OBJECTIF ZERO DECHET : JE TRAQUE LES COURRIERS INDESIRABLES
Publié le 3 Septembre 2016
Je vous ai déjà parlé ici des courriers indésirables qui envahissaient ma boîte aux lettres et que je jetais sans même les avoir lus. Je ne vous parle pas des imprimés publicitaires et des gratuits sans adresse qui sont distribués anonymement aux particuliers par des enseignes ou des entreprises locales et pour lesquelles j'ai déjà apposé depuis plusieurs années un autocollant "stop pub" sur ma boîte aux lettres. Je veux faire référence à ces offres qui arrivent par courrier à mes nom et adresse, soit parce que j'ai un jour payé par chèque dans un magasin, soit parce que j'ai été abonnée à un magazine, soit parce que j'ai fait un don à une œuvre de charité, bref parce que mes coordonnées apparaissent d'une manière ou d'une autre dans un fichier.
Pour ne plus recevoir ce genre de courrier et exercer mon droit d'opposition, j'ai consulté le site de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) et notamment cette page. Plus concrètement, la CNIL m'a aidée à formuler simplement (et de façon légitime) mes demandes de radiation de mes informations personnelles pour qu'elles disparaissent des fichiers de prospection et ne soient plus mises à disposition d'organismes extérieurs.
Voilà comment je procède. Quand je reçois un courrier d'une structure que je n'ai pas sollicitée (et ne souhaite plus qu'elle me contacte) :
1. Je repère les coordonnées de l'organisme qui détient mes données, soit directement sur le courrier (notez qu'il faut de très bons yeux car c'est souvent écrit en tout petit tout en bas d'une page), soit sur l’onglet « mentions légales » de son site internet.
2. Je rédige à son intention un courrier en utilisant le
que me propose la CNIL (c'est très rapide).3. J'envoie le courrier soit par mail (si je dispose d'une adresse) soit par la poste ; dans ce dernier cas, j'utilise si j'en ai une l'enveloppe T qui est souvent jointe aux publicités (oui, oui, je sais, je suis diabolique mais il n'y a pas de petites économies et puis après tout j'ai rien demandé moi) et sinon, en dernier recours, je me fends d'un timbre "lettre verte" en me disant que "au diable l'avarice" et que "la fin justifie les moyens".
Quelques fois, je reçois en retour une lettre indiquant que ma demande a bien été prise en compte, quelques fois c'est par mail que je suis informée, la plupart du temps je ne reçois rien mais dans tous les cas les courriers indésirables cessent et je retrouve alors le plaisir de ne relever dans ma boîte que les courriers importants, ceux qui y ont leur place.
Ce travail peut paraître fastidieux mais les publicités sont rapidement de moins en moins nombreuses. Pour être plus efficace, je stocke mes demandes sur un coin de mon bureau et je fais plusieurs courriers en même temps. Par exemple, cette semaine, j'ai écrit au service consommateurs de Whirlpool qui m'adresse son catalogue Ma vie en couleurs (que je ne souhaite pas recevoir), à Phildar qui m'envoie de la publicité pour des offres promotionnelles (que je retrouve de toute façon dans mon magasin), à Play Bac Press (organisme via lequel mes enfants ont été abonnés pendant de nombreuses années) et au magazine Vocable (idem).
Ce "nettoyage" de boîte aux lettres vaut aussi pour tous les mails parasites qui peuvent devenir très vite envahissants et desquels je me désabonne au jour le jour. Il y a toujours un lien, souvent en bas de mail mais parfois aussi au début ou en plein corps du texte, qui précise : "pour vous désabonner de la base XX suivez ce lien" ou "pour cesser de recevoir des informations de la part de la société YY, cliquez ici".
En matière de "zéro déchet", ces actions peuvent vous paraître un grain de sable sur la plage (et ça l'est).
Mais mes boîtes aux lettres respirent (et du coup moi aussi).