui ne sonne plus, la radio que Vivi vient de jeter par terre de colère (hum, parfois, c'est une assiette), le volet roulant du salon qui s'est arrêté à mi-chemin et qui ne veut plus ni monter ni descendre, le sèche-cheveux qui crame les cheveux, la voiture qui ne démarre plus, la moto du copain qu'a des ratés, le grille-pain de la cousine, le faux-contact dans l'aspirateur, le collier dont le fermoir est bousillé, la semelle qui s'est décollée, le vieux projecteur de films Super 8 qui est naze, la vieille machine à écrire des années 30 achetée 25 € sur eBay dont personne (à part lui) ne veut, le vase écaillé, le pneu du vélo pulvérisé, etc.

Le plus jouissif, c'est quand la réparation ne coûte rien et est elle-même réalisée grâce à un objet de récup' comme une vieille brosse à dent (j'vous jure), un bout de ferraille, de la colle verte dont lui seul à le secret, un outil fabriqué exprès pour l'occasion, un ressort tout droit sorti de la boîte spéciale ressorts ou grâce au matériau fétiche et préféré d'entre les fétiches et les préférés : le bois, ou comment un vulgaire bout de bois anodin pour le commun des mortels peut donner une deuxième vie à une foultitude d'objets de la vie courante comme... Comme quoi ?

Je vous sens incrédules, comme une bande de St-Thomas qui demande à voir pour croire.

Vous voulez donc des preuves ? Suffit de demander.

couteauouvre-boîtetondeuselevier vitesse

Alors ? Mieux que MacGyver ou pas mieux que MacGyver ?? 

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Rédigé par vivi

Publié dans #maison-jardin

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Publié le 5 Septembre 2013

Certes, elles sont un peu plus âgées que moi (mais pas tant que ça).

Certes, leurs filles sont plus âgées que mes enfants (mais il n'y a pas si longtemps de ça ils jouaient encore tous ensemble au toboggan devant l'école).

Certes, leurs filles sont en couple depuis un petit moment (mais pas depuis tellement plus longtemps que Fiston 1 et sa chérie).

Certes, leurs filles ont une situation professionnelle (euh... mais en fait, non, même pas) !

Certes, il semble qu'elles soient ravies d'être grand-mères (mais le diraient-elles vraiment si elles ne l'étaient pas) ?

Certes, ces pious pious sont craquants et choupinous (mais qu'en est-il entre 3 et 5 heures du matin) ? Hein ?

Certes, vous l'aurez compris et même pas à demi-mot, pour l'instant je ne les envie carrément pas du tout (mais est-ce une raison suffisante pour ne pas imiter Mélissa et ne pas tricoter un peu de layette à tous ces bébinous) ?

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Rédigé par vivi

Publié dans #travaux d'aiguilles et bricoles

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Publié le 2 Septembre 2013

 

broken dish

Un mot de trop hier à table et j'ai jeté mon assiette par terre.

Elle était là à mes pieds avec tout ce j'avais préparé avec amour cinq minutes plus tôt, en vrac, en mille morceaux. Comme mon cœur.

Les enfants m'ont regardée, interdits et surpris, tandis que se déversait de ma bouche un flot de paroles qui ne demandait qu'à sortir, qu'il était impossible que je garde pour moi.

Et ensuite j'ai pleuré tout l'après-midi sans pouvoir m'arrêter.

Sur combien c'était difficile d'élever des enfants, d'avoir à leur dire des choses qu'on aimerait ne jamais avoir à leur dire, de ne pas pouvoir toujours les protéger, de n'être pas en mesure de leur épargner les claques de la vie, de les laisser faire leurs propres expériences sans s'immiscer, de ne pas toujours être comprise comme on mériterait de l'être, bref d'être une maman. 

Sur ma honte et mon incrédulité d'avoir agi comme ça. Exit la maman parfaite qui explique calmement les choses, qui temporise, qui gère, qui assure, qui est fiable et sur laquelle on peut s'appuyer comme sur roc qui jamais ne coule ni ne vacille.

Sur mes peurs, mes angoisses, mes chagrins, mes maladresses, mes doutes, mes erreurs, mes choix, mes colères, mes peines, mes remords, mes frustrations, mes défauts, mes actes manqués.

Sur mon couple, sur la difficulté d'être une fille, une sœur, une belle-fille, une épouse, une femme tout simplement.

Sur les petits anges partis trop tôt et les bébés qui ne verront jamais le jour.

Sur mes regrets, toutes ces choses que je ne ferai pas, sur les jours écoulés si vite et sur ceux -moins nombreux- qu'il me reste à parcourir.

Sur cette première fois où les enfants m'ont vraiment vue pleurer à cause d'eux.

Ils ont ramassé les morceaux en silence, ont nettoyé par terre, m'ont consolée et m'ont dit que j'étais la meilleure maman du monde, qu'ils m'aimaient de tout leur cœur, qu'il fallait bien de temps en temps avoir ce genre de discussion "électrochoc" car cela permettait de remettre les choses en place, m'ont préparé du thé, m'ont aidée à ranger le linge...

Puis, tout doucement, la vie a repris son cours...

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Rédigé par vivi

Publié dans #enfants

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