CIEL DU LUNDI 8 FEVRIER
Publié le 8 Février 2016
Voilà mon Petit coin de ciel pour la récap' d'Arlette et Chat Bleu. Et aujourd'hui, c'est la tempête dehors comme cela l'a été dans mon corps ce week-end.
Je vous raconte tout !
Vendredi, petit gratouillis persistant dans la gorge et l'impression toute bizarre de "couver quelque chose". Le soir, au lit à 20h30 avec 1 g de paracétamol en guise de dîner.
Samedi matin, j'avais promis à Fifille de l'accompagner aux Journées Portes Ouvertes des lycées bordelais car, bien que seulement en 1ère, elle voulait se renseigner sur les différentes prépas qui s'offriront à elle l'année prochaine quand elle devra choisir son orientation. Elle est notamment intéressée par la prépa littéraire B/L (2000 dossiers, 48 "élus", faut vraiment avoir la foi et le moral, mais ça je ne lui dis pas). 39° de fièvre. Frissons, Claquements de dents. Courbatures. Gorge en feu, Toux caverneuse +++. La totale. Mais je tiens bon et je ne perds pas (trop) la face. Le soir, au lit à 20h30 avec le même menu que la veille.
Dimanche matin, après 14 heures de sommeil (plus ou moins agité), je crois me réveiller en pleine forme. Plus de toux, plus de frissons. Mais à peine le pied posé par terre de violentes céphalées me terrassent (c'est comme ça qu'on dit dans le milieu médical pour signifier qu'on a un gros gros mal de tronche). Chez moi, qui dit maux de tête dit nausées, je file donc me remettre au lit illico presto et je n'assure que le service minimum : une liste de courses que Jules ira chercher au supermarché, des consignes pour le repas de midi, le linge de Fiston 2 qui repart le soir pour sa semaine, tout ça entre deux siestes de deux heures à chaque fois. Je me shoote à l'oscillococcinum, aux granions de cuivre, à la vitamine C, bref à un peu tout ce qui me tombe sous la main. Au lit à 21h00 avec un bol de soupe et une orange. Cette fois, je passe à l'ibuprofène en espérant une amélioration avec le changement de molécule.
Lundi matin, après 13 heures de sommeil, ça va un petit peu mieux. Je peux me lever et me traîner jusqu'à la douche et le frigo, même si les maux de tête sont toujours bien présents. Petite nouveauté, mes yeux brûlent, piquent, démangent, pleurent, larmoient. Et hiiii, je ne me reconnais pas en me regardant dans le miroir. De gros cernes noirs lisèrent mes jolis z'yeux bleus.
Diable ! Un rendez-vous chez le doc s'impose. Et quand je lui dis que je veux reprendre le taf demain, il me dit çavapasnonvousvoulezdonccontaminertoutl'hosto. Et paf ! Retour à la case "maison/dodo" jusqu'à jeudi (premier arrêt de travail DE MA VIE !!)
Dehors, c'est comme à l'intérieur de moi. De violentes bourrasques de vent qui me laissent à terre, anéantie et grelottante, avec parfois une petite éclaircie, histoire de penser que tout n'est peut-être pas perdu, ni aussi pire que je le pense.
Gros bisous (virtuels seulement car sinon je vous aurais déjà tous contaminés). Iark, iark, iark.