WHEN VIVI MEETS MARY
Publié le 29 Août 2015
Les blogs, en plus de tout le plaisir qu'ils nous apportent, permettent aussi de belles rencontres, d'abord virtuelles, puis parfois bien réelles. J'en ai déjà fait l'expérience à plusieurs reprises, au hasard parmi d'autres là, là et là. Et quand ces rencontres se prolongent par l'envoi de cartes postales, de petits colis, de livres, de gentilles attentions, c'est le bonheur qui s'engouffre chez nous (via la boîte aux lettres).
Quand Mary est arrivée à ma porte et que je lui ai ouvert juste une demi-seconde avant qu'elle ne frappe, j'ai eu l'impression de voir une vieille copine de toujours. Quand je dis "vieille", je veux dire ancienne : c'était un peu comme si on s'était vu la veille et le naturel est entré tout à coup dans ma maison au galop.
Il faut dire que Mary et moi suivons nos blogs respectifs pratiquement depuis le début du mien (5 ans le mois prochain) à l'époque où je m'étais inscrite dans sa communauté Petit coin de ciel sur l'ancienne version d'OB, reprise par Alba pendant que Mary mettait au monde sa fille, puis par moi, puis par Arlette et Chat Bleu.
Elle m'avait dit courant juin qu'elle et son mari projetaient de venir en Gironde visiter quelques phares (sa deuxième passion après le ciel à moins que ce ne soit l'inverse) et qu'elle cherchait un petit hôtel dans la région. Je lui ai proposé notre chambre d'amis en toute simplicité, et en toute simplicité elle a dit oui tout de suite.
Jules, Mari de Mary, Mary et moi avons passé une très bonne soirée par un vendredi de juillet. Jules s'était mis aux fourneaux et nous avait préparé un bon repas dont ni Mary ni moi ne nous souvenons complètement des tenants et des aboutissants : il faut croire que nous étions trop occupées à discuter !
En plus d'avoir apporté avec eux leur joie, leur entrain, leur enthousiasme, leur bonne humeur et leur humour, Mary et Mari de Mary étaient aussi venus les bras chargés de cadeaux, un peu comme si le Père Noël s'était trompé de saison et déboulait chez nous en plein mois de juillet.
Voyez vous-mêmes comme nous avons été gâtés de spécialités de leur région. Hum, hum, saurez-vous dire laquelle (si vous ne trouvez pas, c'est que vous êtes vraiment un extra-terrestre, que vous souffrez d'amnésie invalidante ou alors que vous avez moins de 2 ans) ?
De délicieuses kouignettes (bien grassouillettes mais c'est ça qui est bon), version miniature du kouign amann, ici présentées dans plusieurs "parfums" : nature, pépites de chocolat, framboises et caramel beurre salé (mes préférées). J'ai juste eu le temps de prendre en photo les dernières avant qu'elles ne disparaissent dans nos estomacs. Un peu tièdes, elles étaient à tomber. D'ailleurs, moi aussi je suis tombée (sous le charme) !
Des salicornes : alors voilà quelque chose que je ne connaissais pas du tout (jamais vu pousser ça en Alsace !). Si j'ai bien tout compris, ces plantes croissent sur des sols riches en sel marin et ses pousses vert tendre sont comestibles. Confites dans du vinaigre, on peut les consommer en omelette, comme hors d'œuvre ou dans une salade. A tester (ce n'est pas encore fait, mais Jules n'arrête pas de me les réclamer) !
De la fleur de sel de Guérande si blanche, si précieuse, si fine et délicate (contenant et contenu, Mary pense vraiment à tout) !
Du Muscadet du Val de Loire et une bouteille de Nantillais (concentré de fruits avec pulpe à mélanger) qui peut s'accommoder avec du vin ou dans un cocktail sans alcool.
Et pour finir, d'authentiques Carabreizh, caramels au beurre salé et à la fleur de sel de Guérande. J'adore, j'adore, j'adore !
Je vous avais dit qu'on avait été gâté (le mot est faible).
Mais ce n'est pas tout. Car Mary m'a aussi apporté des poules pour ma collection. Vous n'en saurez pas plus aujourd'hui, car à elles seules elles méritent tout un article (que vous retrouverez ici).
Je vous laisse sur votre faim... Après un tel billet, c'est assurément un comble.